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Marantz Na7004

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Marantz Na7004

Ce "Network Audio Player" Marantz NA-7004 peut pratiquement tout faire (Radio Internet, FM, DAB, ipod, client UPnP...), ici ce que j'ai testé ce sont ses qualités musicales car finalement à quoi sert un tel appareil si ce n'est à retranscrire un message musical du mieux possible, et Marantz, sans dévoiler le résultat des différents tests, semble avoir réussi son coup...

Pour commencer je n'ai testé ce lecteur qu'en utilisant des fichiers FLAC 24/96 ou 24/88.2 (réalisés par votre serviteur ou télécharger sur Qobuz). Ces fichiers étaient stockés sur un NAS et le Marantz relié à un routeur via sa prise RJ45. Voilà c'est tout pour la technique quoique...
(Bizarrement j'ai remarqué qu'un fichier WAV non compressé en 16/44  (obtenu depuis un CD) était de bien meilleure facture une fois transformé (via un logiciel) en fichier FLAC 24/88.2, cela demande des explications mais se sera pour un autre post.)

Disques écoutés :

Purcell - Music for a while (A. Deller)

  • La différenciation des plans sonores est exceptionnelle, Alfred Deller est au premier plan, le clavecin est un peu plus éloigné, une vraie sensation de profondeur et de relief, la musique et les musiciens respirent.
  • Aucune dureté n'est à remarquer, la voix semble très naturelle et les notes ont du poid.
  • Chaque ligne musicale est d'une grande lisibilité, l'écoute est très détaillée sans paraître analytique.

Charles Lloyd : Gunman (Zakir Hussain) - Magnifique enregistrement public (ECM 2006)

  • Le rendu des percussions est exceptionnel de précision, de détails et de présence (les grains de sabl,e au tout début du morceau, circulent avec aisance de gauche à droite et peuvent être "compter")
  • La voix de Z. Hussain est très réaliste et passe avec naturel de gutturale à la voix de tête. Ici aussi les plans sonores se détachent avec précision.
  • Scéne sonore très large et profonde, nous assistons réellement à un concert, nous sommes dans la salle à quelques rangs de la scène.
  • Les différents timbres des instruments semblent être fidélement rendus.
  • Rien à repprocher sur cette écoute.

Manu Codjia Trio - Redemption Song (24/44.1 Khz)

  • Enregistrementstudio "jazz moderne" très bien rendu avec le Marantz,
  • Les trois musiciens sont à leur place et ne bougent pas d'un iota,
  • La batterie est précise et rapide, la contrebasse est un peu ronde dans le bas (mais cela semble voulu à la production) et les guitares sont très présentes mais sans agressivité,
  • Toujours cet effet d'écoute 3D proposant une profondeur rarement écoutée sur des lecteurs de CD même Haut de Gamme.

Hadouk Trio - Dragon de Lune (Baldamore)

  • Scéne sonore époustouflante, écoute vraiment 3D mais restant naturelle,
  • Belle fluidité du rendu musical, comme l'eau d'une rivière tranquille, la musique s'écoule,
  • Superbe rapidité au niveau des attaques mais sans esbrouffe, là encore tout reste naturel...
  • Ecoute de grande qualité inenvisageable pour un appareil d'un tel prix il y a encore quelques semaines... Etonnant !

 

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Rega Osiris
Source : Marantz NA7004
Enceintes : Montana EPX
Câble de modulation : Studio Connections Monitor
Câble Haut Parleur : Studio Connections Bi-wire Refernce
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 14/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 16/20

 


PSB Synchrony One

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PSB Synchrony One
PSB est une entreprise canadienne qui conçoit depuis plus de 40 ans des enceintes acoustiques. Désormais, la marque a rejoint le giron NAD, fabricant reconnu d'électroniques audio et video de qualité.
Les Synchrony One représentent le "vaisseau amiral" de tous les produits PSB. Tout le savoir-faire des canadiens se retrouve dans ces très belles colonnes haute de 110 cm et équipées de 5 haut parleurs (1 tweeter titanium, 1 medium fibre de verre/tissu de 10 cm et 3 woofers fibre de verre/tissu de 17 cm). Ces enceintes sont fabriquées en Chine, leur finition est tout à fait splendide et sobre et, le prix, au vu des qualités du produit, est exceptionnel (5.000 € ttc la paire).
 
 
Musiques écoutées :  
  1. Liszt - Les Jeux d'eau à la Villa D'Este (Alfred Brendel - Philips 1987)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit
  4. Patricia Barber : WhiteWorld (A Fortnight in France - EMI 2004)
  5. W. A. Mozart : Grande Messe - Kyrie (F. Fricsay, M.Stader - Diapason 1959-2012)

En toute sincérité lorsque j'ai réceptionné ces enceintes j'étais très sceptique, certes l'écoute des PSB Image T5 (enceintes colonnes à 900 € la paire) m'avait agréablement surpris mais sur des enceintes plus Haut de Gamme de surcroît fabriquées en Chine, je n'attendais vraiment pas grand chose.
Après plus de deux semaines de fonctionnement 24/24 il était temps de s'installer devant ces très belles colonnes et d'écouter un peu de musique. Les CD se sont enchaînés. Jamais l'écoute ne fut dérangeante, ces enceintes sont faciles à vivre, elles exigent d’être positionnées assez loin des murs frontaux (environ 120 cm) et aiment respirées (100 cm des murs latéraux), les grands volumes ne leur font pas peur si elles sont alimentées par des électroniques de qualité.

Ici la trompette de L. Armstrong éclate de mille feux, elle respire et remplit l'espace sonore, on est bien loin de l'écoute récente des Vienna qui imposait une trompette "en plastique". La voix d'Armstrong si rauque, est rendue avec délectation et précision. Du beau travail. Toutes ces qualités de timbre se retrouvent sur la reproduction du concert de Patricia Barber avec, ici une ligne de basse d'une profondeur étonnante mais précise. Le seul petit bémol serait peut être d'avoir des attaques sur les percussions et la batterie plus rapides. Le piano de Listz est magique, Alfred Brendel le transcende, dans l'auditorium je me retrouve en tête à tête avec l'artiste et son Grand Piano, L'eau des fontaines de la Villa d'Este m'éclabousse.
Dans le Kyrie de la Grande Messe de Mozart interprété par F. Fricsay, enregistrement devenu historique mais loin d’être sans reproche, qui, reproduit par un système haute fidélité moyen, paraîtra rapidement confus et sans charme, les PSB permettent une émotion à fleur de peau, la voix de la soprano Maria Stader, avec ses faiblesses, vous transpose dans un autre monde. Ceux qui me connaissent savent que depuis toujours l’œuvre de Manset m'accompagne. L'écoute de « Demain il fera nuit » révèle un système Haute Fidélité, ici, les PSB, bien accompagnées, sont étonnantes, leur transparence et leur précision sont sans défaut, aucun reproche ne peut être formulé.

J'en ai écouté des système hi-fi, et même de très chers, les PSB sont des enceintes rares et réussies. Sans aucune méchanceté, elles éblouissent de leurs différentes qualités des références beaucoup plus onéreuses (B&W 803, KEF 205). Si votre budget est serré, que votre salle d'écoute possède un grand volume, que vos électroniques sont de qualité et que vous ne pouvez pas acquérir les Aurelia Graphica alors n'ayez aucune hésitation les PSB speakers Synchrony One sont pour vous.
 
Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : Ensemble Coda préamplificateur 05x et amplificateur stéréo CX
Sources : Resolution Audio Opus 21
Enceintes : PSB Synchrony One
Câbles de modulation  : Studio Connections Refrence +
Câbles HP  : Studio Connections Refernce + (bi cablage)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Titan

Notes :
  Fabrication : 15/20
Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 14/20


Roksan Kandy II

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Roksan Kandy II
Pourquoi rédiger un test sur un produit ancien que nous connaissons depuis environ 3 ans et qui a reçu un Diapason d'Or il y a deux saisons ? Tout simplement parce qu'ayant vendu notre produit de démonstration il y a quelques semaines déjà, nous avons dû roder, donc écouter, depuis maintenant une semaine, un produit neuf et que nous avons été charmé par ses qualités musicales. Pour rappel cet amplificateur développe environ 100 watt par canal sous 8 ohms, possède une alimentation surdimensionnée de 500 Va, d'origine est équipé d'une entrée phono et d'une sortie pour casque.

Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)

  • Image : Les nappes sonores s'échappent des enceintes pour créer un espace en 3D devant l'auditeur. La voix de Brenden Perry reste très lisible bien au centre. rien ne bouge, pour un système Haute Fidélité dans cette gamme de prix, l'image sonore reproduite est très surprenante.
  • Timbres : Rien ne choque une oreille avertie. Les timbres des claviers sonnent légèrement synthétiques lorsqu'ils essaient d'imiter les cordes d'un orchestre symphonique. Les voix sont rendues correctement même, si ici, nous aurions souhaité plus de précision ce que de très rares système Hi-Fi beaucoup plus onéreux peuvent fournir.
  • Dynamique : Cet amplificateur est vraiment étonnant, il n'est certes pas un monstre de célérité musicale mais le Roksan tient les enceintes d'une main ferme et forte. Chaque impact pèse vraiment, chaque note impose son poids, sa densité. Aucun amplificateur dans cette gamme de prix, à notre connaissance, n'est capable de fournir une telle richesse à la musique.
  • Transparence : Bien sûr, si nous comparons cet amplificateur à l'exceptionnel AVM A5.2, la transparence du Roksan nous semble bien opaque. mais si nous le comparons à des amplificateurs d'une technologie à transistors fonctionnant en classe A ou AB alors le Kandy II est un amplificateur fidèle et limpide.

David Sylvian : I Surrender (A Victim Of Stars - 2012)

  • David Sylvian est le fondateur d'un des groupes les plus influents dans années 80 Japan. Depuis 1984 il a entamé une carrière solo qui l'améne à fréquenter des artistes tels Robert Fripp, Ryuichi Sakamoto, Russell Mills. Vient de paraître une compilation retraçant les 30 dernières années de créativité de cet artiste. Ce double album devrait logé dans toutes les cdthèques des mélomanes intéressés par la musique de notre époque. Dessus on trouve moults pépites dont l'exceptionnel I Surrender, titre mid tempo aux influences jazz (solos de flûte et de trompette).
  • Image : La voix au timbre si particulier de David Sylvain se positionne parfaitement entre les deux enceintes. On remarque, de suite, la production particulièrement remarquable de ce titre. Les nombreux instruments, claviers, batterie, flûte, trompette, basses, guitares sont parfaitement identifiés et sont répartis dans un espace tant large que profond.
  • Timbres : Tout ici sonne vrai. La trompette brille mais n'agresse pas. La flute déploie ses harmoniques. De la rocaille en fond de gorge permet à la voix de l'artiste d'être si bouleversante. Que demander de plus à un système Haute Fidélité dans cette gamme de prix ?
  • Dynamique : La batterie est assez franche et précise, la basse électrique enfonce le tempo, les moindres fluctuations de dynamique sont rendues. Un presque parfait...
  • Transparence : Les sons reproduits sont un peu "chauds" donc très agréables à l'oreille. Cet amplificateur vous permettra d'écouter de la musique durant de nombreuses heures sans ressentir la moindre fatigue. Ici dans ce registre, Roksan a encore frappé fort !

Georg Matthias Moon : Concerto pour violoncelle (JG Queyras - P. Mullejans - Freiburger Barockorchester - 2003)

  • Georg Mathias Monn est un compositeur, organiste et professeur de musique, né le 9 avril 1717 à Vienne et mort le 3 octobre 1750 dans la même ville. Il est considéré comme l'un des compositeurs faisant la transition entre la musique baroque et celle de l'ère classique. Son concerto pour violoncelle est une musique très agréable si ce n'est géniale comportant des mélodies intéressantes.
  • Image : Les cordes hautes sont à gauche, les cordes basses à droite et le violoncelle et clavecin bien au centre. L'image est stable quoiqu'un peu plus large que profonde.
  • Timbres : C'est là que le bas peu blesser. Par rapport à un système très Haut de Gamme, les timbres manquent de charme mais par rapport à un système Hi-Fi standard les timbres sont différenciés et raffinés, tout dépend du degré d'exigence de l'auditeur. Dans tous les cas le violoncelle est bien un violoncelle, sa bande passante (environ 65 Hz à 2.000 Hz) est bien retranscrite avec toutes les harmoniques voulues. Ici l'instrument n'est pas que 4 cordes frottées, il possède aussi un corps qui fabrique le son.
  • Dynamique : La musique est vivante, aucun ennui n'est ressenti lors de l'écoute, aucune dureté n'est perçue. Les micro informations semblent toutes présentes même si sur une électronique plus neutre, mais beaucoup plus onéreuse, nous remarquerons que les attaques sur les cordes peuvent être un peu plus franches et rapides.
  • Transparence : Voir la rubrique timbres... Question transparence le Roksan permet de distinguer tous les instruments de l'orchestre, il permet au clavecin d'être chantant et agréable à l'oreille maintenant, d'autres électroniques bien plus Haut de Gamme permettent de gommer cette chaleur un peu systématique que l'on retrouve sur tous les enregistrements écoutés, décortiqués.
Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Roksan Kandy II
Sources : Rega Apollo-R
Enceintes : Aurelia Magenta
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Notes :
Fabrication : 4.25/5
Timbres : 4.50/5
Dynamique : 4.25/5
Image : 4.50/5
Transparence : 4.50/5 
Qualité/Prix : 4.50/5


Rega DAC

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Rega DAC

Première surprise, le DAC pèse son poids... Après avoir eu à de nombreuses reprises le Cambridge DAC Magic entre les mains, je fus vraiment étonné par celui du DAC Rega. L'objet est beau, sa robe argentée en métal est d'une belle fabrication. Le Logo Rouge rapellant celui qui trône fièrement à la base du lecteur ISIS ,est du plus bel effet.

Le DAC possède 5 entrées numériques dont 2 optiques, 2 RCA et 1 USB. Il travaille sur plusieurs fréquences allant du 44.1 kHz au 192 kHz avec différents taux d'échantillonnage allant de 16 bits à 24 bits. Ce Convertisseur Numérique/Analogique me semble tout à fait complet. Seul petit bémol le connecteur secteur qui n'est pas standard... Dommage le choix des câbles d'alimentation ne sera pas pléthorique.

Au niveau filtrage, le DAC possède 5 possibilités, malheureusement les courbes de ces filtrages ne sont pas décrites dans le manuel donc à vos oreilles...

Après les présentations, le rendu sonore...

Etape n° 1 : Apollo contre "Apollo + DAC"

Ici il n'y a pas photo sur la ligne d'arrivée, l'apport du DAC apporte plus de présence, une plus grande fluidité, une bande passante beaucoup plus étendue, moults détails que l'Apollo effacait élégamment lors de la lecture du CD.
L'acquisition du DAC me paraît indispensable pour qui désirerait, à moindre coût, faire évoluer sa source alors qu'il dispose d'un lecteur à moins de 1.000 euros.

Etape n° 2 : Ordinateur + USB +DAC

Ce qui frappe en premier lors de ces écoutes ce sont et la dynamique, et la précision de l'image sonore. Par contre, étonnamment pour retrouver mes repéres j'ai du modifier le filtre du DAC passant de la position 1 à la position 5. Le Filtre 1, qui était de mise avec comme source le lecteur Apollo, ne me permettait d'obtenir une écoute fluide, tout était beaucoup trop sec. Les attaques était franches mais les notes n'étaient pas tenues.
Après plusieurs essais, il s'avère que la qualité du câble USB servant de liaison entre l'ordinateur et le DAC a son importance, en final, ici j'ai utilisé le Carbon de Audioquest.
Ici encore, le DAC Rega procure des écoutes d'une grande musicalité.

CONCLUSIONS :

Au prix auquel il est proposé le DAC Rega est un très bon investissement. Sa musicalité ne fait aucun doute, il apportera un Grand Plus lorsqu'il sera connecté à un lecteur de CD entréee/moyenne gamme, à un ordinateur via un port USB ou à un lecteur video vous permettant ainsi de profiter d'une écoute de Grande Classe sur des concerts ou des films.

Seuls petits bémols, il ne possède pas de télécommande donc il est impossible sans bouger de son siège de jouer avec les différents filtres et le manque d'informations sur ces différents filtres, qui modifient grandement le rendu sonore, est vraiment dommageable et autre petit soucis son connecteur secteur qui ne permettra pas de lui adjoindre un bon câble secteur pourtant grandement nécessaire sur ce type de produit.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Euphya 280 + alimentation
Source : Rega DAC
Enceintes : Mulidine Cadence
Câble Numérique : Studio Connection Digital Reference+
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : TelluriumQ Black
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 11/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 13/20

 

Onix A65

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Onix A 65

En 1979, en Angleterre, Capital incontestée de la Haute Fidélité en Europe, naquit une entreprise dédiée à l'élaboration et à la fabrication d'éléments Haute Fidélité. Son nom : ONIX. Tout débuta avec la commercialisation d'un étage de pré-amplification pour cellules MC et le succès fut au rendez-vous.
Les années s'écoulèrent, en 1991 Onix devînt une filiale de la célèbre marque Rogers, créateur des mythiques enceintes LS3/5a utilisées par la BBC. Et patatras... Des années très difficiles pour la Haute-Fidélité s’installèrent sur le monde et le groupe, en 1997, fut acquit par un conglomérat taïwanais qui essaya de réanimé les mourants sur les flammes de l'autel du commerce asiatique,
En 2008, Francesco Pace, avec enthousiasme, décida de relancer la marque Onix en Europe et participa à l'élaboration de nouveaux produits que nous découvrons désormais en France.
En 2013, l'amplificateur intégré stéréo a65 reçut un Diapason d'or et nous avons eu la chance de tester ce magnifique amplificateur stéréo proposé au prix très avantageux d'environ 1.800 euros ttc

(Sources : http://www.onix-audio.co.uk/about.html et http://www.onix-hifi.com/?page_id=3137&lang=fr)


Spécifications techniques :

Conception interne : Double mono
Composants : Transistors de puissance Sanken / Condensateurs Nichicon Gold Tune (4x10 000uF/63v) / Diodes 8 x MUR8100 / Transfo torique 420VA
Séparation pré-ampli / ampli : Oui (entrée By-pass)
Puissance : 2x66 Watts RMS sous 8 Ohms / 2x125 Watts sous 4 Ohms
Taux de distorsion : < 0,003 %
Rapport Signal/Bruit : >91 dB
Bande passante : 10 Hz - 30 kHz
Entrées Audio : RCA (x6, dont Bypass)
Sorties Audio : RCA / Casque
Sortie Haut-Parleurs : 1 paire d'enceintes
Télécommande : Télécommande fournie
Dimensions (L x H x P) : 430 x 109 x 401 mm
Poids : 10,5 kg

 

Pour évaluer les qualités musicales de cet amplificateur, nous l'avons comparé à deux amplificateurs phares du marcjé, situées dans la même gamme tarifaire : le Roksan Caspian M2  et le Marantz PM14s1.

En avant la musique...
 

 

Musiques écoutées :  
  1. CD - Art Mengo - Gino (Live au Mandala - Sony 1997)
  2. CD - Benny Waters - Out Of Nowhere (live at the Pawnshop - Opus 3 2007)
  3. CD - Manfred Mann - Mighty Quinn (Voormann & Friends - Universal Music 2009)
  4. CD - Shigeru Umebayashi - The Echo Game (House Of Flying Daggers - Import HK)

 

Dès les premières secondes d'écoute, après plus de 150 heures de rodage, nous sommes surpris par la disponibilité de cet amplificateur. Son énergie semble être sans fin, sa joie de transmettre la musique devient rapidement très communicative... Il se passe "un truc", quelque chose d'étonnant comme il arrive trop rarement dans la Haute Fidélité moyen gamme.
 
Dès l'introduction du superbe album d'Art Mengo enregistré en public à Toulouse dans un petit club, nous ressentons l'impression du plausible. Nous sommes là, en 1997, dans la cité toulousaine à communier avec de très bons musiciens. L'amplificateur Onix A65 excelle dans la transmission de l'infrabasse, ce qui change tout, cela nous permet de ressentir les dimensions de la salle, la résonnance de la scéne, tous les petits détails souvent absent à l'écoute des autres amplificateurs, du Roksan Caspian M2 par exemple qui lui reste très propre mais un peu absent du spectacle.
 
Ensuite je passe à un vrai test, de ceux que les amplificateurs regrettent rapidement ; les percussions et grands tambours chinois de la BO du film "Le Secret des Poignards Volants". L'Onix se montre intraitable et même à fort volume, le fauteuil tremblait, tout était en place, aucune bavure, aucune faiblesse. L'alimentation de cet appareil a été parfaitement étudiée les les 2 x 65 watts sont bien présents. Là encore le Roksan oublie de nous distiller l'infrabasse des Grands Tambours et, quant au Marantz, à l'écoute de ce titre nous avons l'impression que la musique se déroule un peu au ralenti, et que les frappes sur les peaux sont moins sèches, moins fracassantes, c'est étrange...
 
Le célébre enregistrement du "live at the Pawnshop" est reconnu, non seulement pour le rendu de l'ambiance de ce club de jazz mais également pour la qualité des timbres des instruments qui interviennent dans ce jazz très classique. Cela représente un test grandeur nature pour un amplificateur, celui ci est-il bien neutre ou imprime t'il une légére coloration à la musique ? Pour Marantz et Roksan, les résultats ne nous étonnent guère, ces deux amplificateurs favorisent le medium de la bande passante et colorent avec un très léger filtre rouge la musique, en sera t'il de même pour l'amplificateur d'origine anglaise Onix
Non.
Le A65 est un amplificateur qui ne cajole pas à l'extrême l'oreille de l'audiophile, il respecte l'ouïe du mélomane et, les timbres des divers instruments restent fidèles à ce que l'on peut entendre dans la "vraie vie". L'Onix confirme être un très bon amplificateur dans sa gamme tarifaire et semble surpasser assez largement ses confrères.
 
Onix A65 Test4Les écoutes ont ensuite défilé durant plus de 3 heures, du symphonique, avec la quatrième symphonie de L. van Beethoven dirigée par Bertrand de Billy, chef français trop méconnu dans nos contrées, avec un peu de Métal et le Black Album de Metallica, à la dynamique exacerbée, avec le  dernier Moby à la production un peu décevante et notre petit chouchou du moment le titre Jo du Tales Of Us de Goldfrapp. Lors de l'audition de toutes ces musiques, l'amplificateur Onix A65 s'est complètement fait oublier au profit des ambiances, des timbres, de la dynamique, des différentes scénes sonores, du travail des ingénieurs. Il appartient vraiment à la caste des Grands !
 
Si vous recherchez un amplificateur intégré stéréo dans un budget se situant entre 1.500 et 2.500 euros alors n'ayez aucune crainte, commandez le les yeux fermés... et les oreilles grandes ouvertes... Sur "la Toile" peut-être !
 
 
Le Système d'écoute :  

Amplificateur : ONIX A65
Sources : DAC ONIX DAC25B et Marantz SA14s1
Enceintes : Vienna Acoustic Mozart se
Câbles de modulation : Studio Connection Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Notes :

Fabrication : 16/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 18/20

Struss R150

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Struss R150

Nous vous rendons ci dessous les quelques lignes que vient de nous faire parvenir un propriétaire d'un amplificateur Struss R150.

"Je viens de recevoir l'amplificateur Struss R150 commandé il y a quelques jours chez Opus 51.
Il remplace l'ampli Euphya 280. Je souhaitais monter en gamme afin de pouvoir gagner en musicalité.
Je vous préviens, l'ampli n'est pas rodé mais les changements sont déjà impressionnant et je mesure bien mes mots.
Présentons rapidement ce produit inconnu en nos contrées : c'est un amplificateur stéréo intégré conçu et fabriqué en Pologne. Le concepteur possède 2 modèles à son catalogue, le R150 que je viens d'acquérir et le R550 qui est le vaisseau amiral de la marque. Le R150 développe sous 8 ohms 150 watts par canal, il est de conception dual mono c'est à dire que, pour schématiser, il comporte en son sein deux amplificateurs mono ce qui lui permet de distiller en autre une magnifique scène sonore et de tenir pratiquement toutes les enceintes du marché.
Pour l'instant, je ne connaîs que l'ampli R150. Et quel ampli!!!!!
Je passe à l'écoute de celui-ci et dès les premières minutes, je me rends compte du bond que je viens de faire. Les aigus et les graves se sont élargis. Les enceintes sont tenues "enfin" surtout dans les graves. Les instruments sonnent justes et vrais surtout la batterie. Je pense que je vais pouvoir exploiter mon système, la force de cet ampli est sa musicalité, sa neutralité et sa rapidité. Toute coloration est totalement absente. Il ne fait que restituer la source. Et il permet d'écouter sans fatigue auditive.

Voilà mes impressions, je ne regrette pas mon cadeau de Noêl. Comme je le disais, pour l'instant il n'est pas rodé.

Je vais pouvoir mieux vibrer à l'écoute de mes albums favoris."


Le Système d'écoute :

Amplificateur: Struss R150
Enceintes : Aurélia Saphira
Source : Résolution Audio Opus 21
Cables de modulation : Studio Connections Reférence Plus
Câbles enceintes : Studio Connections Monitor bi-wire

Rega Brio-R

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Rega Brio-R

Pour commencer ce test voici le compte rendu d'une écoute effectuée un lecteur de ce blog (merci à lui pour cette prose) :

"J'ai pu écouter le Rega Brio-R accompagnant les Rega RS3, et les colonnes Boston A250 ainsi qu'une paire de Mordaunt Short Aviano 6, avec comme platine CD une Olive 3.
Ce "petit" ampli se comporte excellemment bien avec chacune de ces enceintes pour en tirer le meilleur parti, sa neutralité lui permettra, je pense, de s'associer avec tout type d'enceintes.
On reconnait immédiatement la sonorité si typique de Rega, les voix sont mises à l'honneur, les basses sont précises et propres, et les aigus soyeux et ciselés.
La monté du volume s’effectue plus progressivement qu'avec les anciens Brio, permettant ainsi des écoutes à faible volume.
Ceci n'empêchera pas le Brio-R de pouvoir faire chanter les enceintes à un volume "spectaculaire" et ceci avec aisance et Brio :mrgreen: .
Quand à sa musicalité, elle est hors-pair ! Le plaisir d'écoute reste constant et la palette des timbres très variée.

À moins de 600€, j'oserais presque dire qu'il est à acheter les yeux fermés ! :wink:"

Et voilà nos conclusions suite aux écoutes que nous avons réalisées dans un auditorium de 22 m² chez Opus 51 à Reims :

Brunos Coulais : Himalaya - Norbu

  • scéne sonore d'une belle largeur et d'une profondeur acceptable,
  • basses rapides sans trainées, avec un léger manque dans le bas du spectre sonore mais rien de bien dérangeant surtout avec ce type d'enceinte (Rega RS3),
  • beau médium, les voix semblent réalistes et les sifflantes ne sont jamais ni effacées, ni accentuées.

Dire Straits : Money for Nothing

  • ici le Rega Brio R excelle dans le rendu des transitoires (caisse claire par exemple),
  • scéne sonore toujours plus large que profonde,
  • certaines distorsions sont entendues sur le long crescendo d'introduction, mais tous les amplis à moins de 1.000 €, enfin tous ceux que j'ai écouté, ont d'énormes difficultés à reproduire correctement ce passage "quadruple forte",
  • là aussi les voix de Sting et de Knopfler sont très bien reproduites.

Puccini : Tosca fin de l'acte I (version studio EMI avec maria Callas)

  • belle assise sonore, l'orchestre n'est pas étouffé et respire librement dans un espace bien rendu. Les basses de l'orchestre sont présentent mais n'étouffent pas la musique,
  • très belle voix du chanteur et des choeurs
  • dans les grands ensembles (orgues, orchestre, choeurs) là aussi, comme sur le dire Straits, on atteint les limites de ce type d'amplificateur mais rien de rédhibitoire.

Conclusions

Au prix proposé par Rega ce Brio-R (R pour télécommande) est réellement exceptionnel. Sa joie de musique est communicative. Son rendu rythmique est dansant. Sa voix touche au sublime.
Pour le mélomane averti ne désirant pas investir des mille et des cents le Rega Brio-R est une vraie opportunité à ne pas laisser au bord du chemin. 

Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Rega Brio-R
Sources : DAC Rega ou Olive 3 HD
Enceintes : Rega RS3 - Boston A26
Câble de modulation : O2a Expérience
Câble HP  : TelluriumQ Black
Notes :
Fabrication : 11/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 13/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 16/20

 

 

 

Xavian XN 125 Junior

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Xavian XN125

"L'harmonie est la combinaison judicieuse de divers éléments afin de créer un Tout. Nos créations sont en constante évolution et amélioration afin de poursuivre la conquête de la Musique. Le souci maniaque du détail démontre la passion que nous avons de notre travail. Depuis 1995, notre mission est de construire des enceintes acoustiques d'un très haut niveau d'exigence, utilisant des matériaux et composants d'origine italienne ou scandinave. Nous avons, maintenant, la chance que nos produits soient distribuées et appréciées dans le monde entier." (Roberto Balertta, fondateur de la marque Xavian)


Xavian XN125 Junior se présente comme une enceinte bibliothèque de taille et volume modeste (285 x 180 x 275 mm). Elle est équipée de deux haut-parleurs de marque Scan-Speak, un basses/madium de 15 cm conçu en collaboration avec la société Xavian et un tweeter "Ring Radiator" qui combine les avantages des technologies à dôme et "planar". Leur finition en vrai placage bois est exemplaire. Ces enceintes sont fabriquées à la main, par des artisans, en République Tchèque


Spécifications techniques :

Systeme 2 voies accordée en bass-reflex
Cabinet  : 22 mm MDF fait main doublé d'une absorption bitume
Bande passante (-3 dB dans l'axe) : 49 - 30000 Hz
Connecteurs : 1 paire acceptant câbles nus, fourches et bananes exclusivité XAVIAN
Impédance nominale : 4 ohms
Fréquence de crossover (entre les deux hp) : 2600 Hz
Sensibilité ( 2V / 1m) : 86 dB
Puissance d'amplification recommandée : 30 - 120 W
Poids : 8 kg
Prix : environ 1300 euros la paire
Distributeur : Exclusive Audio (http://www.exclusive-audio.com/xn-series/30-xavian-xn-125-junior-la-paire.html)

 

Musiques écoutées :  
  1. HD - Muse - Survival (The 2nd Law - Sony Warner Bros 2012)
  2. CD - Lana Del Rey - Video Games (Born to Die - Universal 2011)
  3. CD - Bob Kindred - Dos Gardenias (Nights of Boleros and Blues - Venus Records 2007)
  4. CD - A. Vivaldi - Cantate RV 671 (L'Astrée - Laura Polvrelli - Opus 111 2000)
 
 
Eliminons de suite le problème lié à toutes les enceintes bibliothèques, l'infra-basse ; comme il se doit il est absent, les lois de la physique sont incontournables mais... Xavian a pensé à vous, les inconditionnels du Grave, un caisson existe pour palier à cet inconvénient. Voilà c'est dit !
 
Pour entamer ces écoutes du dimanche après midi, afin d'éloigner la sieste, montons le volume... encore un peu plus fort et écoutons la version Haute Définition de la chanson Survival (hymne des JO londoniens) du groupe Muse. Contrairement à ce que nous avons entendre ou lire, le travail studio effectué sur cet album est extraordinaire (à prendre au sens propre du mot, c'est à dire hors du commun), et les Xavian XN 125 Junior nous font profiter de toutes ces heures de travail planté derrière un ordinateur afin de construire une cathédrale sonore, tous les détails, toutes les infimes scultures sont reproduits, rien ne dépasse d'un millimétre, toute chose possède son espace. L'écoute est vraiment bluffante, les yeux clos, le matériel Hi-Fi disparait et nous baignons dans l'univers sonore des anglais.
 
Maintenant 4:42 minutes de sensualité à l'écoute de la chanson Video Games interprétée par Lana Del Rey. Sa présence est évidente, sa voix, son corps envahissent notre sphére d'écoute, les Xavian XN 125 ont disparu et seuls restent Elizabeth Woolridge Grant et moi...
 
Le saxophone de Bob Kindred et la contrebasse de Boris Kozlov introduisent se magnifique théme qu'est "Two Gardinias". Les timbres sont justes, l'image est superbe, nous nous croyons avec eux dans le studio, ensuite arrivent avec finesse le piano de John di Martino et les cimbales puis les toms de Horacio Hernandez. Le quartet est au complet, la musique swingue. Bizarrement c'est à l'écoute de ce type de musique que la limitation dans le grave des enceintes bibliothèques ce fait le plus ressentir, nous aurions souhaités une contrebasse un peu plus amples, plus généreuse, certes à l'écoute, ici elle reste contrebasse mais il lui manque, peut être cette "rondeur" qu'eut apportée l'infrabasse, d'où le caisson Xavian Basso
 
Voix féminine de mezzosoprano, clavecin et théorbe, voilà l'instrumentation de la Cantate RV 671 de A. Vivaldi, simple et compliquée pour un système Haute Fidélité. La basse continue composée de deux instruments à cordes pincées doit être lisible et précise et la voix doit rester naturelle même dans ses forte, l'aigu ne doit jamais vriller comme il arrive trop souvent à l'écoute de mauvaises enceintes. Les Xavian XN125 Junior sortent toutes auréolées de gloire de ce test, non seulement les timbres brillent de véracité, non seulement les instrumentistes emplissent l'espace sonore mais en plus l'auditeur prend beaucoup de plaisir et ressent énormément d'émotions à l'audition de cette belle oeuvre du prêtre roux. 
 
Xavian XN125 JuniorLes Xavian XN125 Junior se révélent être d'excellentes enceintes bibliothèques. Elles en remontrent à des concurrentes beaucoup plus onéreuses, je ne citerais pas de nom pour ne vexer personne . La linéarité de la reproduction de la bande passante est remarquable, aucun registre n'est accentué, nous ne ressentons pas ici la fameuse bosse des 150-200 Hz tant entendue et destestée et qui entache régulièrement l'audition des enceintes bibliothèque afin de donner l'impression au naïfs mélomanes que la petite enceinte retransmet un grave, bien sûr dans ce cas un faux grave, abyssal. Les timbres ne sont jamais mis en défaut, nous avons écouté des concertos de Vivaldi pour flutes, bassons, cors et hautbois, les instruments cuivre, bois et vents étaient d'une grande fidélité, similaire à ce qui peut être entendu en concert.
 
Robertto a, ici, commis un vrai petit chef d'oeuvre. Comme toute bonne enceintes ces Xavian réclament et méritent de bonnes électroniques et de très bons câbles d'une neutralité absolue.
 
 
 
Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Lector WM200
Sources : ONIX CD15a
Enceintes : Xavian XN 125 Junior + pieds Xavian
Câbles de modulation : Studio Connection Monitor 
Câbles HP : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Notes :

Fabrication : 16/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 17/20


AVM & Aurelia

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AVM & Aurelia
Pour faire suite à de nombreuses heures d'écoute, à de nombreuses interrogations, à de sombres doutes, j'ai décidé d'exprimer, ici dans les colonnes de ce blog, mon ressenti à la découverte de ce système Haute Fidélité hors normes.
Les tests séparés des électroniques allemandes AVM suivront. Vous en saurez plus sur cet amplificateur à la technologie numérique, sur ce lecteur/DAC mais dans un premier temps je n'ai pas pu résister à cette chaine Hi-Fi. A la lecture des notes, vous comprendrez aisément que pour le mélomane que je pense être, il va être difficile de passer ensuite à autre chose.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : L'écoute s'est effectuée à un niveau sonore ahurissant... Le fauteuil en garde trace en sa mémoire Sourire. Ici la rythmique est assurée par un computer (Fairlight - 1980) et quelques nappes de synthétiseur Lyricon enveloppe la voix du chanteur. Même à ce fort volume de reproduction l'image reste très stable, Lavilliers est situé bien au centre légèrement au devant des enceintes et les effets "synthétiques" se répartissent équitablement à droite et à gauche pour constituer un espace sonore illimité.
  • Timbres : La voix est magnifique de véracité...
  • Dynamique : La reproduction du Fairlight, au niveau dynamique, est très difficile. Je connais des systèmes qui, ici, cherchent à "bluffer" leur auditoire et d'autres qui "aplatissent" la dynamique et rendent le titre fade et sans relief. Ici rien de tour cela, les attaques du Computer sont rapides et sèches, d'une précision chirurgicale. Impressionnant !
  • Transparence : Comme preuve de transparence, toutes les paroles du texte sont compréhensibles, rien ne dérape, cela démontre une belle lisibilité et une absence totale de coloration ; ni remontées dans le haut du spectre sonore, ni bosse dans le médium et ni boursouflement dans le haut grave afin de rendre les enceintes plus imposantes qu'un Menhir breton.

W. A. Mozart : Concerto pour piano n°21 (Paul Lewis, piano - Jiří Bělohlávek, direction - BBC Symph. Orch. - Harmonia Mundi )

  • Image : Il est rare que j'écoute du Mozart mais là, la découverte de cette galette, fut un vrai bonheur. Ce concerto tant rabâché retrouvait de sa splendeur. Grand merci à ces deux artistes pour cette belle redécouverte. Le système permet, ici, une reproduction grandeur nature (ou presque) de cette œuvre concertante, le piano est légèrement mis sur le devant de la scène mais fidèlement entouré d'un orchestre allégé.
  • Timbres : Les timbres des bois et vents sont somptueux, les timbales sont dynamiques et précises. Quant au piano il est retranscrit tout en finesse et subtilité. Les cordes, dans l'introduction du 1er mouvement sont magnifiques de vérité et de charme.
  • Dynamique : Voilà certainement, à mes oreilles, le pourquoi de la redécouverte de cette œuvre ; sur de très nombreux enregistrements (voir pour l'exemple les versions Brendel ou Perahia) la dynamique est d'une terne platitude d'où au bout de quelques minutes une certaine létargie s'installe surtout si comme aujourd'hui la température avoisine les 30 °C. Ici rien de tout cela, la dynamique orchestrale est bien présente et donne à l'écoute de cette musique une vivacité, une joie de vivre très communicative. 
  • Transparence : Les hautbois sont des hautbois, les clarinettes chantent comme des clarinettes... tous les instruments possèdent leurs vrais timbres et ne sonnent jamais synthétiques comme cela arrive trop souvent et même sur des système hors budget.

e.s.t. : Three Falling Free Part II (album 301 - Act 9029-2 )

  • Image : C'est avec quelques semaines de retard que je découvre cet album posthume du jazz band (?) e.s.t. mais mieux vaut tard que jamais Embarassé. Le titre "Three Falling Free Part II"  débute par un long solo du batteur M. Oström suivi d'une somptueuse présentation du thème principal sur 4 notes du pianiste E. Svensson (RIP). durant plus de 8 minutes e.s.t. atteint ici des sommets rarement escaladés. Rien que pour ces 8 minutes l'album doit être dans toutes les cdthèques.
    L'image construite, sur ce titre, par l'ingénieur du son est aussi large que profonde, d'une stabilité à toute épreuve et pourtant le message sonore est riche et complexe.
  • Timbres : La batterie, dans son introduction est toute vérité. Les toms, les cymbales et la grosse caisse sont très réalistes, les baguettes frappent des peaux et les métaux des cymbales transpirent leurs différences.
  • Dynamique : Entre l'introduction toute en finesse des cymbales et l'explosion finale les écarts de dynamique sont époustouflants... Et le système retranscrit cet écart avec naturel et facilité. Une merveille !
  • Transparence : Parler de transparence sur un tel travail de studio c'est un peu parler de l'Arlésienne on peut y croire mais personne ne sait réellement comment ce titre doit sonner. Tout ce que je peux affirmer, c'est qu'à l'écoute de la musique sur ce système Haute Fidélité, toutes les informations sont retranscrites et que jamais l'auditeur ne ressent de fatigue. Le système ne tire pas vers le haut, le message sonore n'est pas concentré sur le médium, le haut grave n'est pas boursouflé (pour s'en convaincre, sur le même album il suffit de déguster l’introduction à la contrebasse du titre "The Chilhood Dream), la transparence et la neutralité sont vraiment les deux adjectifs qui décrivent avec le plus de précision ce système Hi-Fi qui alors tend à la perfection.

En conclusion, j'ai écouté ici un système avec lequel je pourrai vivre la musique durant de nombreuses années. Pour un tarif, certes important mais encore réaliste, le mélomane pourra enfin profiter d'un vrai plaisir audiophile. 
 
Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : AVM Evolution A 5.2
Sources : AVM Evolution CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+ 
Câbles HP  : Studio Connections Reference+
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Notes :
  Fabrication : 4.5/5
Timbres : 5/5
Dynamique : 4.5/5
Image : 5/5
Transparence : 5/5 
Qualité/Prix : 4.85/5

 

Coda CSi Limited

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Coda CSi

J'ai écouté cet amplificateur à de nombreuses reprises, je commence à bien le connaître et je sais qu'il a la particularité de transcender les bonnes enceintes se situant dans une fourchette de prix allant de 3.000 € à 8.000 €. Il rafole également des bibliothèques Haut de Gamme comme ici, pour cette écoute les très musicales Aurelia Cerica.

Par rapport au Coda CSib, l'autre amplificateur de la marque américaine, la polarisation des transistors sur le CSi Limited est plus élevée, il fonctionne en Classe A jusqu'à 2 x 25 w. et sa puissance totale est moins forte, elles est limitée à 2 x 220 w. sous 8 Ohms, ce qui semble tout à fait raisonnable. Le Coda CSi Limited ne posséde pas d'entrée symétrique mais cela n'est pas rédhibitoire. Voilà pour les principales différences entre les deux beaux bébés ricains. Pour rappel ces amplificateurs sont capables de fournir des pointes de courant dépassant les 100 ampères avec un degré de linéarité et de vitesse inégalé.

G. Mahler : Symphonie n° 3 - B. Haitink - Orchestre Symph. de Chicago (version CD)

  • Image : L'orchestre rempli avec précision le salon d'écoute, les enceintes disparaissent et, que cela soit en largeur ou en profondeur, un orchestre symphonique semble prendre place dans mon auditorium. C'est inimaginable, mais en fermant les yeux, le cerveau, sans aucune difficulté, peut positionner tous les instrumentistes de l'orchestre. Il me faut reconnaître que nous sommes ici en présence de l'un des plus beaux enregistrements d'orchestre que nous connaissons et cela s'entend. 
  • Timbres : Les cordes graves (violoncelles et contrebasses) sont rendues avec beaucoup d'"humanité", avec une présence tout à la fois charnue et précise. Les cuivres sont rutilants et sans agressivité. Les trompettes claironnent au desus de l'orchestre avec une certaine majesté. Les persussions sont bien présentes en fond d'orchestre avec beaucoup de précisions et les peaux nous sont rendues dans leur réalité lors des impacts.
  • Dynamique : Lors des forte orchestraux nous ne ressentons aucun tassement de la dynamique, nous ressentons comme une puissance infinie. A aucun moment l'amplificateur laisse percevoir ses limites. Quant aux sons les plus faibles, ils ne sont pas noyés dans un brouhaha électrique comme cela peut arriver de temps à autre sur certaines électroniques artisanales, mal réfléchies.
  • Transparence : Ici, nous trouvons peut être le petit bémol tant recherché lors de l'écoute de cet amplificateur Coda CSi Limited. Les timbres, les instruments de l'orchestre sont trop somptueux pour paraître totalement vrais. Quelque soit la puissance délivrée par l'ampli (et nous avons écouté vraiment à très fort niveau), l'ensemble reste magnifique, sans projection, sans dureté (les somptueux cuivres du CSO, certainement les plus beaux au monde) , tout est extrêmement musical. Cela est trop beau pour être vrai. Certainement, sommes-nous en présence du charme de la Classe A ?

El Cant de la Sibil-La : Montserrat Figueras - Jordi Savall - chœur La Capella Reial (version SACD)

  • Image : Contrairement à l'enregistrement de la troisième symphonie de G. Mahler où l'orchestre venait s'installer dans votre salon, dans cet enregistrement Alia Vox, vous vous installez en plein coeur d'une cathèdrale espagnole. C'est tout simplement bluffant de réalisme. La restitution est holographique.
  • Timbres :Le choeur de voix de femmes est magnifique, vrai. Sa lisibilité est d'un grand réalisme, les plans sonores se déploient dans l'espace et, alors, nous sommes vite imprégné d'un sentiment profond et mystique. La voix si spéciale de Montserrat Figueras, très difficile à reproduire pour un système Haute Fidélité, est ici rendue sans aucune dureté dans les aigus, la voix file avec facilité et naturel. Le timbre est chaud, méditerranéen, la présence de la soprano est d'un réalisme certain.
  • Dynamique : Ici, il est difficile de dissocier dynamique et timbre car bien souvent si la voix de M. Figuerras devient dure c'est que le système Haute Fidélité utilisé à tendance à tasser la dynamique. Le Coda CSi Limited ne semble pas possèder de limites et tout file, ici, avec grand naturel. Les écart entre les "pianos" et les "forte" sont rendus avec aisance et fluidité.
  • Transparence : L'acoustique de la Cathèdrale catalane, avec sa réverbération naturelle maitrisée de main de maître par l'ingénieur du son, semble nous être offerte avec une grande vérité, au point de se croire assis dans les premiers rangs et d'assister à un magnifique concert.

 

Sébastien Bach : Variations Goldberg - Irma Issakadze, piano (version SACD)

  • Image : Le Grand Piano est installé dans mon salon, la jeune et jolie pianiste ne joue que pour moi (les audiophiles sont tous un peu égoïstes). Ses aigus sont légérement boisés, ses graves sont ronds et plains, ils sont précis et amples. Mon cerveau y croit sans effort, bel exploit de l'ingénieur du son et de l'amplificateur Coda.
  • Timbres : Face à moi je me retrouve être en présence d'un seul piano du grave à l'aigu. Certains systèmes donnent à entendre, sur cet enregistrement, soit un piano tronqué, soit, pire encore, deux pianos ; un piano timbré d'une manière dans le grave et totalement différent dans le medium et dans l'aigu. Ici, la réserve d'énergie de l'amplificateur permet, avec aisance, aux enceintes de se libérer et d'exprimer toute la musique de cet enregistrement.
  • Dynamique : Les superbes mains de la belle pianiste (l'imagination est reine lors de l'écoute d'un CD) effleurent les blanches et les noires lors de l'exposition du thème et, soudainement, la première variation impose sont dynamisme, sa fougue, la vie prend place. Les note s'amplifient à l'infini, rien ne se crispe, la musique reste fluide et transparente. Quelle interprétation magnifique !
  • Transparence : Les marteaux percutent les cordes et les sons se développent, s'harmonisent avec naturel. Le piano est là, il existe physiquement avec ses 500 kilos. Chaque note nous transperce et nous impose son poids comme au concert lorsque vous êtes dans les premiers rangs et que vous sentez la musique vivre en vous.

Le Coda CSi Limited modèle  a été réalisé pour satisfaire un large éventail de goûts. Il présente une puissance moins élevée que les CSiB, mais possède une plage de fonctionnement en classe A plus étendue et un son encore plus doux. Cet amplificateur possède une filiation sonore de type “tube”. Son écoute n'est jamais fatigante et de suite le mélomane est subjugué par la beauté des timbres reproduits.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Coda CSi Limited
Source : Roksan CD Caspian M2 - Marantz SA 15s2 Limited
Enceintes : Aurelia Cerica
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : TelluriumQ Black
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Conditionneur Isotek Sigmas

Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20

 

Monitor Audio GX100

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Monitor Audio GX100

J'ai pu écouter les Monitor Audio GX 100 chez Opus 51 (merci à eux pour me supporter durant ces longues heures... Un jour il faudra que je leur parle de ce blog) dans une salle d'environ 22 m². Le prix public de ces enceintes au 1er janvier 2013 et de 1.650 € ttc.

Je n'ai jamais été fan de cette marque et là, pourtant, je fus agréablement surpris. Les duretés dans le haut ont disparu, l'écoute est beaucoup plus homogène et plaisante. Merci le tweeter Ruban...

Musiques écoutées :  
 
  1. Gérard Manset - Ailleurs (EMI Vinyl - 1976)
  2. The Beatles : Let it be (EMI - 2009)
  3. J. Brel : Orly (Universal - 2005)
  4. Gov't the Mule : Beautiful Broken  (2001)
  5. Beethoven : Symphonie n°7 (Haitink et le LSO - 2006)

Les voix de Brel, Manset et McCartney sont rendues dans toute leur magnificence et précision. La phase acoustique est bien respectée ce qui nous fournit une image tridimensionnelle, quoique plus large que profonde, stable et réaliste.

Les timbres des instruments acoustiques, lors de l'écoute de la somptueuse version de la 7éme symphonie de Beethoven, que donna en 2005 le grand chef B. Haitink à la tête du London Symphony Orchestra, sont reproduits avec subtilité et réalisme, les violons ne sonnent pas aigres et les bois sont chaleureux. une belle réussite !

Mais attention, ces enceintes pour fonctionner de manière optimale, réclament un bon gros amplificateur (ici nous avons utilisé un Coda) lorsque nous utilisons un amplificateur moins  puissant et surtout moins onéreux tel un Arcam A19 par exemple, l'écoute, alors, se transforme et devient moins intéressante, plus plate, moins vivante et plus terne... De même pour obtenir des basses rapides et précises, l'acquéreur ne devra pas lésiner sur la qualité et des câbles et des pieds utilisés.

Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Coda CSi Limited
Sources : Audia Flight CD Three
Enceintes : Monitor Audio GX100
Câble de modulation : Studio Connections Monitor
Câble HP  : Studio Connections Monitor
Câble secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Notes :
Fabrication : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Image : 13/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 13/20

 

Struss

Hifi Meubles

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Hifi Meubles

Hifi Meubles est une boutique concentré sur les produits mobiliers audiophiles.


Ainsi si vous souhaiter un meuble pour améliorer votre système Haute Fidelité, nous vous conseillons les meubles ROGOZ audio, ce sont de véritables meubles audiophiles qui s'accorderont a merveille avec votre système.

 

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Casque Ergo AMT

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Casque Ergo AMT

Ce test a été réalisé par un heureux acquéreur de ce magnifique produit. Grand merci à lui. Il signe ses interventions sur le blog d'Opus 51 du pseudonyme "ledoc".

 

Maintenant les choses sérieuses commencent . Il est à la maison, il prend un peu de place avec son alimentation séparée, son ampli séparé en classe A qui chauffe bien.
On peut le brancher en direct sur le lecteur de CD, mais à la maision, il est sur la sortie tape out de l'ampli Rega Osiris. Le lecteur CD est l'Arpège de Art & Technologie, vous savez l'excellent lecteur avec un service commercial .............................

J'ai commencé par A Jamal , CD Bblue Moon , enregistré dans l'endroit top en ce moment, j'ai dit le studio Avatar à NY, qui a l'air d'être le studio tip top en ce moment . Tout le monde y va Jamal, Abercrombie etc . Piano au premier plan, dont les cordes sonnent de toute leur splendeur , riche en harmoniques, un peu au premier plan, mais le maître a donné les ordres. Les percussions de Badrena pernnent leur vraie place. La rythmique bien présente, une basse pulsante et discrète contrairement à ses disques précédents où la basse était devant ; la batterie est sèche à souhait, et donne une nouvelle impulsion au "vieux" maître . Jamal est inusable , on dirait un vrai gamin, plein de désinvolture !! Un disque remarquable , une prise de sons assez proche des instruments, mais l'espace est bien rendu cependant . On est dans le studio , pas au concert ; tout est bien à sa place .

Passons J Savall dans Altre Follia : les personnes qui disent que les cordes du baroque leur hérissent les poils, doivent acheter ce casque de toute urgence. La justesse des instruments, très variés dans ce disque est remarquable de vérité et de douceur, presque. Les différents violons, violoncelles, violes de gambe, guitares théorbe, tout est là dans une acoustique superbe de la collégiale de Cardona ; je ne la connais pas, mais j'ai une magnifique idée de son acoustique et on comprend pourquoi J Savall en a fait son lieu de travail. Tout parait apaisé malgré la brillance naturelle des instruments. Un grand moment de communion ; ça donne envie de tout réécouter pour voir sur les autres enregistrements ce que cela va donner ; il y aura donc d'autre Savall dans les jours à venir, car je suis en vacances 15 jours, alors vous n'avez pas fini de me lire ;-))

Après cela, me voilà reparti dans ma drôle de musique, j'ai nommé Ch Lloyd dans Sangam et là, j'y suis encore ; j'appréhendai un peu car je le connais tellement !!!
On est au premier rang c'est clair, tous les instruments sont là et E Hartland, le batteur est un peu plus en avant que d'habitude : dans les plages 5-6-7, il reprend une ampleur, une force que Hussain avait un peu tendance à lui prendre ; en fait, les deux ont une même force d'impulsion pour Ch Lloyd. Tout le monde est à la même auteur. En ce moment sur une impulsion donnée sur le bord de la caisse claire, on est là, c'est charnel, on est en pleine communion, ça vibre, ça rentre dans la tête, c'est aéré, léger et ça pénètre pourtant profondément dans l'esprit ; on est emmené loin par la chaleur du sax ténor, très suave, découvrant son âme sur un balai de tablas et de cymbales tenues à la main ; la grosse caisse, très mâte, sonne comme un tambourin primitif, Hartland est un primitif dans ce disque et c'est beau et charnel. On ressent son coté impulsif. Sur la palge 8, le dialogue LLoyd Hussain sonne avec Hussain un peu devant, la richesse des peaux est hallucinante de nuance et de chaleur ; jamais entendu aussi présent. Les mains de Hartland sur ses peaux de batterie donne un caractère vivant et vital à cette musique essentielle. La voix de Hussain sur la plage est humaine, pas vampire, pas chaude, pas froide, un peu comme sur les Aurelia (les grandes). Sur la palge 9, dialogue entre Hussain et Hartland qui emporte la foule et moi avec !!! On est dedans, c'est incroyable .

Je viens à en oublier que je porte un casque depuis 45 minutes. Il s'efface, il se fait oublier, on n'est pas prisonnier des oreillettes.

Passons à Haddouk Trio et Dragon de Lune au cabaret sauvage, même si la prise de son n'est aussi top que l' album FIP. C'est l'ampleur de la musique qui surprend, on est véritablement envahi par la richesse de ce morceau, on est transporté. Il n' y a pas 3 musiciens, mais une musique ; le solo de percussions de Shehan est bien en arrière de la scène mais largement présent avec une richesse de peau magnifique ; sur la plage, on apprécie la chaleur du doudouk de Malherbe. Sur la palge 13, la gumbass D' Ehrlich montre bien que le Ergo AMT sait aussi donner des basses!!!

Un peu de recueillement avec Vivaldi sonate e minor, CD Accent : richesse du médium, somptueux, ample avec la double basse en soutien et l'orgue en nappe qui donne une ambiance méditative rare à cette musique. Enregistrement à la fois proche pour la richesse des sonorités, mais ne coupant pas une petite réverbération bienfaisante de l'église où la prise de son fut faire. Grande légèreté des coups d'arches dans la deuxième plage. Un violoncelle presque guttural.

Voici donc mes premières impressions; il y en aura d'autres dans les jours à venir.

Vous avez compris que nous sommes dans un autre monde, rarement atteint dans d'autres circonstances. Le problème est que ce casque a tendance à vous absorber et à vous déconnecter du reste du monde (des fois, ça fait le plus grand bien). Il est difficile de lire et faire autre chose ! donc je vous laisse car j'ai déjà fait de gros efforts en écoutant et en commentant presque en direct .
A+

Aurelia


Isotek Titan

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Isotek Titan

Grande décision hier soir, je me suis rendu chez un ami qui posséde, oh! le chanceux, un système Haute Fidélité assez exceptionnel, afin de tester, de découvrir le conditionneur anglais Isotek Titan.

Pour le tester, un simple sacd ; le Sacre du Printemps par l'Orchestre Philharmonique de Los Angeles, un enregistrement Deutsche Gramophon dynamique, précis et possédant une spatialité exceptionnelle.

Ecoute avec le conditionneur :

  • Image : l'image sonore s'est "ouverte". Les instruments de l'orchestre acquièrent une situation dans un espace réellement tridimensionnel. L'orchestre déborde des enceintes qui, elles, disparaissent complétement de l'auditorium. par rapport à l'écoute sans le Titan, l'orchestre a remplacé le système Haute Fidélité. On ferme les yeux et tout devient criant de vérité.
  • Timbres : les timbres des instruments, une fois le conditionneur banché changent, ils deviennent plus charnels, plus véridiques. C'est très étonnant qu'un tel système haut de gamme puisse encore allez beaucoup plus loin une fois le Titan mis en oeuvre.
  • Dynamique : les micro informations deviennent plus distinctes, plus précises. La dynamique, au contraire de certaines croyances en vogue, est plutôt mieux rendue avec le Titan. L'Isotek permet la restitution beaucoup plus précise des basses et des infra basses ce qui, permet au discours musical, de se construire sur des fondations extrêment saines.
  • Transparence : timbres plus vrais, micro dynamiques plus précises, une plus grande transparence est de mise. Cette transparence est réelle, elle ne dénature pas la compacité et la puissance de l'orchestre, le haut du spectre n'est jamais mis en avant et le medium garde une chaleur de bon aloi.

Conclusion :  comment déconnecter l'Isotek Titan après y avoir goutté sur une longue période ? La réponse est simple ; partez longuement en vacances, oubliez durant quelques jours, quelques semaines la musique, les musiques reproduites et alors, peut être, au retour vous retrouverez le bonheur d'écouter de la musique grâce à votre système Haute Fidélité mais... au bout de quelques heures le Titan se rappellera à votre bon souvenir...

Le Système d'écoute :  

Préamplificateur : Coda CX05
Amplificateur
: PBN
Source : T+A D10
Enceintes : Montana EPX
Câble de modulation : Studio Connections Monitor
Câble Haut Parleur : Argento
Câble secteur : Isotek
Filtre : Isotek Titan

Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 17/20
Timbres : 18/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 19/20
Qualité/Prix : 17/20

 

Studio Connections

NAD D 7050

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NAD D 7050
Le constructeur canadien NAD propose désormais à son catalogue un produit novateur dans le petit monde de la Haute Fidélité : le D7050, amplificateur intégré connecté.

Pour un tarif proche des 1.000 euros, le D7050 dispose d'un amplificateur stéréo délivrant une puissance de 2 x 50 W. sous 8 ohms, d'un DAC travaillant à une fréquence de 24/192 khz, d'un module Blutooth apX, d'une connexion WiFi compatible Apple Airplay et d'une compatibilité DLNA, permettant de lire des fichiers musicaux stockés sur disque dur externe, sans parler des deux entrées USB (ipod et PC).

Amplificateur DAC

  • puissance annoncée par le constructeur : 2 x 50 W (8 ohms)
  • puissance ressentie à l'écoute : 2 x 15 W
  • DAC USB (24/192)
  • DLNA & AirPlay
  • WiFiNAD%20D7050%20D1050 Hifitest
  • Bluetooth aptX
  • Connectique :
  • 2 entrées optiques
  • 2 entrées coaxiales,
  • 1 sortie analogique stéréo RCA,
  • 1 entrée USB asynchrone,
  • 1 port USB,
  • 1 port Ethernet,
  • 1 sortie casque
  • Télécommande
 
Musiques écoutées :  
  1. Dave Brubeck - Take Five (Time Out - Columbia 1959)
  2. U2 - With or Without You (Joshua Tree - Island 1987)
  3. Thomas Newman - Dead Already (American Beauty BOF - Dreamworks 1999)
  4. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  5. Daft Punk - Give Life Back to Music (Acces Random Memory - Columbia Records 2013)

AmericanBeautySoundtrackCommençons ce test par les points négatifs que nous avons pu examiner :

  • la puissance réelle annoncée nous semble très loin de ce que propose réellement ce NAD en écoute Haute Fidélité c'est à dire avec très peu de distorsion (impossible de dépasser le -10 dB sur l'échelle numérique du potentiomètre),
  • la gestion réseau est difficile, à ce jour (avant mise à jour éventuelle), à mettre en oeuvre, NAD n'ayant pas développé, pour l'instant, d'application spécifique,
  • le manque d'une entrée analogique afin de connecter une source analogique, une platine vinyle par exemple.

Sans entrer dans les détails de toutes les écoutes effectuées après avoir "rôdé" le produit durant 150 heures, nous percevons toujours les mêmes impressions :

  • belle transparence dans les mediums avec beaucoup d'informations entre 400 Hz et 4.000 Hz
  • haut du spectre écourté dès les 12.000 Hz
  • bas du spectre présent mais discret, un peu trop discret,
  • dynamique trop tassée,
  • belle image stéréo droite/gauche, 

ChantalchamberlandCe produit se destine aux écoutes de proximités dans de petits volumes (moins de 15 m²) sur des enceintes si possible de type bibliothèque (Aurelia Aniara, Xavian Bonbonus...). Il se révéle particulièrement performant, dans ces conditions, lors de l'écoute de fichiers mp3 encôdés en 320 k. Ses différentes entrées numériques permettent d'y connecter un téléviseur, un ordinateur, une "box" ou une console de jeux... Maintenant je conseille à NAD de revoir son prix à la baisse, ce même produit au prix de 500 euros serait une très bonne affaire, à 1.000 euros, passez votre chemin...

 

 

 

 

Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : NAD D 7050
Sources : Rega Apollo-R
Enceintes : Boston M250
Câbles de modulation : o2a Expérience
Câbles HP : o2a Expérience
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes :
  Fabrication : 12/20
Image : 13/20

Timbres : 12/20
Dynamique : 08/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 08/20

Marantz PM11s3

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Marantz PM11s3
Comme tous les produits Marantz de la gamme Premium, l'amplificateur intégré stéréo PM11s3 possède une qualité de fabrication irréprochable. Il développe 2 x 100 watts sous 8 Ohms, possède une entrée phono de qualité (MM et MC) et une sortie casque. Comme fonctionnalités, il est équipé de tout ce qu'un mélomane peut désirer (bypass, préout, transformation en bloc de puissance, sorties enceintes pour bi-cablâge...).
Commençons ce test en vous dévoilant la conclusion, c'est original mais cela vous évite de perdre du temps à lire les comptes rendus d'écoute Complice.
Cet amplificateur est en ballotage et en concurrence prix et qualité avec le Coda CSi Limited et l'AVM A5.2. Le Coda magnifie les enregistrements et les belles écoutes deviennent fantastiques... L'allemand AVM est d'une neutralité absolu, c'est celui que je choisirai mais attention du fait que j'écoute de la musique toute la journée ce que je recherche n'est pas forcément ce que souhaite un mélomane "épisodique". Le Marantz est certainement entre les deux, une fois bien marié (il est extrêmement sensible à la qualité des câbles Haut Parleur) il n'est certes pas le plus neutre mais il sait restituer les qualités et les défauts de nos galettes argentés ou de nos fichiers numériques. Il peut être un très bon investissement pour le mélomane souhaitant profiter de la musique sans se poser trop de question.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : Belle image en largeur mais manquant un brin de profondeur. Ce petit défaut est certainement du à la ligne de basse moins précise et ciselée qu'avec ce même titre écouté sur l'amplificateur allemand AVM A5.2.
  • Timbres : La voix de Lavilliers est belle typée assez Haute-Fidélité, manquant un brin de réalisme.
  • Dynamique : Manifestement sur ce titre aux impacts percutants, le Marantz n'est pas à son aise. Il a tendance à tasser un peu la dynamique. A sa décharge, 99% des amplis que j'ai eu l'occasion d'écouter font exactement la même chose et très souvent en bien pire Complice
  • Transparence : Avec le PM11s3 ce qui me paraît étonnant c'est que ce titre sonne "beau" et pourtant il arrache vraiment. La production, ici, est tout sauf propre. Du coups ce qui est rassurant c'est, qu'avec ce Marantz, toutes les galettes sonneront biens et, pour les mélomanes, cela est rassurant.

Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)

  • Après 16 ans de silence le groupe austro-britannique Dead Can Dance nous livre un nouvel Opus, Anastasis. La production est exceptionnelle, les claviers symphoniques n'ont peut être jamais été aussi bien exploités. Les influences médiévales et religieuses (hormis l'avant dernière plage du CD) de la musique ont complètement disparu dans cet album pour laisser place à une écriture plus limpide et plus accessible.
  • Image : Les sons remplissent l'auditorium. Les nappes sonores des claviers synthétiques enveloppent l'auditeur dans une architecture grandiose.
  • Timbres : Les voix de Lisa Gerrard (contralto) et de Brendan Perry (baryton) semblent justes et vraies même si nous aurions souhaité un peu plus de précision dans les articulations (voir les impressions à l'écoute du titre de B. Lavilliers).
  • Dynamique : Les fortes ruptures de dynamique ne semblent vraiment pas être le principal point fort de cet amplificateur, les transitoires manquent, pour ce type de musique, d'un brin de rapidité et de franchise
  • Transparence : la qualité de la production de cet album saute vraiment aux oreilles. Le Marantz reproduit fidèlement les moindres détails voulus par le producteur. En cela cette électronique est transparente, maintenant tous les timbres paraissent beaux, en cela cette électroniques triche, certes très bien, mais manque de transparence !
 
Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : Marantz PM11 s3
Sources :  T+A1250R - AVM CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+ 
Câbles HP  : TelluriumQ Ultra Black 
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Notes :
  Fabrication : 17/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Image : 15/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 13/20


Isotek Titan

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Isotek Titan

Ceci est un témoingnage d'un audiophile

 

 Pourquoi ai-je acheté un conditionneur secteur ?

Avant toutes choses, situons mon système vis-à-vis de l’EDF. J’ai donc la chance d’avoir une pièce dédiée dans une maison située à la campagne, coincée d’un côté par le parc de la montagne de Reims et de l’autre par des vignes. Aucune entreprise donc à l’horizon et le transformateur EDF n’est qu'à 400 mètres, avec 3, 4 maisons entre lui et moi. On peut en conclure que les pollutions électriques sont réduites au minimum.
J’ai tiré une ligne directe entre mon disjoncteur et ma pièce dédiée et j’avais placé d’office un filtre secteur professionnel, de marque Secré, dans le boîtier d’arrivée. Après m’être habitué à l’acoustique de la pièce, j’avais effectué des tests avec ou sans filtres de différentes marques, Secré donc, Qed, Isotek … et j’avais fini par tout supprimer, ces éléments étant plutôt négatifs (tassement de la dynamique, attaques moins franches).

Un jour que je trainai au magasin Opus 51, le représentant de GT Audio est arrivé avec le conditionneur secteur Isotek « super titan » (8000€ la bête tout de même …). Très sceptique, j’ai attendu la démonstration, et là, je dois reconnaître que le système de haut de gamme en écoute a été transcendé : grave descendant plus bas et plus proprement, aigu libéré, image plus belle, moins de flou …

Frédéric d’Opus 51 ayant décidé de faire rentrer le « titan » (3000€, c’est plus raisonnable) ainsi qu’un Gigawatt, j’ai évidemment sauté sur l’occasion pour les tester chez moi où le Titan fît merveille, je me suis donc décidé à en commander un …

Cela fait maintenant 1 mois que le Titan est chez moi et qu’il alimente tout mon système. Bien que celui-ci me procurait déjà beaucoup de satisfactions, j’ai énormément gagné sur la beauté du grave, sur son impact, on a l’impression qu’il descend plus bas avec plus de richesse harmonique (oui, c’est possible même pour le grave), l’aigu est plus fin, moins « piquant » (CD), monte plus haut, l’image est à l

A fois plus vaste et plus stable, la microdynamique est beaucoup plus riche, plus perceptible, ce qui rend les interprétations bien plus belles, plus vivantes.

Alors avant de changer d’ampli, de préampli, de lecteur CD ou d’enceintes, si vous en avez la possibilité faites vous prêter un conditionneur et essayez-le, cela résoudra peut-être une grande partie de vos problèmes et supprimera surement cette impression d’écoute plus ou moins agréable en fonction de l’heure de la journée.

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