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Mulidine Allegretto v4

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Mulidine Allegretto

Un mélomane troyen de passage à Reims, grand merci à lui. Un bien joli compte rendu qui, peut être, vous apportera, en ces temps de grisaille, un peu de chaleur :

"J'avais dit dans un autre post que j'allais écouter l'ampli Rega Brio-R couplé aux Mulidine bagatelle et Allegretto. C'est chose faite.
Commençons tout d'abord par détailler cette compilation que j'allais transporter, grâce à une petite galette toute blanche et un car Trans-Champagne-Ardenne (partant du parvis de la gare à 11:30 ou 07:02 le matin) de Troyes à Reims. Bien que je n'ai pas la volonté de digresser, sachez, vous tous qui pourriez rejoindre la cité Tricasse pour moult raisons, que notre bonne ville de Troyes ne vend rien (quasiment rien ou peu de choses pour ne fâcher personne) qui s'apparente à de la haute fidélité. Sans être de mauvaise foi, on peut affirmer que rien n'est prévu pour écouter une enceinte dans de bonnes conditions.
Compilation, disais-je donc, faite par mes soins et susceptible de m'apporter de la joie.

Giovanni Felice Sances - Stabat Mater - Carlos Mena. Ricercar Consort. Philippe Pierlot. MIRARE.
Dietrich Buxtehude - Praeludium in F Major, BuxWV 145 - Bine Bryndorf. (Complete works for organ, Vol. 6). DACAPO.
Jean-Sébastien Bach - Goldberg variations BWV 988 - Aria - Rosalyn Tureck. (Johann Sebastian Bach Goldberg variations, CD1).DEUTSCHE GRAMMOPHON.
Jean-Sébastien Bach - Widerstehe doch der Sünde BWV 54 - Aria - Masaaki Suzuki. (J.S. Bach - Cantatas, Vol. 3). BIS.
Franz Schubert - Hungarian Melody in B minor, D817 - Alfred Brendel. (Schubert - Piano works 1822-1828, CD2). DECCA.
Franz Joseph Haydn - Hob. XV:37 in F - Adagio - Beaux Arts Trio. (Complete piano trios, CD1). PHILIPS.
Giovanni Battista Pergolesi - Questo è il piano - Aria - Marianna Pizzolato. Anna Netrebko. Antonio Pappano. (Stabat Mater - a tribute to Pergolesi). DEUTSCHE GRAMMOPHON.
Franz Schubert - Quintett A-Dur D.667 "Forellenquintett" - Thema mit Variationen (Andantino) - Alban Berg Quartett. (Schubert - String quartets Nos. 13-15 etc, CD3). EMI.

L'écoute se passe dans un local de 22 m2 doté de confortables fauteuils. Seules les enceintes que j'écoute sont présentes. D'emblée, je me sens un peu chez moi.
Le matériel mis en oeuvre : Ampli Rega Brio-R / Platine CD Rega Apollo / Mulidine Bagatelle dans un premier temps puis Allegretto ensuite.

Au cours de cette après-midi Rémoise et pluvieuse, après qu'un cocher m'ait conduit, aidé de son GPS, jusqu'au lieu de l'auditorium et allégé ma bourse de 12 € 40, ma sensibilité du jour, à peine entamée par ce transport, me portait à prêter une oreille attentive et à ouvrir mon coeur, (mon âme ?) à Schubert et Pergolesi.

Mon hôte donne au Rega ma petite galette blanche que je vois disparaître d'un trait. Nous y voilà donc, enfin.
Carlos Mena pour commencer. L'écoute est convaincante mais je trouve les douze minutes un peu longues car mon humeur n'est ni à la tristesse ni à la mélancolie...

Buxtehude ensuite... Bien sur la Bagatelle, bien mieux sur l'Allegretto, plus de poids. Et ces petits tuyaux qui chantent à merveille ! C'était la deuxième piste que j'écoutais. A l'écoute de Buxtehude joué par Bine Bryndorf sur la Bagatelle, je devinais qu'il y aurait du changement avec la grande soeur. Et je crois que déjà, je savais que j'avais trouvé ce que j'étais venu chercher.

Et Bach, le toucher subtil de Rosalyn Tureck. Et puis ce génial Suzuki. Tiens, je me souviens avoir entendu cette même cantate "Widerstehe doch der Sünde BWV 54" sur des Cantabile Suprême drivées par un Arpège Référence 10. Ce souvenir ne me trouble pas pour autant, je suis dans la musique.

Par chance, j'étais seul lorsque j'entendis Brendel interpréter la Mélodie hongroise en si mineur. Grâce soit rendue à ces deux géants de la musique de nous transmettre quelque chose de leur âme propre. Mes yeux s'humidifient. Le petit rega brio associé aux Mulidine Allegretto y est sans doute pour quelque chose. En tout cas, je ne pense pas au matériel à ce moment là. Je respire profondément simplement comme lorsque l'on se sent heureux.
Avec Haydn, je retrouve cette délicatesse que j'aime temps. La tension Schubertienne se dissipe. Le temps suit son cours, paisiblement. Je me cale dans mon fauteuil et me laisse aller à l'écoute de la musique. L'atmosphère est sereine. J'imagine alors quelque chose de convivial... prendre le thé avec quelques amis et se délecter de ces moments doux que rien ne vient compromettre.
Pergolesi... maintenant. J'avoue être particulièrement sensible au raffinement de sa musique. Autant le dire, dés les premières notes de la contralto, je suis saisi. Mon hôte est à côté, j'imagine qu'il écoute le système plus que moi. Pour ma part, je n'ai pas cette tentation... enfin, dans une moindre mesure car je me dis tout de même que je vais sûrement entendre à un moment donné quelque chose qui viendrait ternir ce moment de grâce... Finalement, non. Je reste supendu au souffle de notre contralto qui m'emmène au bout de ses vocalises. Je ne sais plus si c'est à ce moment là que je me suis dit : "ces enceintes chantent très bien" ! Déjà, à l'écoute des Bagatelle, je me disais que c'était "bien parti". A l'écoute des Allegretto, je n'ai plus aucun doute. Je sus alors que je convoquerai bientôt Pergolesi, Anna Netrebko et Marianna Pizzolato dans mon salon et avec ce même matériel.
Quelque chose de plus léger pour terminer ! Comme une truite qui vire au fil de l'eau. Au bord de ce ruisseau limpide, irradié d'un rai de soleil, je contemple cette truite incouciante aller et venir, les reflets du soleil sur l'eau m'éblouissent à peine. Non, je n'ai pas fumé. Juste un peu de Kentucky Birds, de temps à autre, mais c'est légal... enfin, jusqu'à aujourd'hui. Pour être prosaïque et revenir aux choses matérielles, j'ai écouté, le coeur léger, la musique de Schubert et je n'ai pas remarqué de défaut dans cette association ampli/enceinte.

S'il fallait faire une synthèse, pour ce qui est du matériel. Oui, le petit Rega Brio-R fonctionne très bien avec les Mulidine Bagatelle. Pour un budget serré, il s'agit d'un achat tout à fait sensé et qui permet vraiment de se faire plaisir.
Le couple Rega Brio-R / Allegretto V4 en donne plus évidemment. C'est flagrant sur la musique d'orgue, elle a plus de poids.
A l'évidence, l'Allegretto ira sûrement (je dis sûrement car je n'ai pas écouté) plus loin avec des électroniques plus chères : euphya 280 ou Stormaudio, Lavardin, Sugden... Mais, et c'est intéressant, je ne me sens pas frustré de commencer d'écouter les Allegretto avec cet ampli à 600 €. Ce qui n'est pas évident à croire à priori. Une parenthèse pour dire qu'à un moment donné, l'ampli Roksan Kandy II (deux fois plus cher) est venu remplacer le petit Rega Brio-R et je n'ai pas été meurtri par ce changement (sentiment d'acheter, au rabais, un petit appareil à 600 €).
Cela dit pour un upgrade, je le réécouterais volontiers + ceux cités plus haut.

J'entends déjà ceux qui diront qu'au vu des musiques écoutées, il y a aussi JMR et PEL. Je dirai oui. La question est toujours la même : quel budget je consens à consacrer au matériel.
Je crois que les enceintes Mulidine Allegretto, pour 2400 €, répondent à ma demande. Et cela ne gêne pas de se faire rappeler qu'il s'agit de la gamme moyenne.
En tout cas, je crois qu'à l'issue d'une écoute en auditorium, l'on ne doit plus douter et qu'il doit y avoir quelque chose de l'ordre de l'évidence : ces enceintes sont faites pour moi. Je les ai trouvées. Et je vais les commander :D

Sur la démarche adoptée par mon hôte en auditorium maintenant. Je dois dire qu'elle me paraît tout à fait adaptée. En premier lieu, j'ai apprécié de rencontrer quelqu'un qui me paraît autant mélomane que technicien connaissant ses produits. Écoute à mes côtés de la musique, pas de discours intempestif, moments partagés autour d'un petit café et simplicité.
Que dire de plus ? Vive la musique !"

 

Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Rega Brio-R
Lecteur de CD : Rega Apolo-R
Enceintes : Mulidine Allegretto v4
Câble de modulation : TelluriumQ Black
Câble Haut Parleur : TelluriumQ Black
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius
Notes : (attention ce sont les miennes...)
Fabrication : 12/20
Image : 12/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20

 

 


Vienna Acoustics Mozart se

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Vienna Acoustics Mozart se
Après plus de 250 heures de rodage je vous propose le test des nouvelles productions des autrichiens de Vienna Acoustics, les Mozart se.
Lors des différentes écoutes nous avons comparé ces magnifiques autrichiennes à la star des enceintes colonnes à moins de 3.500 euros  les Aurelia Saphira et aux toutes nouvelles et étonnantes Boston M 350.

Pour les faire chanter, après avoir testé différents amplificateurs dont le NAD M3, nous avons porté notre dévolu sur le tout nouveau Struss R150, une pépite polonaise que vous devez absolument découvrir et qui à le don de transcender toutes les enceintes
Ceux avec qui nous avons discuté des enceintes Vienna Acoustics savent que je trouvais de nombreux défauts aux anciennes Mozart et Beethoven baby, entre autre un grave ingérable, trop mou et surtout trop envahissant. J'ai, ici encore, tenté l'expérience Vienna parce que la fabrication de ces enceintes est magnifique. Les baffles sont de toute beauté et dignes d'intégrer les plus beaux intérieurs.

Musiques écoutées :  
  1. Liszt - Les Jeux d'eau a la Villa D'Este (Claudio Arrau - Philips)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit
  4. Pink Floyd : The Great Gig in the Sky (The Dark Side Of The Moon)
  5. P. Mascagni : 'Inneggiamo' (Santuzza, Lucia, Choeur)

Image :
L'amplificateur ici excelle, et les enceintes suivent. L'image sonore reproduite est réellement tridimensionnelle. Un grand merci à Monsieur "Stéréo". Le plus étonnant est d'obtenir une écoute toute en profondeur, les cuivre sont réellement au fond de l'orchestre, lorsque la voix de Louis Armstrong envahit le premier plan sonore, les choeurs Gospel s'étagent bien de droite à gauche derrière la voix soliste qui reste étonnement stable.
Timbres :
L'écoute du piano et de cette extraordinaire pièce qu'est "Les Jeux d'eau a la Villa d'Este" est somptueuse. Le piano possède une vraie assise et n'est jamais brouillon ou agressif. Je me prête à écouter la somptueuse interprétation de Claudio Arrau et suis envahit par cette musique romantique et déjà peut être expressionniste. Par contre à l'écoute de Louis Armstrong je suis étonné par le timbre de la trompette. Les couleurs de l''instrument me semble un peu moins brillantes, un peu plus mates et ternes qu'à l'habitude. Cette impression se confirmera lors d'autres écoutes, les haut parleurs utilisés semblent imprimer une très légère coloration aux timbres naturels. Étrangement, cela ne ressent que sur certains instruments, ceux qui ont tendance à s'exprimer dans le haut médium.
Dynamique :
Certes ce ne sont pas les enceintes les plus rapides du monde, mais l'écoute est très plaisante et tout est stable et reste en place. Les graves autrefois envahissant sont aujourd'hui précis et profonds. Si vous pouvez associer ces belles colonnes à des électroniques rapides, ici le superbe Struss R150, alors la dynamique sera correcte et plausible.
Transparence:
La transparence est intimement liée aux timbres et donc vous comprenez qu'ici ce n'est pas le point fort de ces colonnes surtout lors de l'écoute de musiques acoustiques non traficotées. Maintenant sur des écoutes de Jazz, de rock/pop et autres musiques électroniques les Vienna Acoustics sont très à l'aise et procurent de réelles émotions.

En conclusion les Mozart représentent une réelle évolution et me semblent nettement plus intéressantes à l'écoute que leurs devancières.
Dans leur gamme de prix elles se positionnent plus que correctement et même si elles ne possèdent pas toutes les qualités de vivacité, de timbre, de transparence des Aurelia Saphira elles sont à l'écoute plus convaincantes que des Mulidine Cadence par exemple et méritent le détour pour le mélomane désirant acquérir de beaux objets musicaux.

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Struss R150
Sources : NAD M5 et T+A 1250R
Enceintes : Vienna Acoustics Mozart se
Câbles de modulation  : Studio Connections Refrence +
Câbles HP  : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1 

Notes :
Fabrication : 17/20
Image : 14/20
Timbres : 11/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 13/20


Neat acoustics XL6

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Neat acoustics XL6

(Lu sur le forum HCFR). Pour une fois je vais laisser un client s'exprimer. Grand merci à lui :

"Un petit compte-rendu d'écoute des Neat Ultimatum LX6, bien sûr chez Opus 51. Je tiens à souligner la qualité de l'accueil de Frédéric (Baussart) ainsi que des conditions d'écoute (dont pourraient s'inspirer plusieurs magasins).
Système: lecteur Cd Arpège d' Art et Technologie , ampli Karan KI180, câble modulation Melody de Patrick (Planeurventus sur le forum), câbles HP Abbey road en bi-cablage.

Cette écoute est la Xème d'une liste déjà fournie (Kef 205, BW 802, 803, JM Lab 1038, Atohm GT3, ...) afin de remplacer mes Proac D38.

Après quelques instants de chauffe, les choses sérieuses commencent. Les CD écoutés: Tableaux d'une exposition, Inessa Galante, Wynston Marsalis, Rodrigo et Gabriela.

Ce que je retiens d'abord, c'est une scène sonore bien large, avec un grande aération: la musique respire, chaque instrument est bien localisé et aucun n'est caché par les autres. Les voix paraissent naturelles et ont une réelle tessiture. On perçoit les inflexions et les modulations dans les voix des chanteuses, sans jamais être agressif.
Sur l'écoute du Marsalis, les instruments sont parfaitement étagés, avec un positionnement "en 3D": la trompette n'est pas au même niveau que la voix, qui n'est pas alignée avec la contrebasse, etc.. Les claquements de main sont ... claquants.
Le rythme de la guitare de Rodrigo est bien rendu (la guitare étant un peu boostée dans cette prise de son).

J'avais quelques craintes avec les tableaux de Moussorgsky: dame, l'enceinte fait moins de 1 mètre et avec les percussions de l'orchestration... Eh bien non: le grave n'est pas du tout aux abonnés absents et est convaincant par sa réactivité et sa capacité à restituer les détails (beau rendu des vibrations de peaux de grosse caisse).
Toutefois, ceux qui aiment les graves très profonds devront passer leur chemin. Moi ça me convient bien, car ma pièce d'écoute génère 1 bosse en bas qu'il vaut mieux ne pas titiller.

Globalement, c'est une écoute toute en limpidité et en homogénéité, d'une belle précision et très équilibrée. Les timbres ne sont pas en reste, offrant une belle palette sonore sans coloration. La scène sonore est spacieuse, avec un bon étagement des plans sonores. Enfin, la dynamique est parfaitement maitrisée, peut-être un peu trop si je cherche la petite bête.

Sans aucun doute figurera-t-elle dans le dernier carré au moment du choix." (gede 77)

Aurelia Cerica

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Aurelia Cerica

Les Aurelia Cerica sont des enceintes de type "bibliothèques" élaborées en Finlande appartenant à la famille XO. Elles sont commercialisées, en France, au prix de 3.990 € ttc la paire, pieds compris.

Ce sont des enceintes 2 voix, bass-réflex, évent arrière devant être prositionnées à environ 40 cm du mur arrière afin d'obtenir une écoute aérée et naturelle. Ces "étranges" objets ont été testés avec diverses électroniques afin de nous construire une opinion quant à leurs possibilités et qualités musicales. Pour ce test nous avons choisi le "petit"amplificateur intégré de la gamme Premium de Marantz, électroniques trop méconnues des audiophiles mais de grande qualité et au rapport Qualité/Prix très étonnant (1.990 € ttc).

Count Basie : CB Express

  • premier point, on oublie l'infrabasse, ces enceintes sont données, par le constructeur, descendre à 40 Hz à -3dB, c'est ce qu'elles produisent. C'est à la fois une qualité car cela permet de les placer plus facilement dans une pièce de taille "normale" et un petit défaut pour qui désire fendre le béton...
  • les basses sont rapides, précises et physiques, les Aurelia Cerica distillent une écoute réellement "Live", rapidement le pied bat la mesure... C'est vraiment bon signe,
  • dès l'arrivée des Cuivres la scéne sonore s'étage devant l'auditeur et les enceintes disparaissent réellement. La batterie est positionnée bien au centre légérement sur l'arrière et les solistes enregistrés un peu ping-pong arrivent sur le devant de la scène pour produire leurs soli.
  • par contre, gare, ces "bibliothèques" ne pardonnent absolument rien et si l'enregistrement est un poil dur, les duretés apparaîtront comme ici sur certains tutti orchestraux.

Conclusions :

Sur tous les types de musiques ces Cerica s'imposent commes des enceintes vivantes, neutres et dynamiques. Certes elles ne plairont pas à tous les audiophiles mais les mélomanes apprécieront le fait que ces bibliothèques s'effacent complètement derrière la musique et laissent place à l'émotion.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Marantz PM15s2
Source : Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Aurelia Cerica
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : Studio Connection Reference+
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 16/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 18/20

 

Coda Csib

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Coda CsiB

Il était une fois, un mélomane, un brin audiophile, qui comme quête absolue, s'était fixé la recherche de l'amplificateur idéal... Durant de longues heures d'écoute, parfois déplaisantes, il explorait ce qui lui passait par les oreilles, le chemin parcouru était recouvert d'embûches... Un désert... mais, un beau matin de décembre 2011, le graal à l'horizon, brillait. Mon chemin s'achevait, je m'installais et j'écoutais. La 5éme symphonie de G. Mahler irradiait l'auditorium, puissance, précision et délicatesse. Emerveillement !

Le Coda CSib est un amplificateur intégré d'origine américaine, pesant près de 25 kg, d'une finition irréprochable (pour des électroniques américaines), il développe environ 300 watts par canal sous 8 ohms et est doté entre autre d'une entée symétrique et de deux paires de sortie pour enceintes. Pour résumé, en praticité, il possède tous les éléments qu'un audiophile peut attendre d'une telle électronique. Mais le plus important, me semble-t'il, c'est sa musicalité et là, quelques écoutes attentives vont nous révéler un grand nombre d'informations.

Brunos Coulais : Himalaya - Norbu

  • scéne sonore d'une ampleur incomparable, aussi large que profonde avec un très grand respect de la phase acoustique (mon dada),
  • basses et infra-basses rapides et définies avec beaucoup de modulation, l'aisance de l'amplificateur dans ce registre est évidente. Nous avons rarement entendu cela et dans tous les cas jamais sur un amplificateur de ce tarif. C'est exceptionnel.
  • beau médium, les voix sont vraie avec une mise en place dans l'espace très cinéma 3D.

Gustav Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink + CSO)

la dynamique est ici, à l'image de l'oeuvre, titanesque. Elle n'est jamais tassée et les mircro-informations sont rendues avec beaucoup de subtilité (merci au filtre Isotek)

  • les timbres  (cordes, bois, cuivres, vents et voix) sont, me semble-t'il, très fidèles. Aucune fatigue, même ici après 90 minutes d'écoute, intensive n'est ressentie... Dans la foulée on peut sans déplaisir passer à la quatrième symphonie 
  • l'image est holographique, la phase acoustique est admirablement bien respectée... Nous avons vraiment l'impression d'assister à ce superbe concert captée dans la superbe salle de l'Orchestre Symphonique de Chicago.

Johann Cristoph Bach : Lamento (Carlos Mena - P. Pierlot + Ricercar Consort)

  • Au niveau de la dynamique, sur ce superbe enregistrement du à l'éditeur français Mirare, le CSib est particulièrement habile à dissocier toutes les lignes méodiques. Carlos Mena est physiquement présent, pour une fois, le chanteur est palpable et réel. Chaque instrument est à sa place. Les transitoires sont rapides, démarrent et s'éteignent sans hésitation.
  • Tout est vrai, les instruments sonnent comme ils doivent sonner. Le spectre sonore reproduit est très large, avec un grave dense, bien structuré et parfaitement tenu (les contrebasses sont splendides). Le medium est consistant et l'aigu est charnu, minéral et d'une extrême fluidité.
  • la scène sonore est très bien structurée. L'image se matérialise sans artifice, avec natuel. C'est une écoute charnelle et juste à laquelle nous invite le Coda CSib.

Spock's Beard : Feel Euphoria - The Bottom Line

  • ici la ligne de basse, claviers et guitares, nous est proposée avec une autorité, une fermeté à vous coller "les yeux au fond des orbites" tellement l'impression de pression acoustique est omniprésente grâce à un contrôle des haut-parleurs graves qui ne ne sont que rarement à pareille fête.
  • le battement de la baguette sur la caisse clair sonne vrai, la guitare est d'une netteté dans son détourage, d'une vérité dans ses variations de hauteurs de timbres... Ici les timbres sont délivrés avec véracité et sans complaisance. Cet amplificateur respecte la Musique.
  • La puissance du suivi rythmique a de quoi enterrer des amplis trois fois plus onéreux. Le moins que l'on puisse écrire est que cela ne traine pas, ça balance naturellement.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Coda CSiB
Sources : Rega Isis (pour les CD), Marantz SA11s2 (pour les sacd), Olive 4 HD (pour la musique dématérialisées)
Enceintes : Aurelia Graphica, Odyssée Acoustic Anaconda
Câble de modulation : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Câble HP  : Studio Connections Refernce +, Tellurium Q Graphite
Filtre secteur : Conditionneur Isotek Sigmas + Isotek Syncro

Notes :
Fabrication : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 16/20
Image : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 14/20

Arcam fmj A19

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Arcam fmj A19
Musiques écoutées :  
  1. Mozart - Symphonie n°40 (disque vinyl - G. Wand, orch. Symph. de Cologne - Musidisc 1981)
  2. Hidden Orchestra : Reminder (Archipelago - 2012)
  3. Sting : Whenever I Say Your Name (DG - 2010)
  4. Tori Amos : Star Of Wonder (DG - 2012)

 

Enfin un nouvel amplificateur stéréo produit par la marque britannique Arcam.
La présentation reste sobre et classique, rien de révolutionnaire en façade si ce n'est l'apparition d'une entrée mini-jack pour les baladeurs. Au dos de l'appareil les connecteurs sont de qualité et nous apercevons une entrée phono bien venue, une sortie préampli et un connecteur servant à alimenter divers accessoires Arcam dont un récepteur Bluetooth ou un DAC par exemple.
A la première écoute, ce qui étonne pour un ampli stéréo ARCAM c'est la vivacité, finies les écoutes ternes et sans vie...

Le premier mouvement de la 40éme de Mozart dans la très belle interprétation qu'en a donné Günter Wand et son orchetsre de Cologne, nous procure une écoute vinyle neutre, rapide et franche avec un très légére mise en avant du haut du spectre sonore ce qui nous donne l'impression d'entrapercevoir de nombreux détails jusqu'alors noyés dans la nasse.
Pour poursuivre les écoutes et pour tenter d'entraver cette remontée dans les hauts médiums je me résignais alors à changer et les enceintes et les câbles. Pour les enceintes, je jetais mon dévolu sur les nouvelles colonne Boston M250 et pour les câbles sur des Argento qui, je le savais, avaient tendance, dans ce modèle, à calmer le haut du spectre sonore. 
Et j'écoutais la superbe interprétation de "Whenever I say Your name" que donna Sting en concert à Berlin il y a deux ans. Malgré toutes mes précautions, le haut du spectre sonore est toujours légèrement détaché et mis en avant, cela risque vraiment d'être fatigant sur le long terme. L'image sonore rendue est, quant à elle, plus large que profonde mais reste assez réaliste, même si, ici, l'orchestre symphonique se fait très discret, plus discret que lors de l'écoute de ce même titre sur un système plus haut de gamme.

Cet amplificateur ARCAM FMJ A19 posséde de nombreuses qualités, précision, dynamique, vitalité mais malheureusement possède également quelques défauts. Les futurs acquéreurs devront faire très attention aux câbles et aux enceintes qui lui seront connectés.


Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Arcam fmj A19
Sources : Marantz SA Pearl Lite et platine vinyle Roksan Radius 5 mkII (Sumiko Blue Point 2)
Enceintes : Aurelia Magenta et Boston M250
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius
Notes :
Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 15/20
 
 

Neat acoustics : Motive 2

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Neat acoustics : Motive 2

"bonjour,

Je possède les Motive 2 avec un ampli Musical Fidelity A1 et platine Rrotel rcd 1072, et ça marche du tonnerre avec aucune fatigue auditive, le grave est d'enfer et le medium est sublime. Voilà tout depend du mariage, j'ai écouté les Neat acoustics chez opus 51 et en comparaison avec les Monitor Audio RX6 et j'ai trouvé les RX6 trop aigues par rapport au Neat qui sont plus équilibrées. Je conseille de les écouter elles sont sublimee, je suis très satisfait des enceintes Neat Motive 2.voilà si ça peut aider."

 

Struss


NAD D 7050

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NAD D 7050
Le constructeur canadien NAD propose désormais à son catalogue un produit novateur dans le petit monde de la Haute Fidélité : le D7050, amplificateur intégré connecté.

Pour un tarif proche des 1.000 euros, le D7050 dispose d'un amplificateur stéréo délivrant une puissance de 2 x 50 W. sous 8 ohms, d'un DAC travaillant à une fréquence de 24/192 khz, d'un module Blutooth apX, d'une connexion WiFi compatible Apple Airplay et d'une compatibilité DLNA, permettant de lire des fichiers musicaux stockés sur disque dur externe, sans parler des deux entrées USB (ipod et PC).

Amplificateur DAC

  • puissance annoncée par le constructeur : 2 x 50 W (8 ohms)
  • puissance ressentie à l'écoute : 2 x 15 W
  • DAC USB (24/192)
  • DLNA & AirPlay
  • WiFiNAD%20D7050%20D1050 Hifitest
  • Bluetooth aptX
  • Connectique :
  • 2 entrées optiques
  • 2 entrées coaxiales,
  • 1 sortie analogique stéréo RCA,
  • 1 entrée USB asynchrone,
  • 1 port USB,
  • 1 port Ethernet,
  • 1 sortie casque
  • Télécommande
 
Musiques écoutées :  
  1. Dave Brubeck - Take Five (Time Out - Columbia 1959)
  2. U2 - With or Without You (Joshua Tree - Island 1987)
  3. Thomas Newman - Dead Already (American Beauty BOF - Dreamworks 1999)
  4. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  5. Daft Punk - Give Life Back to Music (Acces Random Memory - Columbia Records 2013)

AmericanBeautySoundtrackCommençons ce test par les points négatifs que nous avons pu examiner :

  • la puissance réelle annoncée nous semble très loin de ce que propose réellement ce NAD en écoute Haute Fidélité c'est à dire avec très peu de distorsion (impossible de dépasser le -10 dB sur l'échelle numérique du potentiomètre),
  • la gestion réseau est difficile, à ce jour (avant mise à jour éventuelle), à mettre en oeuvre, NAD n'ayant pas développé, pour l'instant, d'application spécifique,
  • le manque d'une entrée analogique afin de connecter une source analogique, une platine vinyle par exemple.

Sans entrer dans les détails de toutes les écoutes effectuées après avoir "rôdé" le produit durant 150 heures, nous percevons toujours les mêmes impressions :

  • belle transparence dans les mediums avec beaucoup d'informations entre 400 Hz et 4.000 Hz
  • haut du spectre écourté dès les 12.000 Hz
  • bas du spectre présent mais discret, un peu trop discret,
  • dynamique trop tassée,
  • belle image stéréo droite/gauche, 

ChantalchamberlandCe produit se destine aux écoutes de proximités dans de petits volumes (moins de 15 m²) sur des enceintes si possible de type bibliothèque (Aurelia Aniara, Xavian Bonbonus...). Il se révéle particulièrement performant, dans ces conditions, lors de l'écoute de fichiers mp3 encôdés en 320 k. Ses différentes entrées numériques permettent d'y connecter un téléviseur, un ordinateur, une "box" ou une console de jeux... Maintenant je conseille à NAD de revoir son prix à la baisse, ce même produit au prix de 500 euros serait une très bonne affaire, à 1.000 euros, passez votre chemin...

 

 

 

 

Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : NAD D 7050
Sources : Rega Apollo-R
Enceintes : Boston M250
Câbles de modulation : o2a Expérience
Câbles HP : o2a Expérience
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes :
  Fabrication : 12/20
Image : 13/20

Timbres : 12/20
Dynamique : 08/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 08/20

AudioSolutions Rhapsody 80

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AudioSolutions Rhapsody 80

Merci à la société Exclusive-Audio pour le prêt de l'un de ses auditoriums durant quelques heures...

Ces magnifiques colonnes AudioSolutions Rhapsody 80 ici présentées dans une magnifique robe blanc satiné sont équipées de deux haut parleurs grave/medium de 15 cm en polypropylène pour les mediums et graves et d'un tweeter avec dôme en soie, filtré à 2270 Hz. Afin d'obtenir une ligne de basse précise et franche (39 Hz) et un rendement assez conséquent (91 dB), ces enceintes affichent un large évent frontal. Leur prix public est de moins de 4.000 euros ttc les deux pièces. Les finitions disponibles sont nombreuses.


Caractéristiques :

     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies (1 x 25 mm et 2 x 150 mm)
     - Sensibilité : 91 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 39-25000 Hz 
     - Impedance : DC 3.6 ohms
     - Fréquence Crossover : 2.270 Hz
     - Dimensions (mm) : 1068 x 340 x 483
     - Poids : 25 kg pièce


Ecoute :

 

Musiques écoutées :  
  1. Dead Can Dance : Agape (Anastasis - PIAS 2013)
  2. Gregg Allman : Rolling Stone (low country blues - rounder 2012)
  3. Will Calhoun : Love for Sale (Life in this World - membran 2013)
  4. Richard Wagner : Parsifal (D. Barenboim, Berliner Philharmoniker  - warner classics 1991)
  5. Yim Hok-Man : Poem Of Chinese Drum (Master of Chinese Percussion - Xrcd 2004)
  6. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)

audiosolutions Rhapsody 80

L'écoute des AudioSolutions Rhapsody 130, les grandes soeurs du modèle ici testé, nous a enthousiasmé. Pour nous, à ce jour, ce sont les enceintes les plus "proches de la Musique" que nous avons écoutées dans leur gamme de prix (entre 5.000 et 7.500 euros la paire), elles s'adressent plus à des mélomanes qu'à des audiophiles.
Allons-nous ressentir le même émerveillement à la découverte desAudioSolutions Rhapsody 80 ?
Tout commence avec la dernière galette studio de Dead Can Dance qui nous permet de mettre en évidence la célérité et la dynamique de ces enceintes lituaniennes. La voix de Lisa Gérard est d'une belle prestance et son originalité est préservée. L'image sonore est bien construite, son rendu holographique doit être très proche de ce que les ingénieurs ont désirés. Les attaques sont rapides, les détails nombreux, l'écoute est captivante.

La route nous mène ensuite dans le sud des Etats Unis en compagnie de l'un des plus authentiques album de Blues sorti ces dernières années ; "low country blues" du guitariste et chanteurGregg Allman. Les Rhapsody 80, sur ce type de musique acoustique, font preuve d'une réelle aisance, les couleurs des différents instruments, guitares acoustiques, piano, batterie, cuivres, sont réalistes, la dynamique reproduite semble correspondre à ce qu'elle fut dans le studio d'enregistrement, les musiciens sont là, face à nous, et nous nous délectons de leur technicité et musicalité. Un grand moment de Blues !
audiosloutions_rhapsody80Avant de revenir sur le vieux continent, un petit détour par New York où fut réalisé l'album "Life in this World" du batteur jazz/rock Will Calhoun, qui accompagna différents artistes comme B. B. King, Mick Jagger, Jaco Pastorius, Paul Simon, Lou Reed, The Allman Brothers Band, Marcus Miller, Wayne Shorter, etc. Sur cette reprise d'une composition de Cole Porter, l'introduction à la batterie est splendide. Les ballets claquent sur la caisse claire, la grosse caisse est nettement définie et précise, la charleston est bien présente sans être envahissante et les différents toms, discrètement, tiennent leur place. Le piano et la contrebasse interviennent ensuite sans casser le charme, les trois musiciens, à l'unisson, nous tiennent en haleine et produisent un jazz moderne, technique et mélodique.

Retour à la vieille Europe et surtout à une oeuvre magistrale, certainement l'une des plus importantes de l'histoire de la Musique, Parsifal de Richard Wagner. Dix ans après la version phénoménale que nous offrait H. von Karajan et son extraordinaire orchestre berlinois, Daniel Barenboïm, en compagnie de cette même phalange, nous concocte, en 1991, une version toute en contraste et en subtilité. La prise de son réalisée alors par le français Jean Chateuret met en valeur les différents plans sonores et construit une scène sonore d'un grand réalisme que lesRhapsody 80 nous retranscrivent avec bonheur. L'écoute de cet opéra s'effectue avec facilité et intérêt, les artistes oeuvrent pour les mélomanes que nous sommes et même écoutées à des niveaux sonores très importants, les AudioSolutions ne se départissent jamais de leur unité et de leur fidélité à la musique.

Les deux derniers extraits musicaux utilisés afin de peaufiner ce test me permettent, dans un premier temps, d'analyser la capacité en dynamique et en image pour les Percussions chinoises et, dans un deuxième temps, de goutter la reproduction des timbres, voix, trompettes, pour Louis Armstrong. La trompette est superbe, la voix de Armstrong chante rauque et les sifflantes présentes ne sont pas mises en avant et restent bien intégrées à la musicalité du chanteur. Pour les percussions, fermez les yeux et vous y croyez, l'artiste est dans votre salon et ses différents tambours, dont les peaux sont frappées par des baguettes en bois, résonnent et vivent.   

En conclusion, j'oserai affirmer que les AudioSolutions Rhapsody 80 sont des enceintes à ne pas mettre entre toutes les mains. Si vous recherchez de la fluidité, de la finesse, de la précision, de la musicalité alors ces charmantes petites colonnes vous conviendront à ravir. Si vous recherchez une reproduction sonore physique avec plus de pression acoustique, des basses plus profondes, une scène sonore plus large alors passez votre chemin et découvrez d'autres produits de qualité comme les Aurelia Saphira ou les Xavian Xn Carissima par exemple.

 

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Fonel Emotion
Sources : Fonel Simplicité
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 80
Câbles de modulation : Black Rhodium Opera DCT++XLR 
Câbles HP : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 17/20
Image : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 16/20

Hifi Meubles

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Hifi Meubles

Hifi Meubles est une boutique concentré sur les produits mobiliers audiophiles.


Ainsi si vous souhaiter un meuble pour améliorer votre système Haute Fidelité, nous vous conseillons les meubles ROGOZ audio, ce sont de véritables meubles audiophiles qui s'accorderont a merveille avec votre système.

 

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Struss R150

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Struss R150

Nous vous rendons ci dessous les quelques lignes que vient de nous faire parvenir un propriétaire d'un amplificateur Struss R150.

"Je viens de recevoir l'amplificateur Struss R150 commandé il y a quelques jours chez Opus 51.
Il remplace l'ampli Euphya 280. Je souhaitais monter en gamme afin de pouvoir gagner en musicalité.
Je vous préviens, l'ampli n'est pas rodé mais les changements sont déjà impressionnant et je mesure bien mes mots.
Présentons rapidement ce produit inconnu en nos contrées : c'est un amplificateur stéréo intégré conçu et fabriqué en Pologne. Le concepteur possède 2 modèles à son catalogue, le R150 que je viens d'acquérir et le R550 qui est le vaisseau amiral de la marque. Le R150 développe sous 8 ohms 150 watts par canal, il est de conception dual mono c'est à dire que, pour schématiser, il comporte en son sein deux amplificateurs mono ce qui lui permet de distiller en autre une magnifique scène sonore et de tenir pratiquement toutes les enceintes du marché.
Pour l'instant, je ne connaîs que l'ampli R150. Et quel ampli!!!!!
Je passe à l'écoute de celui-ci et dès les premières minutes, je me rends compte du bond que je viens de faire. Les aigus et les graves se sont élargis. Les enceintes sont tenues "enfin" surtout dans les graves. Les instruments sonnent justes et vrais surtout la batterie. Je pense que je vais pouvoir exploiter mon système, la force de cet ampli est sa musicalité, sa neutralité et sa rapidité. Toute coloration est totalement absente. Il ne fait que restituer la source. Et il permet d'écouter sans fatigue auditive.

Voilà mes impressions, je ne regrette pas mon cadeau de Noêl. Comme je le disais, pour l'instant il n'est pas rodé.

Je vais pouvoir mieux vibrer à l'écoute de mes albums favoris."


Le Système d'écoute :

Amplificateur: Struss R150
Enceintes : Aurélia Saphira
Source : Résolution Audio Opus 21
Cables de modulation : Studio Connections Reférence Plus
Câbles enceintes : Studio Connections Monitor bi-wire

Onix A55 mkI

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Onix A 55 mki

En 1979, en Angleterre, Capital incontestée de la Haute Fidélité en Europe, naquit une entreprise dédiée à l'élaboration et à la fabrication d'éléments Haute Fidélité. Son nom : ONIX. Tout débuta avec la commercialisation d'un étage de pré-amplification pour cellules MC et le succès fut au rendez-vous.
Les années s'écoulèrent, en 1991 Onix devînt une filiale de la célèbre marque Rogers, créateur des mythiques enceintes LS3/5a utilisées par la BBC. Et patatras... Des années très difficiles pour la Haute-Fidélité s’installèrent sur le monde et le groupe, en 1997, fut acquit par un conglomérat taïwanais qui essaya de réanimé les mourants sur les flammes de l'autel du commerce asiatique,
En 2008, Francesco Pace, avec enthousiasme, décida de relancer la marque Onix en Europe et participa à l'élaboration de nouveaux produits que nous découvrons désormais en France.
L'amplificateur intégré stéréo a55 nouvelle mouture appartietn à la série "Debut" du constructeur. Son tarif à environ 1.200 euros en fait un intégré polyvalent et apte à associer avec de nombreuses enceintes (triangle, Focal, Cabasse, B&W...)

Spécifications techniques :

Conception interne : Double mono
Composants : Transistors de puissance Sanken / Condensateurs Nichicon Gold Tune (2x10 000uF/63v) / Transfo toroïdal "Piltron" 300VA
Puissance : 2x55 Watts RMS sous 8 Ohms / 2x100 Watts sous 4 Ohms
Rapport Signal/Bruit : >88 dB
Bande passante : 10 Hz - 30 kHz
Entrées Audio : RCA (x5, dont une phono MM)
Sorties Audio : RCA / Casque
Sortie Haut-Parleurs : 1 paire d'enceintes
Télécommande : Télécommande fournie
Dimensions (L x H x P) : 430 x 372 x 91 mm
Poids : 9 kg

 

Pour évaluer les qualités musicales de cet amplificateur, nous l'avons comparé à deux amplificateurs phares du marcjé, situées dans la même gamme tarifaire : le Roksan Kandy II  et le Arcam fmj A19.

En avant la musique...

 

Musiques écoutées :  
  1. CD - Bill Frisell - Revolution (all we are saying... - Savoy Jazz 2011)
  2. CD - Christy Baron - Got to Get You Into My Life (Champagne & Songs - Inakustik 2010)
  3. CD - H. Gregson-Williams - The Battle of Kerak (Kingdom of Heaven - Sony 2003)
  4. CD - Joe Jackson - Fool's in Love (At the BBC - Spectrum 2008)

 

Il y a quelques semaines nous testions, pour ce même blog, l'amplificateur stéréo Onix A65, Diapason d'Or 2013, nous ne sommes pas perdus. Cet amplificateur Onix A55 mki dont les principaux composants sont similaires, appartient à la même famille : vivacité, qualité des timbres et "joie" à transmettre la musique. Tout est présent, cela est une très bonne nouvelle car si vous possédez des enceintes relativement faciles à mettre en oeuvre cet amplificateur semble être construit pour vous.
 
Il y a trois ans le guitariste américain de jazz, Bill Frisell comettait un album de reprises des "tubes" des Beatles, façon jazz, country et blue. La chanson ici écouté "Révolution" est légérement moins rock que l'original mais reste tout de même assez vive et permet surtout de tester la rapidité de l'amplificateur et sa capacité à reproduire les transitoires (attaques des cordes de la guitare par exemple) et de ne pas s'essoufler sur la ligne de basse (basse et grosse caisse). Bravo à Onix, tout comme son grand frère l'Onix A65, l'Onix A55 mki délivre des basses précises, profondes, sèches et rapides, un vrai plaisir à entendre, la guitare électrique de Frisell est réaliste et l'image sonore assez large reste stable quelque soit la complexité du message à retranscrire.
 
Restons avec les Beatles et la reprise acoustique de "Got to get into my Life" interprétée par Christy Baron et enregistrée par les frères Chesky. Les enregistrements réalisés par ces deux américains sont exemplaires quant à la dynamique restituée et aux timbres enregistrés. Grace à l'amplificateur Onix A55 mki nous profitons de la richesse des timbes des instruments (piano, basse, batterie) et des qualités vocale de cette chanteuse trop méconnue.
 
La Bande Originale du Film Kingdom Of Heaven nous conduit de l'Occident à l'Orient à l'époque des croisades, au XIIéme siècle. De l'orchestre symphonique, au luth oriental (oud) en passant par les choeurs, tout est mis en oeuvre pour nous plonger dans cette grande épopée à la rencontre de Saladin le Grand. Notre amplificateur Onix A55 mki sait se faire oublier et laisse place à la musique qui, ici, écoutée à fort volume (sur cet enregistrement les écarts de dynamique sont très importants), envahit le salon et nous permet le voyage au travers ce roman musical. Un grand moment d'émotion ! Contrairement à de nombreux amplificateurs dans cette gamme de prix, l'écoute de l'Onix n'est jamais fatigante, les timbres restent naturels et la dynamqiue n'est jamais tassée. Sur les passages très complexes (grand orchestre + choeurs) toutes les strates de la musique restent parfaitement lisibles.
 
Certains enregistrements réalisés par la BBC sont aussi impressionants que ceux réalisé par FIP en France, c'est peu dire. Sur ce mid tempo de Joe Jackson, l'amplificateur intégré Onix A55 mki impressionne de par sa dynamqiue et sa vitalité. Le grave est abyssal mais précis, les aigus ne sont jamais métalliques et le mediums est respecté. Ce qui nous donne une vérité musicale plausible et agréable à écouter, respectant le travail des ingénieur du son.
 
Si cet amplificateur avait eu un tarif inférieur, environ 1.000 euros, sa note rapport Qualité/Prix eut été de 19/20. C'est peu dire que nous l'avons apprécié. Nous avons retrouvé à son écoute toutes les qualités de son grand frère, le renomé Onix A65 : neutralité, dynamique, vivacité, respect des timbres, bonne tenue des enceintes. La différence entre ces deux amplificateurs se fait principalement au niveau de l'alimentation et de l'esthétique, la finition du A65 est nettement plus luxe.
 
Maintenant c'est à votre tour de découvrir ce magnifique produit conçu en Occident et fabriqué en Orient.
 
 
Le Système d'écoute :  

Amplificateur : ONIX A55 mki
Sources : lecteur de CD Onix CD15a
Enceintes : Xavian Delizia, Boston M250
Câbles de modulation : Studio Connection Monitor 
Câbles HP : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Notes :

Fabrication : 13/20
Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 17/20

Marantz Na7004

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Marantz Na7004

Ce "Network Audio Player" Marantz NA-7004 peut pratiquement tout faire (Radio Internet, FM, DAB, ipod, client UPnP...), ici ce que j'ai testé ce sont ses qualités musicales car finalement à quoi sert un tel appareil si ce n'est à retranscrire un message musical du mieux possible, et Marantz, sans dévoiler le résultat des différents tests, semble avoir réussi son coup...

Pour commencer je n'ai testé ce lecteur qu'en utilisant des fichiers FLAC 24/96 ou 24/88.2 (réalisés par votre serviteur ou télécharger sur Qobuz). Ces fichiers étaient stockés sur un NAS et le Marantz relié à un routeur via sa prise RJ45. Voilà c'est tout pour la technique quoique...
(Bizarrement j'ai remarqué qu'un fichier WAV non compressé en 16/44  (obtenu depuis un CD) était de bien meilleure facture une fois transformé (via un logiciel) en fichier FLAC 24/88.2, cela demande des explications mais se sera pour un autre post.)

Disques écoutés :

Purcell - Music for a while (A. Deller)

  • La différenciation des plans sonores est exceptionnelle, Alfred Deller est au premier plan, le clavecin est un peu plus éloigné, une vraie sensation de profondeur et de relief, la musique et les musiciens respirent.
  • Aucune dureté n'est à remarquer, la voix semble très naturelle et les notes ont du poid.
  • Chaque ligne musicale est d'une grande lisibilité, l'écoute est très détaillée sans paraître analytique.

Charles Lloyd : Gunman (Zakir Hussain) - Magnifique enregistrement public (ECM 2006)

  • Le rendu des percussions est exceptionnel de précision, de détails et de présence (les grains de sabl,e au tout début du morceau, circulent avec aisance de gauche à droite et peuvent être "compter")
  • La voix de Z. Hussain est très réaliste et passe avec naturel de gutturale à la voix de tête. Ici aussi les plans sonores se détachent avec précision.
  • Scéne sonore très large et profonde, nous assistons réellement à un concert, nous sommes dans la salle à quelques rangs de la scène.
  • Les différents timbres des instruments semblent être fidélement rendus.
  • Rien à repprocher sur cette écoute.

Manu Codjia Trio - Redemption Song (24/44.1 Khz)

  • Enregistrementstudio "jazz moderne" très bien rendu avec le Marantz,
  • Les trois musiciens sont à leur place et ne bougent pas d'un iota,
  • La batterie est précise et rapide, la contrebasse est un peu ronde dans le bas (mais cela semble voulu à la production) et les guitares sont très présentes mais sans agressivité,
  • Toujours cet effet d'écoute 3D proposant une profondeur rarement écoutée sur des lecteurs de CD même Haut de Gamme.

Hadouk Trio - Dragon de Lune (Baldamore)

  • Scéne sonore époustouflante, écoute vraiment 3D mais restant naturelle,
  • Belle fluidité du rendu musical, comme l'eau d'une rivière tranquille, la musique s'écoule,
  • Superbe rapidité au niveau des attaques mais sans esbrouffe, là encore tout reste naturel...
  • Ecoute de grande qualité inenvisageable pour un appareil d'un tel prix il y a encore quelques semaines... Etonnant !

 

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Rega Osiris
Source : Marantz NA7004
Enceintes : Montana EPX
Câble de modulation : Studio Connections Monitor
Câble Haut Parleur : Studio Connections Bi-wire Refernce
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 14/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 16/20

 

Coda CSi Limited

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Coda CSi

J'ai écouté cet amplificateur à de nombreuses reprises, je commence à bien le connaître et je sais qu'il a la particularité de transcender les bonnes enceintes se situant dans une fourchette de prix allant de 3.000 € à 8.000 €. Il rafole également des bibliothèques Haut de Gamme comme ici, pour cette écoute les très musicales Aurelia Cerica.

Par rapport au Coda CSib, l'autre amplificateur de la marque américaine, la polarisation des transistors sur le CSi Limited est plus élevée, il fonctionne en Classe A jusqu'à 2 x 25 w. et sa puissance totale est moins forte, elles est limitée à 2 x 220 w. sous 8 Ohms, ce qui semble tout à fait raisonnable. Le Coda CSi Limited ne posséde pas d'entrée symétrique mais cela n'est pas rédhibitoire. Voilà pour les principales différences entre les deux beaux bébés ricains. Pour rappel ces amplificateurs sont capables de fournir des pointes de courant dépassant les 100 ampères avec un degré de linéarité et de vitesse inégalé.

G. Mahler : Symphonie n° 3 - B. Haitink - Orchestre Symph. de Chicago (version CD)

  • Image : L'orchestre rempli avec précision le salon d'écoute, les enceintes disparaissent et, que cela soit en largeur ou en profondeur, un orchestre symphonique semble prendre place dans mon auditorium. C'est inimaginable, mais en fermant les yeux, le cerveau, sans aucune difficulté, peut positionner tous les instrumentistes de l'orchestre. Il me faut reconnaître que nous sommes ici en présence de l'un des plus beaux enregistrements d'orchestre que nous connaissons et cela s'entend. 
  • Timbres : Les cordes graves (violoncelles et contrebasses) sont rendues avec beaucoup d'"humanité", avec une présence tout à la fois charnue et précise. Les cuivres sont rutilants et sans agressivité. Les trompettes claironnent au desus de l'orchestre avec une certaine majesté. Les persussions sont bien présentes en fond d'orchestre avec beaucoup de précisions et les peaux nous sont rendues dans leur réalité lors des impacts.
  • Dynamique : Lors des forte orchestraux nous ne ressentons aucun tassement de la dynamique, nous ressentons comme une puissance infinie. A aucun moment l'amplificateur laisse percevoir ses limites. Quant aux sons les plus faibles, ils ne sont pas noyés dans un brouhaha électrique comme cela peut arriver de temps à autre sur certaines électroniques artisanales, mal réfléchies.
  • Transparence : Ici, nous trouvons peut être le petit bémol tant recherché lors de l'écoute de cet amplificateur Coda CSi Limited. Les timbres, les instruments de l'orchestre sont trop somptueux pour paraître totalement vrais. Quelque soit la puissance délivrée par l'ampli (et nous avons écouté vraiment à très fort niveau), l'ensemble reste magnifique, sans projection, sans dureté (les somptueux cuivres du CSO, certainement les plus beaux au monde) , tout est extrêmement musical. Cela est trop beau pour être vrai. Certainement, sommes-nous en présence du charme de la Classe A ?

El Cant de la Sibil-La : Montserrat Figueras - Jordi Savall - chœur La Capella Reial (version SACD)

  • Image : Contrairement à l'enregistrement de la troisième symphonie de G. Mahler où l'orchestre venait s'installer dans votre salon, dans cet enregistrement Alia Vox, vous vous installez en plein coeur d'une cathèdrale espagnole. C'est tout simplement bluffant de réalisme. La restitution est holographique.
  • Timbres :Le choeur de voix de femmes est magnifique, vrai. Sa lisibilité est d'un grand réalisme, les plans sonores se déploient dans l'espace et, alors, nous sommes vite imprégné d'un sentiment profond et mystique. La voix si spéciale de Montserrat Figueras, très difficile à reproduire pour un système Haute Fidélité, est ici rendue sans aucune dureté dans les aigus, la voix file avec facilité et naturel. Le timbre est chaud, méditerranéen, la présence de la soprano est d'un réalisme certain.
  • Dynamique : Ici, il est difficile de dissocier dynamique et timbre car bien souvent si la voix de M. Figuerras devient dure c'est que le système Haute Fidélité utilisé à tendance à tasser la dynamique. Le Coda CSi Limited ne semble pas possèder de limites et tout file, ici, avec grand naturel. Les écart entre les "pianos" et les "forte" sont rendus avec aisance et fluidité.
  • Transparence : L'acoustique de la Cathèdrale catalane, avec sa réverbération naturelle maitrisée de main de maître par l'ingénieur du son, semble nous être offerte avec une grande vérité, au point de se croire assis dans les premiers rangs et d'assister à un magnifique concert.

 

Sébastien Bach : Variations Goldberg - Irma Issakadze, piano (version SACD)

  • Image : Le Grand Piano est installé dans mon salon, la jeune et jolie pianiste ne joue que pour moi (les audiophiles sont tous un peu égoïstes). Ses aigus sont légérement boisés, ses graves sont ronds et plains, ils sont précis et amples. Mon cerveau y croit sans effort, bel exploit de l'ingénieur du son et de l'amplificateur Coda.
  • Timbres : Face à moi je me retrouve être en présence d'un seul piano du grave à l'aigu. Certains systèmes donnent à entendre, sur cet enregistrement, soit un piano tronqué, soit, pire encore, deux pianos ; un piano timbré d'une manière dans le grave et totalement différent dans le medium et dans l'aigu. Ici, la réserve d'énergie de l'amplificateur permet, avec aisance, aux enceintes de se libérer et d'exprimer toute la musique de cet enregistrement.
  • Dynamique : Les superbes mains de la belle pianiste (l'imagination est reine lors de l'écoute d'un CD) effleurent les blanches et les noires lors de l'exposition du thème et, soudainement, la première variation impose sont dynamisme, sa fougue, la vie prend place. Les note s'amplifient à l'infini, rien ne se crispe, la musique reste fluide et transparente. Quelle interprétation magnifique !
  • Transparence : Les marteaux percutent les cordes et les sons se développent, s'harmonisent avec naturel. Le piano est là, il existe physiquement avec ses 500 kilos. Chaque note nous transperce et nous impose son poids comme au concert lorsque vous êtes dans les premiers rangs et que vous sentez la musique vivre en vous.

Le Coda CSi Limited modèle  a été réalisé pour satisfaire un large éventail de goûts. Il présente une puissance moins élevée que les CSiB, mais possède une plage de fonctionnement en classe A plus étendue et un son encore plus doux. Cet amplificateur possède une filiation sonore de type “tube”. Son écoute n'est jamais fatigante et de suite le mélomane est subjugué par la beauté des timbres reproduits.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Coda CSi Limited
Source : Roksan CD Caspian M2 - Marantz SA 15s2 Limited
Enceintes : Aurelia Cerica
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : TelluriumQ Black
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Conditionneur Isotek Sigmas

Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20

 


AVM a3.2

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AVM a3.2

AVM est une marque allemande dont les produits sont distribués depuis peu en France. L'amplificateur A3.2 s'installe en début de gamme, on y retrouve les mêmes technologies que celles déployées dans son aîné référencé A5.2 .
Cet amplificateur intégré dit « numérique » développe une puissance maximale de 2 x 100 W. par canal sous 8 ohms, il est modulable grâce l'ajout de cartes phono, DAC ou tuner en option.

 

Musiques écoutées :  
  1. e.s.t. : From Gargarin's Point of View (the very best of e.s.t.  - Act 2009)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Eagles : Load Road Out Of Eden (Long Road Of Eden - LROE 2008)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

 

Pour une fois, il n'est pas de coutume, commençons par la conclusion. Cet amplificateur se marie à ravir avec les enceintes Aurelia, sa neutralité, sa transparence, sa vivacité, sa finesse et sa tenue dans le bas du spectre sonore en font l'objet idéal pour « conduire » les Saphira. Dans cette gamme tarifaire, je n'ai jamais entendu un système aussi naturel, rien de bluffant que de la musique !

La trompette de Louis Armstrong sonne comme un cuivre et non pas comme une trompette en plastique, ses interventions chantées vous prennent à la gorge. Le piano de e.s.t., malgré une prise de son « dans les cordes » sonne comme un vrai Grand Piano avec des marteaux frappant des cordes et une tables d'harmonie en Bois et non pas en métal comme c'est souvent le cas lors de l'écoute de systèmes Haute Fidélité. Les guitares du groupes américains Eagles sont d'une finesse insoupçonnée et la ligne de basse ressort avec précision sans jamais devenir envahissante. Le travail de Manset, sur son « Péplum », est titanesque, que d'heures de studio pour arriver à cette perfection, la retranscription, grâce à l'AVM a3.2 et aux enceintes Aurelia Saphira est riche d'information et nous gouttons avec délice à cette architecture musicale. La troisième de Mahler par Haitink et le CSO est, je me répète, l'une des plus belle prise de son Live d'un grand orchestre symphonique, ici nous sommes dans la salle tout là bas aux Etats Unis et oublions totalement le système Haute Fidélité pour apprécier cette œuvre universelle.

 

Le Système d'écoute :  
Amplificateur : AVM 3.2
Sources : CD Roksan Caspian M2
Enceintes : Aurelia Saphira
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference +
Câbles HP  : Studio Connections Reference Plus
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Notes :
Fabrication : 15/20
Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 15/20
 

Boston M350

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Boston M350

Boston acoustics est une entité du groupe D+M (Denon et Marantz) qui conçoit des enceintes depuis de très nombreuses années. En 2011 apparu sur le marché une nouvelle gamme de produits, baptisée "Serie A", aux qualités acoustiques certaines mais aux finitions parfois limites. Malgré ce défaut la bibliothèque A26 s'est vue, l'an passé, décerner un Diapason d'Or fort mérité.
Cette année nous découvrons une gamme plus Haute Gamme dénommée "Serie M". Le fleuron en est la colonne référencée M350, équipée de 6 haut parleurs, que nous testons ici.


Musiques écoutées :  
  1. Debussy - La Cathédrale Engloutie (Krystian Zimerman - DG 1991)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Marillion : Sugar Mice (Enregistrement Live - EMI 15-06-1994 Warsaw)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Depuis des semaines et des semaines, à la maison, j'ai le droit, sous les doigts quelquefois maladroits de mon épouse aux « Petits Nègres » de Claude Debussy, ici pour « faire » sérieux j'ai décidai d'écouter la Cathédrale Engloutie dans l'une des plus belles versions que je connais. Les Boston M350 sont étonnantes de vérité, de dynamique et de précision, dans cette gamme de prix, à ce jour je n'ai pas encore entendu plus performant. Le grand piano Steinway, sous les doigts de K. Zimerman, sonne vrai sans limite dans les graves et avec beaucoup de précision dans les aigus. Les marteaux frappent les cordes qui vibrent en harmonie afin de nous rendre un piano de concert dans toutes ses dimensions.
L'enregistrement de certains Gospels américains par Louis Armstrong représente un test meurtrier pour les enceintes acoustiques. La prise de son ne leur facilite pas la tache, ici la trompette nous rappelle qu'elle appartient à la famille des Cuivres. Les Boston M350, comme les Vienna acoustics il y a quelques jours, voir le test ci dessous, imposent à la trompette une couleur légèrement décalée par rapport à la vérité, les haut parleurs conçus en polyprpylène ajoutent aux timbres naturelles de la musique leurs propres couleurs, et a priori je suis assez sensible à ce défaut.
A l'écoute du titre « pleplum » de G. Manset, les M350 sont à leur affaire. Le magnifique travail studio est rendu avec toutes ses subtilités, l'image est stable et les enceintes disparaissent de la salle d'écoute, nous restons en tête à tête avec le créateur et ses musiciens. Le seul petit reproche que je pourrais énoncer concerne la relative, la très relative, lenteur des haut parleurs, les Boston n'atteignent pas la célérité des Aurelia mais se placent tout de même dans le peloton de tête des enceintes à moins de 3,000 euros la paire.
En 1989 le chanteur fondateur charismatique Fish quitte le groupe qu'il a fondé 10 ans auparavant, Marillion. En 1994, cela fait maintenant 5 ans que Steve Hogarth a pris la place laissée vacante. Il a eu du mal à s'imposer auprès des fans mais en ce jour de juin le fantôme disparaît à tout jamais, la reprise de Sugar Mice, composition emblématique de Fish, est somptueuse et criante de sincérité. Les Boston M350 retranscrivent les ondes spéciales de ce soir de printemps, à Varsovie. Le système Haute Fidélité laisse place à l'émotion musicale.
L'introduction de la troisième symphonie de Gustav Mahler interprétée par le somptueux Orchestre de Chicago dirigé par B. Haitink représente un défi pour un système Haute Fidélité. Il y a quelques mois, dans un auditorium de l'Est parisien, j'ai pu tenter l'écoute de cette œuvre sur un système sans prix, c'est à dire plus de 100,000 euros, et ce fut catastrophique. Ici le système s'en sort plutôt pas mal, l’œuvre peut être écoutée dans sa totalité, sans désagrément important, rapidement nous nous habituons à la très légère coloration imposée par les enceintes et profitons d'une image exceptionnelle pour un système de ce prix.

Qui aime bien châtie bien. Dans leur gamme tarifaire, les Boston M350 peuvent prétendre au podium. Ce sont des enceintes très polyvalentes, aussi à l'aise dans la reproduction d'une grande masse orchestrale que dans les riffs les plus déchaînés de nos rockeurs préférés. Elles tiennent la dragée haute aux références que sont les Mulidine Allegretto ou les Monitor Audio GX200 par exemple, seules peut-être, les Aurelia Ambera peuvent leur en remontrer sur la vitesse des impacts et la justesse des timbres.

 

Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : AVM a5.2
Sources : CD Roksan Caspian M2
Enceintes : Boston M350
Câbles de modulation  : Studio Connections Refrence +
Câbles HP  : Studio Connections Reference + (bi cablage)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes :
  Fabrication : 4.50/5
Image : 4.25/5
Timbres : 3.75/5
Dynamique : 4.25/5
Transparence : 4.25/5 
Qualité/Prix : 4.50/5

 

Neat acoustics XL6

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Neat acoustics XL6

(Lu sur le forum HCFR). Pour une fois je vais laisser un client s'exprimer. Grand merci à lui :

"Un petit compte-rendu d'écoute des Neat Ultimatum LX6, bien sûr chez Opus 51. Je tiens à souligner la qualité de l'accueil de Frédéric (Baussart) ainsi que des conditions d'écoute (dont pourraient s'inspirer plusieurs magasins).
Système: lecteur Cd Arpège d' Art et Technologie , ampli Karan KI180, câble modulation Melody de Patrick (Planeurventus sur le forum), câbles HP Abbey road en bi-cablage.

Cette écoute est la Xème d'une liste déjà fournie (Kef 205, BW 802, 803, JM Lab 1038, Atohm GT3, ...) afin de remplacer mes Proac D38.

Après quelques instants de chauffe, les choses sérieuses commencent. Les CD écoutés: Tableaux d'une exposition, Inessa Galante, Wynston Marsalis, Rodrigo et Gabriela.

Ce que je retiens d'abord, c'est une scène sonore bien large, avec un grande aération: la musique respire, chaque instrument est bien localisé et aucun n'est caché par les autres. Les voix paraissent naturelles et ont une réelle tessiture. On perçoit les inflexions et les modulations dans les voix des chanteuses, sans jamais être agressif.
Sur l'écoute du Marsalis, les instruments sont parfaitement étagés, avec un positionnement "en 3D": la trompette n'est pas au même niveau que la voix, qui n'est pas alignée avec la contrebasse, etc.. Les claquements de main sont ... claquants.
Le rythme de la guitare de Rodrigo est bien rendu (la guitare étant un peu boostée dans cette prise de son).

J'avais quelques craintes avec les tableaux de Moussorgsky: dame, l'enceinte fait moins de 1 mètre et avec les percussions de l'orchestration... Eh bien non: le grave n'est pas du tout aux abonnés absents et est convaincant par sa réactivité et sa capacité à restituer les détails (beau rendu des vibrations de peaux de grosse caisse).
Toutefois, ceux qui aiment les graves très profonds devront passer leur chemin. Moi ça me convient bien, car ma pièce d'écoute génère 1 bosse en bas qu'il vaut mieux ne pas titiller.

Globalement, c'est une écoute toute en limpidité et en homogénéité, d'une belle précision et très équilibrée. Les timbres ne sont pas en reste, offrant une belle palette sonore sans coloration. La scène sonore est spacieuse, avec un bon étagement des plans sonores. Enfin, la dynamique est parfaitement maitrisée, peut-être un peu trop si je cherche la petite bête.

Sans aucun doute figurera-t-elle dans le dernier carré au moment du choix." (gede 77)

Aurelia

Legacy Classic HD

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Legacy Classic HD
A défaut d'être au salon Haute Fidélité et de m'ennuyer ferme, ce matin je me retrouve à Opus51 avec quelques idées en tête.Frederic installe un système Haute Fidélité, oui mais pas n'importe lequel. Pas un système Hi-Fi dont j'ai l'habitude et qui prône l'absolue neutralité et transparence, non je vais mettre en oeuvre pratiquement tout le contraire... Un système typé, une chaîne Haute Fidélité au plaisir immédiat et permettant le "foot clapping" à tous les coups. Là l'écoute des musiques Blues, Country et Variétés seront jouissives.

Musiques écoutées :  
  1. Blues Company : Cold Rain (ré-édition inakmusik - 2011)
  2. Alison Krauss : Lie awake (paper airplane - 2011)
  3. Alain Bashung : Il voyage en solitaire
  4. Lady Antebellum : All we'd ever nedd (2008)
  5. Albert King & Steve Ray Vaughan : Call it Stormy Monday (1983) 

Image :
tous les musiciens se répartissent dans un espace sonore large et profond. C'est assez réaliste et cette image reste stable, le chanteur ou la chanteuse, quelque soit la hauteur de sa voix, ne se balade pas de gauche à droite mais reste bien au centre.
Timbres :
nous écoutons un amplificateur à tubes. Le Rogue Audio Tempest n'essaie pas de nous masquer son ADN, et c'est tant mieux car quel est l'intérêt d'acquérir un "Tube" qui tente de sonner comme un transistor ? Les basses sont ici un peu rondes. Le medium est chaleureux ce qui nous permet de goutter à des timbres de voix plus sensuels que nature. L'aigu ne flirte pas avec les étoiles mais reste à sa place sans nous agresser. Les timbres sont certes enjolivés mais nous tombons vite sous le charme de cette reproduction sonore. La guitare de Albert King semble plus vrai que nature, nous avons l'impression de l'écouter "live" directement "pluger" à son ampli.
Dynamique :
ce n'est certainement pas le système le plus rapide, le plus précis et le plus dynamique que je connaisse mais cette chaine Haute Fidélité nous offre une musique vivante et agréable, les défauts laissent vite place à un plaisir immédiat et sans limite, le pied tape le sol et lors des solos de Steve Ray Vaughan nous nous trouvons dans le studio d'enregistrement parmi les quelques spectateurs ayant la chance d'assister à un grand moment de musique.
Transparence
Nous sommes en présence d'un système plus interprète que fidèle à la réalité. Mais le choix avait été fait dès sa conception où rien n'avait été laissé au hasard. Un lecteur incisif et précis, un amplificateur à tubes donc légèrement rond et chaud et des enceintes assez typées "son américain" fournissant des timbres pleins et chaleureux, jamais étriqués inspirant une "certaine joie de vivre", nous sommes sur la "Route 66", et gouttons notre plaisir sans arrière pensée.
 
Le Système d'écoute :  
 
Amplificateur : Rogue Audio Tempest II
Sources : Denon DCD 1510
Enceintes : Legacy Classic HD
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1
Notes :
  Fabrication : 4.25/5
Timbres : 4.00/5
Dynamique : 4.25/5
Image : 4.50/5
Transparence : 3.75/5 
Qualité/Prix : 4.25/5


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