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Xavian Bonbonus

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Xavian Bonbonus
"L'harmonie est la combinaison judicieuse de divers éléments afin de créer un Tout. Nos créations sont en constante évolution et amélioration afin de poursuivre la conquête de la Musique. Le souci maniaque du détail démontre la passion que nous avons de notre travail. Depuis 1995, notre mission est de construire des enceintes acoustiques d'un très haut niveau d'exigence, utilisant des matériaux et composants d'origine italienne ou scandinave. Nous avons, maintenant, la chance que nos produits soient distribuées et appréciées dans le monde entier." (Roberto Balertta, fondateur de la marque Xavian)
La Xavian Bonbonus se présente comme une bibliothèque de petite taille  (273 x 160 x 200 mm). Sa finition bois exemplaire permet à Xavian de la proposer en 8 teintes différentes afin de la marier parfaitement à votre intéreiur. Elle est équipée de deux haut-parleurs, un basses/madium de 13 cm et un tweeter soie de 25 mm. Ces enceintes sont fabriquées à la main, par des artisans, en République Tchèque.

Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex, évents en façade
     - Bibliothèque : 2 voies
     - Sensibilité : 87 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 59-30.000 Hz 
     - Impedance : 8 om
     - Fréquence Crossover : 3000 Hz
     - Dimensions (mm) : 273 x 160 x 200 mm
     - Poids : 6 kg pièce

 

Musiques écoutées :  
  1. Oscar Peterson Trio - You look good to me (We Get Request - Verve 1964)
  2. Pink Floyd - Another Brick in the Wall (The Wall - EMI 1979)
  3. Händel - Comfort Ye (Le Messie - Archiv produktion 1988)
  4. Dire Straits - Private Investigation (Alchemy - Warner Bros - 1983)
  5. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  6. Daft Punk - Give Life Back to Music (Acces Random Memory - Columbia Records 2013)

 


Etonnantes ces bibliothèques ! 

L'écoute de ces superbes petites boîtes made in "Czech Republic" est très éloignée de ce que propose habituellement ce type d'enceinte à moins de 500 euros ttc la paire. Pas de bruit de caisse, des timbres fidèles, une finition exemplaire, un plaisir enjoué mais maîtrisé de retranscrire toutes les musiques. A ce jour, dans cette gamme de prix, les nouvelles Cabasse MT31 étaient nos références suivies de près par les Boston A26... Mais maintenant il n'y a plus besoin de photo finish pour départager les concurrents, les Bonbonus possèdent quelques longueurs d'avance.Xavian Bonbonus

Le premier mouvement de la troisième symphonie de G. Mahler est un vrai défi pour ce type d'enceintes dans cette gamme de prix... Habituellement il nous est pratiquement impossible, sous peine de déguster une purée très épaisse, d'écouter de la musique symphonique ou de l'opéra avec un tel matériel. Ici les Xavian Bonbonus, nous épatent. Nous avons pu écouter sans déplaisir tout le premier mouvement de ce chef d'oeuvre. Certes l'infra-grave était absent mais rien de réellement rédhibitoire. L'orchestre n'est pas simplifié, il reste riche d'informations, de couleurs, de dynamqiue, l'écoute s'effectue sans déplaisir.
 
Ce Pink Floyd n'est pas ma tasse de thé, je trouve la production de cet album un peu lourde, un peu surproduite ce qui enléve trop d'immédiateté, trop de vie... Là les Xavian ne trichent pas, l'hélicoptère ne fera pas trembler vos murs mais la guitare de Gilmour reste de toute beauté.


Certes à  l'écoute de la merveille du Oscar Peterson Trio, la contrebasse manque un peu d'ampleur mais le piano n'est, quant à lui, jamais dur, jamais agressif. Merci Xavian, c'est un bel exploit car fréquemment, sur ce type d'enceinte, la main droite d'Oscar P. se transforme rapidement en calvaire.


Passons rapidement dans le dur avec l'écoute du dernier Daft Punk. Je me dois d'être franc, cette musique n'est pas mon idéal mais ici j'ai un vrai coup de coeur pour la production et les guitares de Nile Rodgers (Chic, Luther Vandross, Diana Ross, David Bowie, Madonna...). La reproduction manque un peu d'assise sonore et un peu d'ampleur, mais c'est la première fois que j'écoute ce titre sur un tel système, en effet je l'avais découvert sur les Xavian Virtuosa et le Rega Osiris ; un autre monde. Malgré ces défauts, les guitares restent vives et présentent, l'oreille goûte avec un réel plaisir au son Nile Rodgers.

Les Xavian Bonbonus sont de belles et bonnes enceintes bibliothèques précises et musicales. A aucun moment elles n'essaient de se faire plus imposantes que ce qu'elles sont mais en contre partie elles restent toujours extrêmement musicales et passionnantes. Seul bémol à prendre en compte lors de votre achat concerne le volume sonore qu'elles sont aptes à développer, ne vous attendez pas à sonoriser la cathédrale de Reims, elles chantent à merveille dans des volumes de salle inférieurs à 15 m².

 

Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : Trigon Energy, Marantz PM6004, mini chaine Denon Piccolo
Sources : T+A MP1250
Enceintes : Xavian Bonbonus
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus
Câbles HP : Black Rhodium Samba
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes :
  Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 15/20

Monitor Audio GX100

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Monitor Audio GX100

J'ai pu écouter les Monitor Audio GX 100 chez Opus 51 (merci à eux pour me supporter durant ces longues heures... Un jour il faudra que je leur parle de ce blog) dans une salle d'environ 22 m². Le prix public de ces enceintes au 1er janvier 2013 et de 1.650 € ttc.

Je n'ai jamais été fan de cette marque et là, pourtant, je fus agréablement surpris. Les duretés dans le haut ont disparu, l'écoute est beaucoup plus homogène et plaisante. Merci le tweeter Ruban...

Musiques écoutées :  
 
  1. Gérard Manset - Ailleurs (EMI Vinyl - 1976)
  2. The Beatles : Let it be (EMI - 2009)
  3. J. Brel : Orly (Universal - 2005)
  4. Gov't the Mule : Beautiful Broken  (2001)
  5. Beethoven : Symphonie n°7 (Haitink et le LSO - 2006)

Les voix de Brel, Manset et McCartney sont rendues dans toute leur magnificence et précision. La phase acoustique est bien respectée ce qui nous fournit une image tridimensionnelle, quoique plus large que profonde, stable et réaliste.

Les timbres des instruments acoustiques, lors de l'écoute de la somptueuse version de la 7éme symphonie de Beethoven, que donna en 2005 le grand chef B. Haitink à la tête du London Symphony Orchestra, sont reproduits avec subtilité et réalisme, les violons ne sonnent pas aigres et les bois sont chaleureux. une belle réussite !

Mais attention, ces enceintes pour fonctionner de manière optimale, réclament un bon gros amplificateur (ici nous avons utilisé un Coda) lorsque nous utilisons un amplificateur moins  puissant et surtout moins onéreux tel un Arcam A19 par exemple, l'écoute, alors, se transforme et devient moins intéressante, plus plate, moins vivante et plus terne... De même pour obtenir des basses rapides et précises, l'acquéreur ne devra pas lésiner sur la qualité et des câbles et des pieds utilisés.

Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Coda CSi Limited
Sources : Audia Flight CD Three
Enceintes : Monitor Audio GX100
Câble de modulation : Studio Connections Monitor
Câble HP  : Studio Connections Monitor
Câble secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Notes :
Fabrication : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Image : 13/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 13/20

 

AVM & Aurelia

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AVM & Aurelia
Pour faire suite à de nombreuses heures d'écoute, à de nombreuses interrogations, à de sombres doutes, j'ai décidé d'exprimer, ici dans les colonnes de ce blog, mon ressenti à la découverte de ce système Haute Fidélité hors normes.
Les tests séparés des électroniques allemandes AVM suivront. Vous en saurez plus sur cet amplificateur à la technologie numérique, sur ce lecteur/DAC mais dans un premier temps je n'ai pas pu résister à cette chaine Hi-Fi. A la lecture des notes, vous comprendrez aisément que pour le mélomane que je pense être, il va être difficile de passer ensuite à autre chose.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : L'écoute s'est effectuée à un niveau sonore ahurissant... Le fauteuil en garde trace en sa mémoire Sourire. Ici la rythmique est assurée par un computer (Fairlight - 1980) et quelques nappes de synthétiseur Lyricon enveloppe la voix du chanteur. Même à ce fort volume de reproduction l'image reste très stable, Lavilliers est situé bien au centre légèrement au devant des enceintes et les effets "synthétiques" se répartissent équitablement à droite et à gauche pour constituer un espace sonore illimité.
  • Timbres : La voix est magnifique de véracité...
  • Dynamique : La reproduction du Fairlight, au niveau dynamique, est très difficile. Je connais des systèmes qui, ici, cherchent à "bluffer" leur auditoire et d'autres qui "aplatissent" la dynamique et rendent le titre fade et sans relief. Ici rien de tour cela, les attaques du Computer sont rapides et sèches, d'une précision chirurgicale. Impressionnant !
  • Transparence : Comme preuve de transparence, toutes les paroles du texte sont compréhensibles, rien ne dérape, cela démontre une belle lisibilité et une absence totale de coloration ; ni remontées dans le haut du spectre sonore, ni bosse dans le médium et ni boursouflement dans le haut grave afin de rendre les enceintes plus imposantes qu'un Menhir breton.

W. A. Mozart : Concerto pour piano n°21 (Paul Lewis, piano - Jiří Bělohlávek, direction - BBC Symph. Orch. - Harmonia Mundi )

  • Image : Il est rare que j'écoute du Mozart mais là, la découverte de cette galette, fut un vrai bonheur. Ce concerto tant rabâché retrouvait de sa splendeur. Grand merci à ces deux artistes pour cette belle redécouverte. Le système permet, ici, une reproduction grandeur nature (ou presque) de cette œuvre concertante, le piano est légèrement mis sur le devant de la scène mais fidèlement entouré d'un orchestre allégé.
  • Timbres : Les timbres des bois et vents sont somptueux, les timbales sont dynamiques et précises. Quant au piano il est retranscrit tout en finesse et subtilité. Les cordes, dans l'introduction du 1er mouvement sont magnifiques de vérité et de charme.
  • Dynamique : Voilà certainement, à mes oreilles, le pourquoi de la redécouverte de cette œuvre ; sur de très nombreux enregistrements (voir pour l'exemple les versions Brendel ou Perahia) la dynamique est d'une terne platitude d'où au bout de quelques minutes une certaine létargie s'installe surtout si comme aujourd'hui la température avoisine les 30 °C. Ici rien de tout cela, la dynamique orchestrale est bien présente et donne à l'écoute de cette musique une vivacité, une joie de vivre très communicative. 
  • Transparence : Les hautbois sont des hautbois, les clarinettes chantent comme des clarinettes... tous les instruments possèdent leurs vrais timbres et ne sonnent jamais synthétiques comme cela arrive trop souvent et même sur des système hors budget.

e.s.t. : Three Falling Free Part II (album 301 - Act 9029-2 )

  • Image : C'est avec quelques semaines de retard que je découvre cet album posthume du jazz band (?) e.s.t. mais mieux vaut tard que jamais Embarassé. Le titre "Three Falling Free Part II"  débute par un long solo du batteur M. Oström suivi d'une somptueuse présentation du thème principal sur 4 notes du pianiste E. Svensson (RIP). durant plus de 8 minutes e.s.t. atteint ici des sommets rarement escaladés. Rien que pour ces 8 minutes l'album doit être dans toutes les cdthèques.
    L'image construite, sur ce titre, par l'ingénieur du son est aussi large que profonde, d'une stabilité à toute épreuve et pourtant le message sonore est riche et complexe.
  • Timbres : La batterie, dans son introduction est toute vérité. Les toms, les cymbales et la grosse caisse sont très réalistes, les baguettes frappent des peaux et les métaux des cymbales transpirent leurs différences.
  • Dynamique : Entre l'introduction toute en finesse des cymbales et l'explosion finale les écarts de dynamique sont époustouflants... Et le système retranscrit cet écart avec naturel et facilité. Une merveille !
  • Transparence : Parler de transparence sur un tel travail de studio c'est un peu parler de l'Arlésienne on peut y croire mais personne ne sait réellement comment ce titre doit sonner. Tout ce que je peux affirmer, c'est qu'à l'écoute de la musique sur ce système Haute Fidélité, toutes les informations sont retranscrites et que jamais l'auditeur ne ressent de fatigue. Le système ne tire pas vers le haut, le message sonore n'est pas concentré sur le médium, le haut grave n'est pas boursouflé (pour s'en convaincre, sur le même album il suffit de déguster l’introduction à la contrebasse du titre "The Chilhood Dream), la transparence et la neutralité sont vraiment les deux adjectifs qui décrivent avec le plus de précision ce système Hi-Fi qui alors tend à la perfection.

En conclusion, j'ai écouté ici un système avec lequel je pourrai vivre la musique durant de nombreuses années. Pour un tarif, certes important mais encore réaliste, le mélomane pourra enfin profiter d'un vrai plaisir audiophile. 
 
Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : AVM Evolution A 5.2
Sources : AVM Evolution CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+ 
Câbles HP  : Studio Connections Reference+
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Notes :
  Fabrication : 4.5/5
Timbres : 5/5
Dynamique : 4.5/5
Image : 5/5
Transparence : 5/5 
Qualité/Prix : 4.85/5

 

Rega Saturn-R

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Rega Saturn-R

Est-il encore nécessaire de présenter l'entreprise anglaise Rega, spécialisée dans les éléments Haute Fidélité au rapport Qualité/Prix/Musique impressionnant ? La réponse se découvre dans la question. L'entreprise sise dans le comté de l'Essex vient de nous délivrer sa nouvelle platine CD Saturn-R qui remplace, avantageusement nous l'espérons, la feue platine CD Saturn.
Petit tour du propriétaire ; comme toutes les platines CD Rega, la Saturn-R se voit dotée, sur son dessus, d'une trappe CD, son châssis est identique à celui de l'amplificateur Rega Elicit-R, sa présentation est sobre mais qualitative ce qui, chez Rega, est un événement. La surprise la plus attendue, nous la trouvons en découvrant l'arrière de l'appareil : la Saturn-R fait également office de DAC, elle possède plusieurs entrées numériques (spdif) et une entrée USB asynchrone (24-192 kHz). Ces sorties analogiques sont exclusivement sur connecteur RCA, ici pas de XLR donc pas de symétrique... Cela saurait-il être une petite erreur de conception pour les platines/DAC de ce prix ?
Pour évaluer les qualités musicales de cette nouvelle née, nous l'avons comparée à deux des platines références, au moins pour nous, situées dans la même gamme tarifaire : le lecteur de CD Roksan Caspian M2 et la platineCD-DAC Marantz SA14s1.

En avant la musique...
 

Musiques écoutées :  
  1. CD - Bernard Lavilliers - L'empire du milieu (Arrêt sur image - Universal 2002)
  2. CD - CW Gluck - Orfeo ed Euridice (Che Puro Ciel - Harmonia Mundi 2013)
  3. CD - Hilary Kole - The Snake (Haunted Heart - Justin Time Records 2009)
  4. CD - Steven Richman - Nutcracker Suite (The Nutcracker Suites - Harmonia Mundi 2013)
 
Le Saturn-R est un bon lecteur de CD, sa bande passante est étendue, le rendu des graves est précis, les aigus ne sont jamais ni mordants, ni agressifs. 

Comparé au lecteur Roksan Caspian M2, le Rega distille une sonorité un peu plus mate et naturelle, le haut du spectre possède alors plus de subtilité et de finesse sans une once d'agressivité ce qui n'est pas toujours le cas du Roksan (attention aux câbles). Pour le registre grave, là il n'y a pas photo, les fondations de la construction musicale sont beaucoup plus structurées à l'écoute du Rega. Alors que sur les passages complexes, le Saturn-R propose une image plus holographique, plus réaliste.

Ce qui enchante à l'écoute de la platine Rega c'est le côté très naturel du rendu musical, les timbres (voix, cuivres, cordes...) paraissent vrais et ne lassent jamais malgré peut être une légère coloration type "analogique". L'image sonore est bien construite et la musique communique avec l'auditeur qui n'a jamais à fournir d'efforts pour apprécier les artistes qui jouent rien que pour lui, quelle chance !

Le seul bémol que nous avons constaté lors de ces longues heures musicales et, hormis la coloration type "tube", tout dans le medium, c'est un léger manque de rapidité sur les transitoires. Cela devient flagrant lorsque nous comparons le Saturn-R avec le tout nouveau Marantz SA14s1 qui propose une écoute un brin plus vivante, plus dynamique et plus précise mais à un tarif supérieur.

 

 
Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Sources : Rega Saturn-R
Enceintes : PSB Synchrony One et Vienna Acoustics Mozart se
Câbles de modulation : Studio Connection Reference + RCA
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

Notes :
  Fabrication : 14/20
Image : 14/20

Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 13/20

Allegro Musics

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Allegro Musics

Allegro Musics, tous les jours, toutes les heures, vous propose de découvrir des musiques connues ou inconnues toutes d'une très grande Qualité.

Que vous aimiez la musique Baroque, que vous soyez passionné par le Jazz ou le Blue, que les découvertes de la musique Contemporaine vous passionne, que les musiciens Progressifs vous captivent, vous écouterez Allegro Music avec Passion !

Quelques Rendez-Vous à ne pas manquer :

  • Allegro baroque, un programme des musiques du Xéme siècle au XVIIéme concocté avec Passion par Didier, tous les jours de 9h30 à 12h,
  • Allegro Théma, tous les jours de la semaine de 14h à 17h, un théme particulier, un compositeur à découvrir ou une date à explorer,
  • Allegro News, tous les soirs de la semaine de 17h à 20h15, des extraits des derniers disques que nous avons reçus.

 

Et pour profiter de cela, rdv sur le site de notre partenaire Radio : http://allegromusics.com/

Cabasse Minorca

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Cabasse Minorca

Voici le test des enceintes bibliothèques trois voies Cabasse Minorca. Ces enceintes sont commercialisées à moins de 1.000 euros la paire, elles sont équipées de trois haut parleurs par enceinte : le très fameux coaxial BC10 deux voies (medium et aigus) et un boomer de 15 cm.

Les Cabasse Minorca sont des bibliothèques sont assez imposantes (L130xH400xP280 mm) et apprécient les pieds rigides et stables. Le produit inspire confiance, elles sont relativement lourdes (env. 9 kg pièce) et malgré une finition vinyle, la fabrication est de qualité. Les Minorca sont  aisées à mettre en oeuvre et ne réclament pas d'électroniques puissantes pour s'exprimer pleinement.

Count Basie : CB Express

  • Image : Le Big Band de Count Basie se déploie de gauche à droite de la salle d'écoute, il n'existe pas de trou central. Le seul petit bémol est que le scéne est plus large que profonde.
  • Timbres : La couleur de l'orchestre de Basie est un peu rugueuse, elles manque de chaleur, de rouge et de vert... La contre basse existe mais manque de précision, c'est une remarque qui pourra être généralisée, ici nous sommes bien en face d'enceintes bibliothèques et dès que notre attention se portera sur le grave, nous serons un peu déçus par sa simplification. Dans ce registre l'enceinte joue toujours la même note 
  • Dynamique : Aucun tassement n'est ressenti sur les envolées de l'orchestre. L'enceinte ne se crispe pas, les sons ne se durcissent pas et la musique reste toujours agréable à l'oreille.
  • Transparence : La restitution sonore semble naturelle, de multiples informations fourmillent et enrichissent l'écoute.

Dire Straits : Money for Nothing

  • Image : L'image est stable, tous les instruments sont positionnés avec précision. Rien ne bouge, même si la profondeur est courte, la stabilité, rare sur des enceintes dans cette gamme de prix est alors précieuse.
  • Timbres : Les voix de Knopfler et de Sting sont bien distinstes et nous sont rendues avec vérité. Le son de la guitare de Knopfler est fidèle et les impacts de la batterie, la caisse claire en particulier, sonnent avec franchise et netteté.
  • Dynamique : Belle dynamique, le crescendo introductif est respecté et n'est pas tassé. Bel exploit !
  • Transparence : Même à fort niveau sonore, la musique reste audible et le plaisir est là, certes la ligne de basse est un peu retrait, mais nous oublions rapidement que nous écoutons des bibliothèques.

Michel Jonasz : Le Millénaire

  • Image : Le chanteur est bien en place dans l'aire d'écoute. Sa localisation dans l'espace est stable entre les deux enceintes.
  • Timbres : Les sons électroniques (claviers) sont bien rendus, avec précision, vivacité. Les voix, celles de M. Jonasz et des choeurs, sont belles, bien timbrées, réalistes.
  • Dynamique : Ecoute vivante et agréable. La dynamique originelles semble respectée.
  • Transparence : Comme auditeur, nous écoutons, découvrons, sur cette plage, une profusion de sons bien différenciés, l'écoute est intéressante même si le bas du spectre est un peu écourté et que le haut est un peu simplifié.

Antonio Vivaldi : Les 4 saisons - Estate

  • Image : De suite nous sommes surpris par la platitude de l'image. Le rendu manque de relief. Les plans sonores sont mal définis.
  • Timbres : Les timbres des instruments à cordes sont très simplifiés. l'écoute manque de finesse, de charme, de réalisme. Nous avons vraiment du mal à croire à la véracité des instruments acoustiques (ici des violons baroques) que nous écoutons.
  • Dynamique : Ici, la dynamque est inexistante, tout se situe sur le même plan, un peu comme "L'Image".
  • Transparence : Nous avons l'impression que nous avons cachés les enceintes sous d'épais voiles...

 

CONCLUSIONS

A vous passionnés de musiques acoustiques, nous vous conseillons de passer votre chemin. Sinon, si vous appréciez le Rock, la Pop et la Variété, pour un investissement assez modeste, les Cabasse Minorca, dans un volume de salle de moins de 25 m², proposent une écoute dynamique et vivante sans agressivité.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Marantz PM11s2
Source : Audia Flight CD Three, Marantz NA 7004
Enceintes : Mulidine Cadence
Câble Numérique : Studio Connection Digital Reference+
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : TelluriumQ Black
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 13/20
Image : 12/20
Timbres : 11/20
Dynamique : 11/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 11/20

 

Arcam fmj A19

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Arcam fmj A19
Musiques écoutées :  
  1. Mozart - Symphonie n°40 (disque vinyl - G. Wand, orch. Symph. de Cologne - Musidisc 1981)
  2. Hidden Orchestra : Reminder (Archipelago - 2012)
  3. Sting : Whenever I Say Your Name (DG - 2010)
  4. Tori Amos : Star Of Wonder (DG - 2012)

 

Enfin un nouvel amplificateur stéréo produit par la marque britannique Arcam.
La présentation reste sobre et classique, rien de révolutionnaire en façade si ce n'est l'apparition d'une entrée mini-jack pour les baladeurs. Au dos de l'appareil les connecteurs sont de qualité et nous apercevons une entrée phono bien venue, une sortie préampli et un connecteur servant à alimenter divers accessoires Arcam dont un récepteur Bluetooth ou un DAC par exemple.
A la première écoute, ce qui étonne pour un ampli stéréo ARCAM c'est la vivacité, finies les écoutes ternes et sans vie...

Le premier mouvement de la 40éme de Mozart dans la très belle interprétation qu'en a donné Günter Wand et son orchetsre de Cologne, nous procure une écoute vinyle neutre, rapide et franche avec un très légére mise en avant du haut du spectre sonore ce qui nous donne l'impression d'entrapercevoir de nombreux détails jusqu'alors noyés dans la nasse.
Pour poursuivre les écoutes et pour tenter d'entraver cette remontée dans les hauts médiums je me résignais alors à changer et les enceintes et les câbles. Pour les enceintes, je jetais mon dévolu sur les nouvelles colonne Boston M250 et pour les câbles sur des Argento qui, je le savais, avaient tendance, dans ce modèle, à calmer le haut du spectre sonore. 
Et j'écoutais la superbe interprétation de "Whenever I say Your name" que donna Sting en concert à Berlin il y a deux ans. Malgré toutes mes précautions, le haut du spectre sonore est toujours légèrement détaché et mis en avant, cela risque vraiment d'être fatigant sur le long terme. L'image sonore rendue est, quant à elle, plus large que profonde mais reste assez réaliste, même si, ici, l'orchestre symphonique se fait très discret, plus discret que lors de l'écoute de ce même titre sur un système plus haut de gamme.

Cet amplificateur ARCAM FMJ A19 posséde de nombreuses qualités, précision, dynamique, vitalité mais malheureusement possède également quelques défauts. Les futurs acquéreurs devront faire très attention aux câbles et aux enceintes qui lui seront connectés.


Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Arcam fmj A19
Sources : Marantz SA Pearl Lite et platine vinyle Roksan Radius 5 mkII (Sumiko Blue Point 2)
Enceintes : Aurelia Magenta et Boston M250
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius
Notes :
Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 15/20
 
 

Boston M250

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Boston M250
Lorsque j'ai vu pour la première fois, sorties du carton dès leur réception, les Boston M250 dans leur finition noire laque piano, j'ai estimé le prix des ces enceintes à beaucoup plus que les 1.499 € la paire suffisant à les acquérir.
Allions nous être également enchanté par l'écoute de ces produits japonnais, conçus en Europe et fabriqués en Chine ?
Les Boston M350 se présentent sous la forme de colonnes étroites haute de 98 cm, elles sont de type deux voies et sont équipées d'un tweeter à dôme souple EWB de 25 mm et de deux woofer de 133 mm.
 
 
Musiques écoutées :  
  1. Debussy - La Cathédrale Engloutie (Krystian Zimerman - DG 1991)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Marillion : Sugar Mice (Enregistrement Live - EMI 15-06-1994 Warsaw)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)
 

Pour "tester" ces superbes colonnes, j'ai écouté les mêmes titres que lors du test de leur grande soeur les Boston M350. Si nous devons comparer, pour faire rapide, les M250 font tout moins bien, la bande passante est moins étendue surtout dans les graves, le medium est moins riche, l'image plus étroite... Tout cela est bien compréhensible, ces colonnes sont nettement plus abordables, mais alors comparées à la concurrence, dans cette gamme de prix comment se positionnent ces petites Boston ?
Quelques modèles d'enceintes colonnes reconnues comme musicales dans cette gamme : Rega RS5, Mulidine Bagatelle, Neat acoustics Motive 2.
Notre Boston M250 peut se comparer sans aucune honte aux Rega et Mulidine, par rapport à ces deux modèles, la Boston est plus homogène et retranscrit une bande passante plus large avec, à chaque fois beaucoup plus de précision et de souplesse dans les aigus et de modulation dans les graves, seuls les timbres sur des musiques acoustiques pourront paraître moins subtils. Par contre l'anglaise Motive 2 apportera une écoute plus Haut de Gamme, plus riche en informations et plus vraie dans la reproduction des timbres.

En conclusion, les Boston M250 sont de bonnes enceintes colonnes idéales pour l'écoute des musiques modernes, variétés, rock, pop, techno... Elles sont assez vives, précises et retranscrivent une vraie image sonore. Associées à un bon amplificateur, ici le Roksan Kandy II, elles vous procureront de longues heures de plaisirs musicaux.

 
Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Roksan Kandy II
Sources : CD AVM CD 3.2
Enceintes : Boston M250
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius
Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 13/20
Timbres : 11/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 11/20 
Qualité/Prix : 13/20
 
 

Aurelia Saphira

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Aurelia Saphira

Lu sur le forum HomeCinema-Fr.com :

"Bonjour à vous tous,

"Ce message pour vous témoigner de mon achat des enceintes Aurelia Saphira, les colonnes 2 voies à 4 HP medium/graves.
Je tiens également à remercier la boutique Opus 51 de Reims pour la qualité de leurs conseils que j'ai trouvé très pertinents.

Les enceintes sont amplifiées par un ensemble Roksan Caspian M-1 préampli + 2 blocs de puissance mono de 2x100w. Le lecteur CD est un Roksan Caspian M-2.
La première écoute est très prometteuse. Le timbre de ces enceintes est très juste, les enceintes font preuve d'une excellente homogénité des Hautes Fréquences aux Basses Fréquences et chose toujours surprenantes aux vues des petits HP de medium/grave qui la composent, c'est leur capacité à descendre dans les basses fréquences en produisant des basses propres/nettes et tendues. Au fil des premières heures d'écoute, je sens que le phasage se développe, le scène sonore se dessine de plus en plus. Je tien à préciser que lors de mes écoutes en magasin, comparées à des Neat Elite, Mulidine Cadence, les Aurelia Saphira sont les enceintes qui ont représenté la plus large scène sonore. Les enceintes font preuve d'un dynamisme et d'une définition sonore remarquable, idéal pour de la musique rock dans mon cas. C'est un plaisir d'écouter clairement la batterie qui sait faire preuve de présence dans un live tout en distinguant nettement chacun des instruments et surtout en écoutant la voix du chanteur fidèlement reproduite, nous donnant cette impression d'avoir l'artiste en face de soit.

En comparaison, les autres écoutes étaient soit moins détaillées (ex. des Neat Elite) ou soit moins détaillées et moins dynamique (c'était le cas des Mulidine Cadence, trop plate) à mon goût.

Vous l'aurez donc compris, mes première impressions sont basées sur 5 premières heures d'écoute en début de rodage et me plaisent déjà énornément.

Marc"

Heil AMT Aulos Bookshelf

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Heil AMT Aulos

Nous avons écoutés ces enceintes suisses chez Opus 51 dans une pièce de 22 m² et de 85 m3.

 

Musiques écoutées :  
 
  1. Jan Garbarek - Brother Wind March (Twelve Moons - 1992)
  2. The Beatles : While my guitar gently weeps (EMI - 2009)
  3. J. Brel : Les Marquises (Universal - 2005)
  4. G. Mahler : Symphonie n° 2 - Haitink et le CSO  (CSO - 2011)

 

"Bien que connaissant les extraordinaires possibilités du transducteur Heil, nous n'en sommes pas encore revenus de son intégration totalement réussie dans cette enceinte compacte Aulos Bookshelf, avec cet exceptionnel 17 cm. En effet, la clarté, la netteté, la justesse de transcription de cette enceinte fixent de nouveaux critères de musicalité liés à un pouvoir d'analyse hors pair. A écouter de toute urgence, une véritable nouvelle référence est née dans cette catégorie (2.100 € ttc la paire)... Un véritable concentré d'énergie et de justesse musicale" (Stereo et Images - Avril 2011)

LE TEST :

Ecoute en tout point assez exceptionnelle à la hauteur de la réputation de ces formidables enceintes bibliothèques.
Après avoir tâtonné quant à l'amplificateur à utiliser, avec le Roksan on arrive à une impression de transparence ahurissante et à une rapidité tout à fait inattendue, le tout avec une très grande musicalité.
Je suis vraiment emballé par l'écoute que je viens de réaliser ce matin...
A découvrir !

La Heil AMT Aulos  propose une écoute enveloppante, un peu "tranquille" manquant peut être un brin de vie et encore cela dépend des électroniques qui la servent.

Les timbres sont somptueux, les voix, les cordes, les cuivres et les vents sont retranscrits de main de maître, nous avons l'impression de déguster des enceintes, dans ce domaine très Haut de Gamme. Les percussions sont rapides et franches, naturellement l'infra grave est absent mais il est plaisant de constater que le fabricant n'a pas voulu "boursoufler" son enceinte en exagérant le haut grave comme c'est trop souvent le cas sur les bibliothèques dans cette gamme de prix (Dynaudio, Athom, mais ce ne sont que des exemples...).

Comment obtenir une image réellement holographique avec ces enceintes ? Nous avons assez lontemps tatonné avant de trouver l'emplacement idéal dans la salle d'écoute, elles furent positionnées à 50 cm des murs arrières et à environ 80 cm des murs latéraux. Nous avons trouvé qu'il était préférable qu'elles ne soient pas trop éloignées des murs arrrières afin que le medium et l'aigu puissent "rebondir" sur celui ci et nous procurer une vraie profondeur dans l'écoute des enregistrements qui possèdent cette qualité (voir le 2éme de Mahler par Haitink et le CSO).

Nous pensons que les Aulos sont de superbes enceintes pour les amoureux de Jazz plutôt intimiste, les Trio piano, contrebasse, batterie ou avec voix sont rendus avec toute leur somptuosité. Un réel bonheur. De meme les musiques Baroques ou Musiques de Chambre sont à leurs affaires maintenant si vous n'écoutez que du Symphonique post romantique, des Big Band ou du Métal passez alors votre chemin.

 

Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Roksan Caspian M2
Lecteur de CD : Roksan Caspian M2
Câble de modulation : Studio Connections Monitor XLR
Câble Haut Parleur : TelluriumQ Black (bi-câblage)
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius
Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 14/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 13/20

Onix A55 mkI

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Onix A 55 mki

En 1979, en Angleterre, Capital incontestée de la Haute Fidélité en Europe, naquit une entreprise dédiée à l'élaboration et à la fabrication d'éléments Haute Fidélité. Son nom : ONIX. Tout débuta avec la commercialisation d'un étage de pré-amplification pour cellules MC et le succès fut au rendez-vous.
Les années s'écoulèrent, en 1991 Onix devînt une filiale de la célèbre marque Rogers, créateur des mythiques enceintes LS3/5a utilisées par la BBC. Et patatras... Des années très difficiles pour la Haute-Fidélité s’installèrent sur le monde et le groupe, en 1997, fut acquit par un conglomérat taïwanais qui essaya de réanimé les mourants sur les flammes de l'autel du commerce asiatique,
En 2008, Francesco Pace, avec enthousiasme, décida de relancer la marque Onix en Europe et participa à l'élaboration de nouveaux produits que nous découvrons désormais en France.
L'amplificateur intégré stéréo a55 nouvelle mouture appartietn à la série "Debut" du constructeur. Son tarif à environ 1.200 euros en fait un intégré polyvalent et apte à associer avec de nombreuses enceintes (triangle, Focal, Cabasse, B&W...)

Spécifications techniques :

Conception interne : Double mono
Composants : Transistors de puissance Sanken / Condensateurs Nichicon Gold Tune (2x10 000uF/63v) / Transfo toroïdal "Piltron" 300VA
Puissance : 2x55 Watts RMS sous 8 Ohms / 2x100 Watts sous 4 Ohms
Rapport Signal/Bruit : >88 dB
Bande passante : 10 Hz - 30 kHz
Entrées Audio : RCA (x5, dont une phono MM)
Sorties Audio : RCA / Casque
Sortie Haut-Parleurs : 1 paire d'enceintes
Télécommande : Télécommande fournie
Dimensions (L x H x P) : 430 x 372 x 91 mm
Poids : 9 kg

 

Pour évaluer les qualités musicales de cet amplificateur, nous l'avons comparé à deux amplificateurs phares du marcjé, situées dans la même gamme tarifaire : le Roksan Kandy II  et le Arcam fmj A19.

En avant la musique...

 

Musiques écoutées :  
  1. CD - Bill Frisell - Revolution (all we are saying... - Savoy Jazz 2011)
  2. CD - Christy Baron - Got to Get You Into My Life (Champagne & Songs - Inakustik 2010)
  3. CD - H. Gregson-Williams - The Battle of Kerak (Kingdom of Heaven - Sony 2003)
  4. CD - Joe Jackson - Fool's in Love (At the BBC - Spectrum 2008)

 

Il y a quelques semaines nous testions, pour ce même blog, l'amplificateur stéréo Onix A65, Diapason d'Or 2013, nous ne sommes pas perdus. Cet amplificateur Onix A55 mki dont les principaux composants sont similaires, appartient à la même famille : vivacité, qualité des timbres et "joie" à transmettre la musique. Tout est présent, cela est une très bonne nouvelle car si vous possédez des enceintes relativement faciles à mettre en oeuvre cet amplificateur semble être construit pour vous.
 
Il y a trois ans le guitariste américain de jazz, Bill Frisell comettait un album de reprises des "tubes" des Beatles, façon jazz, country et blue. La chanson ici écouté "Révolution" est légérement moins rock que l'original mais reste tout de même assez vive et permet surtout de tester la rapidité de l'amplificateur et sa capacité à reproduire les transitoires (attaques des cordes de la guitare par exemple) et de ne pas s'essoufler sur la ligne de basse (basse et grosse caisse). Bravo à Onix, tout comme son grand frère l'Onix A65, l'Onix A55 mki délivre des basses précises, profondes, sèches et rapides, un vrai plaisir à entendre, la guitare électrique de Frisell est réaliste et l'image sonore assez large reste stable quelque soit la complexité du message à retranscrire.
 
Restons avec les Beatles et la reprise acoustique de "Got to get into my Life" interprétée par Christy Baron et enregistrée par les frères Chesky. Les enregistrements réalisés par ces deux américains sont exemplaires quant à la dynamique restituée et aux timbres enregistrés. Grace à l'amplificateur Onix A55 mki nous profitons de la richesse des timbes des instruments (piano, basse, batterie) et des qualités vocale de cette chanteuse trop méconnue.
 
La Bande Originale du Film Kingdom Of Heaven nous conduit de l'Occident à l'Orient à l'époque des croisades, au XIIéme siècle. De l'orchestre symphonique, au luth oriental (oud) en passant par les choeurs, tout est mis en oeuvre pour nous plonger dans cette grande épopée à la rencontre de Saladin le Grand. Notre amplificateur Onix A55 mki sait se faire oublier et laisse place à la musique qui, ici, écoutée à fort volume (sur cet enregistrement les écarts de dynamique sont très importants), envahit le salon et nous permet le voyage au travers ce roman musical. Un grand moment d'émotion ! Contrairement à de nombreux amplificateurs dans cette gamme de prix, l'écoute de l'Onix n'est jamais fatigante, les timbres restent naturels et la dynamqiue n'est jamais tassée. Sur les passages très complexes (grand orchestre + choeurs) toutes les strates de la musique restent parfaitement lisibles.
 
Certains enregistrements réalisés par la BBC sont aussi impressionants que ceux réalisé par FIP en France, c'est peu dire. Sur ce mid tempo de Joe Jackson, l'amplificateur intégré Onix A55 mki impressionne de par sa dynamqiue et sa vitalité. Le grave est abyssal mais précis, les aigus ne sont jamais métalliques et le mediums est respecté. Ce qui nous donne une vérité musicale plausible et agréable à écouter, respectant le travail des ingénieur du son.
 
Si cet amplificateur avait eu un tarif inférieur, environ 1.000 euros, sa note rapport Qualité/Prix eut été de 19/20. C'est peu dire que nous l'avons apprécié. Nous avons retrouvé à son écoute toutes les qualités de son grand frère, le renomé Onix A65 : neutralité, dynamique, vivacité, respect des timbres, bonne tenue des enceintes. La différence entre ces deux amplificateurs se fait principalement au niveau de l'alimentation et de l'esthétique, la finition du A65 est nettement plus luxe.
 
Maintenant c'est à votre tour de découvrir ce magnifique produit conçu en Occident et fabriqué en Orient.
 
 
Le Système d'écoute :  

Amplificateur : ONIX A55 mki
Sources : lecteur de CD Onix CD15a
Enceintes : Xavian Delizia, Boston M250
Câbles de modulation : Studio Connection Monitor 
Câbles HP : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Notes :

Fabrication : 13/20
Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 17/20

Neat Acoustics

Boston M350

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Boston M350

Boston acoustics est une entité du groupe D+M (Denon et Marantz) qui conçoit des enceintes depuis de très nombreuses années. En 2011 apparu sur le marché une nouvelle gamme de produits, baptisée "Serie A", aux qualités acoustiques certaines mais aux finitions parfois limites. Malgré ce défaut la bibliothèque A26 s'est vue, l'an passé, décerner un Diapason d'Or fort mérité.
Cette année nous découvrons une gamme plus Haute Gamme dénommée "Serie M". Le fleuron en est la colonne référencée M350, équipée de 6 haut parleurs, que nous testons ici.


Musiques écoutées :  
  1. Debussy - La Cathédrale Engloutie (Krystian Zimerman - DG 1991)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Marillion : Sugar Mice (Enregistrement Live - EMI 15-06-1994 Warsaw)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Depuis des semaines et des semaines, à la maison, j'ai le droit, sous les doigts quelquefois maladroits de mon épouse aux « Petits Nègres » de Claude Debussy, ici pour « faire » sérieux j'ai décidai d'écouter la Cathédrale Engloutie dans l'une des plus belles versions que je connais. Les Boston M350 sont étonnantes de vérité, de dynamique et de précision, dans cette gamme de prix, à ce jour je n'ai pas encore entendu plus performant. Le grand piano Steinway, sous les doigts de K. Zimerman, sonne vrai sans limite dans les graves et avec beaucoup de précision dans les aigus. Les marteaux frappent les cordes qui vibrent en harmonie afin de nous rendre un piano de concert dans toutes ses dimensions.
L'enregistrement de certains Gospels américains par Louis Armstrong représente un test meurtrier pour les enceintes acoustiques. La prise de son ne leur facilite pas la tache, ici la trompette nous rappelle qu'elle appartient à la famille des Cuivres. Les Boston M350, comme les Vienna acoustics il y a quelques jours, voir le test ci dessous, imposent à la trompette une couleur légèrement décalée par rapport à la vérité, les haut parleurs conçus en polyprpylène ajoutent aux timbres naturelles de la musique leurs propres couleurs, et a priori je suis assez sensible à ce défaut.
A l'écoute du titre « pleplum » de G. Manset, les M350 sont à leur affaire. Le magnifique travail studio est rendu avec toutes ses subtilités, l'image est stable et les enceintes disparaissent de la salle d'écoute, nous restons en tête à tête avec le créateur et ses musiciens. Le seul petit reproche que je pourrais énoncer concerne la relative, la très relative, lenteur des haut parleurs, les Boston n'atteignent pas la célérité des Aurelia mais se placent tout de même dans le peloton de tête des enceintes à moins de 3,000 euros la paire.
En 1989 le chanteur fondateur charismatique Fish quitte le groupe qu'il a fondé 10 ans auparavant, Marillion. En 1994, cela fait maintenant 5 ans que Steve Hogarth a pris la place laissée vacante. Il a eu du mal à s'imposer auprès des fans mais en ce jour de juin le fantôme disparaît à tout jamais, la reprise de Sugar Mice, composition emblématique de Fish, est somptueuse et criante de sincérité. Les Boston M350 retranscrivent les ondes spéciales de ce soir de printemps, à Varsovie. Le système Haute Fidélité laisse place à l'émotion musicale.
L'introduction de la troisième symphonie de Gustav Mahler interprétée par le somptueux Orchestre de Chicago dirigé par B. Haitink représente un défi pour un système Haute Fidélité. Il y a quelques mois, dans un auditorium de l'Est parisien, j'ai pu tenter l'écoute de cette œuvre sur un système sans prix, c'est à dire plus de 100,000 euros, et ce fut catastrophique. Ici le système s'en sort plutôt pas mal, l’œuvre peut être écoutée dans sa totalité, sans désagrément important, rapidement nous nous habituons à la très légère coloration imposée par les enceintes et profitons d'une image exceptionnelle pour un système de ce prix.

Qui aime bien châtie bien. Dans leur gamme tarifaire, les Boston M350 peuvent prétendre au podium. Ce sont des enceintes très polyvalentes, aussi à l'aise dans la reproduction d'une grande masse orchestrale que dans les riffs les plus déchaînés de nos rockeurs préférés. Elles tiennent la dragée haute aux références que sont les Mulidine Allegretto ou les Monitor Audio GX200 par exemple, seules peut-être, les Aurelia Ambera peuvent leur en remontrer sur la vitesse des impacts et la justesse des timbres.

 

Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : AVM a5.2
Sources : CD Roksan Caspian M2
Enceintes : Boston M350
Câbles de modulation  : Studio Connections Refrence +
Câbles HP  : Studio Connections Reference + (bi cablage)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes :
  Fabrication : 4.50/5
Image : 4.25/5
Timbres : 3.75/5
Dynamique : 4.25/5
Transparence : 4.25/5 
Qualité/Prix : 4.50/5

 

Aurelia Cerica

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Aurelia Cerica

Les Aurelia Cerica sont des enceintes de type "bibliothèques" élaborées en Finlande appartenant à la famille XO. Elles sont commercialisées, en France, au prix de 3.990 € ttc la paire, pieds compris.

Ce sont des enceintes 2 voix, bass-réflex, évent arrière devant être prositionnées à environ 40 cm du mur arrière afin d'obtenir une écoute aérée et naturelle. Ces "étranges" objets ont été testés avec diverses électroniques afin de nous construire une opinion quant à leurs possibilités et qualités musicales. Pour ce test nous avons choisi le "petit"amplificateur intégré de la gamme Premium de Marantz, électroniques trop méconnues des audiophiles mais de grande qualité et au rapport Qualité/Prix très étonnant (1.990 € ttc).

Count Basie : CB Express

  • premier point, on oublie l'infrabasse, ces enceintes sont données, par le constructeur, descendre à 40 Hz à -3dB, c'est ce qu'elles produisent. C'est à la fois une qualité car cela permet de les placer plus facilement dans une pièce de taille "normale" et un petit défaut pour qui désire fendre le béton...
  • les basses sont rapides, précises et physiques, les Aurelia Cerica distillent une écoute réellement "Live", rapidement le pied bat la mesure... C'est vraiment bon signe,
  • dès l'arrivée des Cuivres la scéne sonore s'étage devant l'auditeur et les enceintes disparaissent réellement. La batterie est positionnée bien au centre légérement sur l'arrière et les solistes enregistrés un peu ping-pong arrivent sur le devant de la scène pour produire leurs soli.
  • par contre, gare, ces "bibliothèques" ne pardonnent absolument rien et si l'enregistrement est un poil dur, les duretés apparaîtront comme ici sur certains tutti orchestraux.

Conclusions :

Sur tous les types de musiques ces Cerica s'imposent commes des enceintes vivantes, neutres et dynamiques. Certes elles ne plairont pas à tous les audiophiles mais les mélomanes apprécieront le fait que ces bibliothèques s'effacent complètement derrière la musique et laissent place à l'émotion.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Marantz PM15s2
Source : Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Aurelia Cerica
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : Studio Connection Reference+
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 16/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 18/20

 

Coda Csib

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Coda CsiB

Il était une fois, un mélomane, un brin audiophile, qui comme quête absolue, s'était fixé la recherche de l'amplificateur idéal... Durant de longues heures d'écoute, parfois déplaisantes, il explorait ce qui lui passait par les oreilles, le chemin parcouru était recouvert d'embûches... Un désert... mais, un beau matin de décembre 2011, le graal à l'horizon, brillait. Mon chemin s'achevait, je m'installais et j'écoutais. La 5éme symphonie de G. Mahler irradiait l'auditorium, puissance, précision et délicatesse. Emerveillement !

Le Coda CSib est un amplificateur intégré d'origine américaine, pesant près de 25 kg, d'une finition irréprochable (pour des électroniques américaines), il développe environ 300 watts par canal sous 8 ohms et est doté entre autre d'une entée symétrique et de deux paires de sortie pour enceintes. Pour résumé, en praticité, il possède tous les éléments qu'un audiophile peut attendre d'une telle électronique. Mais le plus important, me semble-t'il, c'est sa musicalité et là, quelques écoutes attentives vont nous révéler un grand nombre d'informations.

Brunos Coulais : Himalaya - Norbu

  • scéne sonore d'une ampleur incomparable, aussi large que profonde avec un très grand respect de la phase acoustique (mon dada),
  • basses et infra-basses rapides et définies avec beaucoup de modulation, l'aisance de l'amplificateur dans ce registre est évidente. Nous avons rarement entendu cela et dans tous les cas jamais sur un amplificateur de ce tarif. C'est exceptionnel.
  • beau médium, les voix sont vraie avec une mise en place dans l'espace très cinéma 3D.

Gustav Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink + CSO)

la dynamique est ici, à l'image de l'oeuvre, titanesque. Elle n'est jamais tassée et les mircro-informations sont rendues avec beaucoup de subtilité (merci au filtre Isotek)

  • les timbres  (cordes, bois, cuivres, vents et voix) sont, me semble-t'il, très fidèles. Aucune fatigue, même ici après 90 minutes d'écoute, intensive n'est ressentie... Dans la foulée on peut sans déplaisir passer à la quatrième symphonie 
  • l'image est holographique, la phase acoustique est admirablement bien respectée... Nous avons vraiment l'impression d'assister à ce superbe concert captée dans la superbe salle de l'Orchestre Symphonique de Chicago.

Johann Cristoph Bach : Lamento (Carlos Mena - P. Pierlot + Ricercar Consort)

  • Au niveau de la dynamique, sur ce superbe enregistrement du à l'éditeur français Mirare, le CSib est particulièrement habile à dissocier toutes les lignes méodiques. Carlos Mena est physiquement présent, pour une fois, le chanteur est palpable et réel. Chaque instrument est à sa place. Les transitoires sont rapides, démarrent et s'éteignent sans hésitation.
  • Tout est vrai, les instruments sonnent comme ils doivent sonner. Le spectre sonore reproduit est très large, avec un grave dense, bien structuré et parfaitement tenu (les contrebasses sont splendides). Le medium est consistant et l'aigu est charnu, minéral et d'une extrême fluidité.
  • la scène sonore est très bien structurée. L'image se matérialise sans artifice, avec natuel. C'est une écoute charnelle et juste à laquelle nous invite le Coda CSib.

Spock's Beard : Feel Euphoria - The Bottom Line

  • ici la ligne de basse, claviers et guitares, nous est proposée avec une autorité, une fermeté à vous coller "les yeux au fond des orbites" tellement l'impression de pression acoustique est omniprésente grâce à un contrôle des haut-parleurs graves qui ne ne sont que rarement à pareille fête.
  • le battement de la baguette sur la caisse clair sonne vrai, la guitare est d'une netteté dans son détourage, d'une vérité dans ses variations de hauteurs de timbres... Ici les timbres sont délivrés avec véracité et sans complaisance. Cet amplificateur respecte la Musique.
  • La puissance du suivi rythmique a de quoi enterrer des amplis trois fois plus onéreux. Le moins que l'on puisse écrire est que cela ne traine pas, ça balance naturellement.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Coda CSiB
Sources : Rega Isis (pour les CD), Marantz SA11s2 (pour les sacd), Olive 4 HD (pour la musique dématérialisées)
Enceintes : Aurelia Graphica, Odyssée Acoustic Anaconda
Câble de modulation : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Câble HP  : Studio Connections Refernce +, Tellurium Q Graphite
Filtre secteur : Conditionneur Isotek Sigmas + Isotek Syncro

Notes :
Fabrication : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 16/20
Image : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 14/20

Project Stream Box DS

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Project Stream Box

La Project Stream Box est un lecteur réseau équipé d'un convertisseur Numérique vers Analogique (DAC) capable de décoder les différents formats audio jusqu'au 24/192.


Elle est équipée de 2 entrées USB, du Wi-Fi et d'une connexion RJ45 afin d'être reliée à un réseau informatique permettant entre autre d'extraire des données audio d'un ordinateur ou d'un NAS (disque dur réseau). Naturellement, comme tous les appareils de ce type, elle permet de "recevoir" toutes les radios Internet. Son prix est de 769 € ttc. Son principal concurrent est le lecteur réseau Marntz NA7004, plus polyvalent que cette "Box" qui ne possède aucune entrée numérique spdif.

A l'écoute suite aux différents articles lus sur le web, en particulier l'article Qobuz (ici), la déception fut réelle. En bref, ce produit ne m'a jamais fait ressentir l'émotion contenue dans la Musique. Les détails reproduits sont multiples, mais jamais ne fusionnent pour rendre le discours musical cohérent. La dynamique m'a semblé légérement tassée et l'image sonore manque de profondeur, est-ce du à un manque dans le bas grave ?

Par contre si vous associez ce produit à un bon DAC (convertisseur numérique vers analogique) alors il fournira le meilleur de lui même, c'est à dire, il vous offrira une navigation souple et agréable comme client DLNA, et exploitera avec grande qualité tous les fichiers stockés sur un NAS ou sur un ordinateur déporté.

Il ne reste pour Project qu'à nous créer un produit similaire sans convertisseur à un prix un peu plus modéré.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Euphya Alliance 280 + alimentation
Source : Project Stream Box
Enceintes : Aurelia Magenta, Legacy Studio HD
Câble Numérique : Studio Connection Digital Reference+
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : Studio Connections Reference +
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 12/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20

 

 

Xavian XN 125 Junior

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Xavian XN125

"L'harmonie est la combinaison judicieuse de divers éléments afin de créer un Tout. Nos créations sont en constante évolution et amélioration afin de poursuivre la conquête de la Musique. Le souci maniaque du détail démontre la passion que nous avons de notre travail. Depuis 1995, notre mission est de construire des enceintes acoustiques d'un très haut niveau d'exigence, utilisant des matériaux et composants d'origine italienne ou scandinave. Nous avons, maintenant, la chance que nos produits soient distribuées et appréciées dans le monde entier." (Roberto Balertta, fondateur de la marque Xavian)


Xavian XN125 Junior se présente comme une enceinte bibliothèque de taille et volume modeste (285 x 180 x 275 mm). Elle est équipée de deux haut-parleurs de marque Scan-Speak, un basses/madium de 15 cm conçu en collaboration avec la société Xavian et un tweeter "Ring Radiator" qui combine les avantages des technologies à dôme et "planar". Leur finition en vrai placage bois est exemplaire. Ces enceintes sont fabriquées à la main, par des artisans, en République Tchèque


Spécifications techniques :

Systeme 2 voies accordée en bass-reflex
Cabinet  : 22 mm MDF fait main doublé d'une absorption bitume
Bande passante (-3 dB dans l'axe) : 49 - 30000 Hz
Connecteurs : 1 paire acceptant câbles nus, fourches et bananes exclusivité XAVIAN
Impédance nominale : 4 ohms
Fréquence de crossover (entre les deux hp) : 2600 Hz
Sensibilité ( 2V / 1m) : 86 dB
Puissance d'amplification recommandée : 30 - 120 W
Poids : 8 kg
Prix : environ 1300 euros la paire
Distributeur : Exclusive Audio (http://www.exclusive-audio.com/xn-series/30-xavian-xn-125-junior-la-paire.html)

 

Musiques écoutées :  
  1. HD - Muse - Survival (The 2nd Law - Sony Warner Bros 2012)
  2. CD - Lana Del Rey - Video Games (Born to Die - Universal 2011)
  3. CD - Bob Kindred - Dos Gardenias (Nights of Boleros and Blues - Venus Records 2007)
  4. CD - A. Vivaldi - Cantate RV 671 (L'Astrée - Laura Polvrelli - Opus 111 2000)
 
 
Eliminons de suite le problème lié à toutes les enceintes bibliothèques, l'infra-basse ; comme il se doit il est absent, les lois de la physique sont incontournables mais... Xavian a pensé à vous, les inconditionnels du Grave, un caisson existe pour palier à cet inconvénient. Voilà c'est dit !
 
Pour entamer ces écoutes du dimanche après midi, afin d'éloigner la sieste, montons le volume... encore un peu plus fort et écoutons la version Haute Définition de la chanson Survival (hymne des JO londoniens) du groupe Muse. Contrairement à ce que nous avons entendre ou lire, le travail studio effectué sur cet album est extraordinaire (à prendre au sens propre du mot, c'est à dire hors du commun), et les Xavian XN 125 Junior nous font profiter de toutes ces heures de travail planté derrière un ordinateur afin de construire une cathédrale sonore, tous les détails, toutes les infimes scultures sont reproduits, rien ne dépasse d'un millimétre, toute chose possède son espace. L'écoute est vraiment bluffante, les yeux clos, le matériel Hi-Fi disparait et nous baignons dans l'univers sonore des anglais.
 
Maintenant 4:42 minutes de sensualité à l'écoute de la chanson Video Games interprétée par Lana Del Rey. Sa présence est évidente, sa voix, son corps envahissent notre sphére d'écoute, les Xavian XN 125 ont disparu et seuls restent Elizabeth Woolridge Grant et moi...
 
Le saxophone de Bob Kindred et la contrebasse de Boris Kozlov introduisent se magnifique théme qu'est "Two Gardinias". Les timbres sont justes, l'image est superbe, nous nous croyons avec eux dans le studio, ensuite arrivent avec finesse le piano de John di Martino et les cimbales puis les toms de Horacio Hernandez. Le quartet est au complet, la musique swingue. Bizarrement c'est à l'écoute de ce type de musique que la limitation dans le grave des enceintes bibliothèques ce fait le plus ressentir, nous aurions souhaités une contrebasse un peu plus amples, plus généreuse, certes à l'écoute, ici elle reste contrebasse mais il lui manque, peut être cette "rondeur" qu'eut apportée l'infrabasse, d'où le caisson Xavian Basso
 
Voix féminine de mezzosoprano, clavecin et théorbe, voilà l'instrumentation de la Cantate RV 671 de A. Vivaldi, simple et compliquée pour un système Haute Fidélité. La basse continue composée de deux instruments à cordes pincées doit être lisible et précise et la voix doit rester naturelle même dans ses forte, l'aigu ne doit jamais vriller comme il arrive trop souvent à l'écoute de mauvaises enceintes. Les Xavian XN125 Junior sortent toutes auréolées de gloire de ce test, non seulement les timbres brillent de véracité, non seulement les instrumentistes emplissent l'espace sonore mais en plus l'auditeur prend beaucoup de plaisir et ressent énormément d'émotions à l'audition de cette belle oeuvre du prêtre roux. 
 
Xavian XN125 JuniorLes Xavian XN125 Junior se révélent être d'excellentes enceintes bibliothèques. Elles en remontrent à des concurrentes beaucoup plus onéreuses, je ne citerais pas de nom pour ne vexer personne . La linéarité de la reproduction de la bande passante est remarquable, aucun registre n'est accentué, nous ne ressentons pas ici la fameuse bosse des 150-200 Hz tant entendue et destestée et qui entache régulièrement l'audition des enceintes bibliothèque afin de donner l'impression au naïfs mélomanes que la petite enceinte retransmet un grave, bien sûr dans ce cas un faux grave, abyssal. Les timbres ne sont jamais mis en défaut, nous avons écouté des concertos de Vivaldi pour flutes, bassons, cors et hautbois, les instruments cuivre, bois et vents étaient d'une grande fidélité, similaire à ce qui peut être entendu en concert.
 
Robertto a, ici, commis un vrai petit chef d'oeuvre. Comme toute bonne enceintes ces Xavian réclament et méritent de bonnes électroniques et de très bons câbles d'une neutralité absolue.
 
 
 
Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Lector WM200
Sources : ONIX CD15a
Enceintes : Xavian XN 125 Junior + pieds Xavian
Câbles de modulation : Studio Connection Monitor 
Câbles HP : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Notes :

Fabrication : 16/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 17/20

Aurelia Magenta

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Aurelia Magenta

Les enceintes Aurelia Magenta se présentent comme de petites bibliothèques dont les dimensions (30 cm de haut sur 15 cm de large pour une profondeur de 26 cm) inférieures à celles d'une feuille standard A4 en font un objet très facile à positionner dans une pièce telle un bureau, une chambre ou même un salon ou un séjour. Le tout est de leur trouver de beaux pieds bien stables d'une hauteur d'environ 70 cm pour les exploiter dans leur entière potentialité. Sinon question connectique, là aucun problème les fiches mono câblage au dos des enceintes acceptent les bananes, les fourches ou les câbles "nus"... Les bananes, en magasin, ont notre préférence.

Je gardais le meilleur pour le fin, c'est enceinte en finition peinture sont proposées à moins de 900 euros la paire même si elles proviennent de loin (Finlande).

A la suite d'un rodage assez long (150-200 heures) nous avons pu effectuer nos écoutes habituelles.

J.S. Bach : Concert Brandenburg n°5 - Akademie für Alte Musik Berlin

  • Première constatation, la spatialisation est impressionnante. L'orchestre est avec nous dans la pièce d'écoute, tous les instruments possèdent un emplacement précis et stable avec beaucoup d'aération autour de chacun d'eux,
  • Les timbres semblent juste, la flûte est en bois c'est certain, elle monte haut mais n'est jamais dure. Les cordes basses sont précises et rapides, le violon est bien un instrument ancien mais ne sonne pas comme un crin-crin comme c'est souvent le cas sur des enceintes de cette gamme.

A. Bashung : Suzanne

  • Image impressionnante avec un vrai rendu 3D très stable, Bashung est bien centré et ne bouge pas. La voix du chanteur est très aéré et respire donc très librement sans contrainte d'aucune sorte
  • La ligne de basse est franche et précise avec une belle présence malgré la taille « ridicule » de ces enceintes bibliothèques

Count Basie : CB Express

  • La spatialisation du Big Band exceptionnelle, les musiciens sont positionnés très au delà des enceintes tant en largeur qu'en profondeur.
  • Grand respect de la phase acoustique
  • Même si au début du morceau l’infra-basse est absente (comme sur la très grande majorité des enceintes) le reste de la bande passante est bien rendue avec une présence saisissante.
  • Les timbres sont respectés sans aucun apport d'une once de chaleur (absence d'harmonique de caisse) mais sans aucune froideur, ils restent, finalement très naturels.

Fish : Circle Line

  • Malgré la grande complexité de ce titre du dernier album en date de Fish avec des guitares saturées et une batterie très présente le tout sur une ligne de basse profonde, les Magenta ne paniquent pas et restent très précises et détaillées, et tout cela sans aucune dureté,
  • Ecoute presque physique, c'est vraiment étonnant comparé à des Athom GT1 par exemple, je trouve les Aurelia bien plus vivantes et ouvertes et précises.

Mozart : Requiem (J. Savall)

  • Tout est là à la bonne place sans aucune dureté avec des timbres bien ciselés et diversifiés. Le chœur est reproduit dans son ensemble, l'orchestre est vivant et dynamique, les solistes sont devant nous chacun à une place bien déterminée.

A la lecture de ce bref test d'écoute vous comprendrez aisément que je suis tombé sous le charme de ces enceintes qui pour un budget serré proposent une écoute de grande qualité.

Les Finlandais d'Aurelia ont ici produit un remarquable travail... Si le reste de la gamme est à ce niveau cela promet beaucoup !

 

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Moon I 1
Source : Rega DAC
Enceintes : Aurelia Magenta
Câble Numérique : Studio Connection Digital Reference+
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : Studio Connection Monitor
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 13/20
Image : 16/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 17/20

 

 

 

Neat acoustics XL6

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Neat acoustics XL6

(Lu sur le forum HCFR). Pour une fois je vais laisser un client s'exprimer. Grand merci à lui :

"Un petit compte-rendu d'écoute des Neat Ultimatum LX6, bien sûr chez Opus 51. Je tiens à souligner la qualité de l'accueil de Frédéric (Baussart) ainsi que des conditions d'écoute (dont pourraient s'inspirer plusieurs magasins).
Système: lecteur Cd Arpège d' Art et Technologie , ampli Karan KI180, câble modulation Melody de Patrick (Planeurventus sur le forum), câbles HP Abbey road en bi-cablage.

Cette écoute est la Xème d'une liste déjà fournie (Kef 205, BW 802, 803, JM Lab 1038, Atohm GT3, ...) afin de remplacer mes Proac D38.

Après quelques instants de chauffe, les choses sérieuses commencent. Les CD écoutés: Tableaux d'une exposition, Inessa Galante, Wynston Marsalis, Rodrigo et Gabriela.

Ce que je retiens d'abord, c'est une scène sonore bien large, avec un grande aération: la musique respire, chaque instrument est bien localisé et aucun n'est caché par les autres. Les voix paraissent naturelles et ont une réelle tessiture. On perçoit les inflexions et les modulations dans les voix des chanteuses, sans jamais être agressif.
Sur l'écoute du Marsalis, les instruments sont parfaitement étagés, avec un positionnement "en 3D": la trompette n'est pas au même niveau que la voix, qui n'est pas alignée avec la contrebasse, etc.. Les claquements de main sont ... claquants.
Le rythme de la guitare de Rodrigo est bien rendu (la guitare étant un peu boostée dans cette prise de son).

J'avais quelques craintes avec les tableaux de Moussorgsky: dame, l'enceinte fait moins de 1 mètre et avec les percussions de l'orchestration... Eh bien non: le grave n'est pas du tout aux abonnés absents et est convaincant par sa réactivité et sa capacité à restituer les détails (beau rendu des vibrations de peaux de grosse caisse).
Toutefois, ceux qui aiment les graves très profonds devront passer leur chemin. Moi ça me convient bien, car ma pièce d'écoute génère 1 bosse en bas qu'il vaut mieux ne pas titiller.

Globalement, c'est une écoute toute en limpidité et en homogénéité, d'une belle précision et très équilibrée. Les timbres ne sont pas en reste, offrant une belle palette sonore sans coloration. La scène sonore est spacieuse, avec un bon étagement des plans sonores. Enfin, la dynamique est parfaitement maitrisée, peut-être un peu trop si je cherche la petite bête.

Sans aucun doute figurera-t-elle dans le dernier carré au moment du choix." (gede 77)

Allegro Musics

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Allegro Musics

Allegro Musics, tous les jours, toutes les heures, vous propose de découvrir des musiques connues ou inconnues toutes d'une très grande Qualité.

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