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Boston M350

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Boston M350

Boston acoustics est une entité du groupe D+M (Denon et Marantz) qui conçoit des enceintes depuis de très nombreuses années. En 2011 apparu sur le marché une nouvelle gamme de produits, baptisée "Serie A", aux qualités acoustiques certaines mais aux finitions parfois limites. Malgré ce défaut la bibliothèque A26 s'est vue, l'an passé, décerner un Diapason d'Or fort mérité.
Cette année nous découvrons une gamme plus Haute Gamme dénommée "Serie M". Le fleuron en est la colonne référencée M350, équipée de 6 haut parleurs, que nous testons ici.


Musiques écoutées :  
  1. Debussy - La Cathédrale Engloutie (Krystian Zimerman - DG 1991)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Marillion : Sugar Mice (Enregistrement Live - EMI 15-06-1994 Warsaw)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Depuis des semaines et des semaines, à la maison, j'ai le droit, sous les doigts quelquefois maladroits de mon épouse aux « Petits Nègres » de Claude Debussy, ici pour « faire » sérieux j'ai décidai d'écouter la Cathédrale Engloutie dans l'une des plus belles versions que je connais. Les Boston M350 sont étonnantes de vérité, de dynamique et de précision, dans cette gamme de prix, à ce jour je n'ai pas encore entendu plus performant. Le grand piano Steinway, sous les doigts de K. Zimerman, sonne vrai sans limite dans les graves et avec beaucoup de précision dans les aigus. Les marteaux frappent les cordes qui vibrent en harmonie afin de nous rendre un piano de concert dans toutes ses dimensions.
L'enregistrement de certains Gospels américains par Louis Armstrong représente un test meurtrier pour les enceintes acoustiques. La prise de son ne leur facilite pas la tache, ici la trompette nous rappelle qu'elle appartient à la famille des Cuivres. Les Boston M350, comme les Vienna acoustics il y a quelques jours, voir le test ci dessous, imposent à la trompette une couleur légèrement décalée par rapport à la vérité, les haut parleurs conçus en polyprpylène ajoutent aux timbres naturelles de la musique leurs propres couleurs, et a priori je suis assez sensible à ce défaut.
A l'écoute du titre « pleplum » de G. Manset, les M350 sont à leur affaire. Le magnifique travail studio est rendu avec toutes ses subtilités, l'image est stable et les enceintes disparaissent de la salle d'écoute, nous restons en tête à tête avec le créateur et ses musiciens. Le seul petit reproche que je pourrais énoncer concerne la relative, la très relative, lenteur des haut parleurs, les Boston n'atteignent pas la célérité des Aurelia mais se placent tout de même dans le peloton de tête des enceintes à moins de 3,000 euros la paire.
En 1989 le chanteur fondateur charismatique Fish quitte le groupe qu'il a fondé 10 ans auparavant, Marillion. En 1994, cela fait maintenant 5 ans que Steve Hogarth a pris la place laissée vacante. Il a eu du mal à s'imposer auprès des fans mais en ce jour de juin le fantôme disparaît à tout jamais, la reprise de Sugar Mice, composition emblématique de Fish, est somptueuse et criante de sincérité. Les Boston M350 retranscrivent les ondes spéciales de ce soir de printemps, à Varsovie. Le système Haute Fidélité laisse place à l'émotion musicale.
L'introduction de la troisième symphonie de Gustav Mahler interprétée par le somptueux Orchestre de Chicago dirigé par B. Haitink représente un défi pour un système Haute Fidélité. Il y a quelques mois, dans un auditorium de l'Est parisien, j'ai pu tenter l'écoute de cette œuvre sur un système sans prix, c'est à dire plus de 100,000 euros, et ce fut catastrophique. Ici le système s'en sort plutôt pas mal, l’œuvre peut être écoutée dans sa totalité, sans désagrément important, rapidement nous nous habituons à la très légère coloration imposée par les enceintes et profitons d'une image exceptionnelle pour un système de ce prix.

Qui aime bien châtie bien. Dans leur gamme tarifaire, les Boston M350 peuvent prétendre au podium. Ce sont des enceintes très polyvalentes, aussi à l'aise dans la reproduction d'une grande masse orchestrale que dans les riffs les plus déchaînés de nos rockeurs préférés. Elles tiennent la dragée haute aux références que sont les Mulidine Allegretto ou les Monitor Audio GX200 par exemple, seules peut-être, les Aurelia Ambera peuvent leur en remontrer sur la vitesse des impacts et la justesse des timbres.

 

Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : AVM a5.2
Sources : CD Roksan Caspian M2
Enceintes : Boston M350
Câbles de modulation  : Studio Connections Refrence +
Câbles HP  : Studio Connections Reference + (bi cablage)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes :
  Fabrication : 4.50/5
Image : 4.25/5
Timbres : 3.75/5
Dynamique : 4.25/5
Transparence : 4.25/5 
Qualité/Prix : 4.50/5

 


Casque Ergo AMT

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Casque Ergo AMT

Ce test a été réalisé par un heureux acquéreur de ce magnifique produit. Grand merci à lui. Il signe ses interventions sur le blog d'Opus 51 du pseudonyme "ledoc".

 

Maintenant les choses sérieuses commencent . Il est à la maison, il prend un peu de place avec son alimentation séparée, son ampli séparé en classe A qui chauffe bien.
On peut le brancher en direct sur le lecteur de CD, mais à la maision, il est sur la sortie tape out de l'ampli Rega Osiris. Le lecteur CD est l'Arpège de Art & Technologie, vous savez l'excellent lecteur avec un service commercial .............................

J'ai commencé par A Jamal , CD Bblue Moon , enregistré dans l'endroit top en ce moment, j'ai dit le studio Avatar à NY, qui a l'air d'être le studio tip top en ce moment . Tout le monde y va Jamal, Abercrombie etc . Piano au premier plan, dont les cordes sonnent de toute leur splendeur , riche en harmoniques, un peu au premier plan, mais le maître a donné les ordres. Les percussions de Badrena pernnent leur vraie place. La rythmique bien présente, une basse pulsante et discrète contrairement à ses disques précédents où la basse était devant ; la batterie est sèche à souhait, et donne une nouvelle impulsion au "vieux" maître . Jamal est inusable , on dirait un vrai gamin, plein de désinvolture !! Un disque remarquable , une prise de sons assez proche des instruments, mais l'espace est bien rendu cependant . On est dans le studio , pas au concert ; tout est bien à sa place .

Passons J Savall dans Altre Follia : les personnes qui disent que les cordes du baroque leur hérissent les poils, doivent acheter ce casque de toute urgence. La justesse des instruments, très variés dans ce disque est remarquable de vérité et de douceur, presque. Les différents violons, violoncelles, violes de gambe, guitares théorbe, tout est là dans une acoustique superbe de la collégiale de Cardona ; je ne la connais pas, mais j'ai une magnifique idée de son acoustique et on comprend pourquoi J Savall en a fait son lieu de travail. Tout parait apaisé malgré la brillance naturelle des instruments. Un grand moment de communion ; ça donne envie de tout réécouter pour voir sur les autres enregistrements ce que cela va donner ; il y aura donc d'autre Savall dans les jours à venir, car je suis en vacances 15 jours, alors vous n'avez pas fini de me lire ;-))

Après cela, me voilà reparti dans ma drôle de musique, j'ai nommé Ch Lloyd dans Sangam et là, j'y suis encore ; j'appréhendai un peu car je le connais tellement !!!
On est au premier rang c'est clair, tous les instruments sont là et E Hartland, le batteur est un peu plus en avant que d'habitude : dans les plages 5-6-7, il reprend une ampleur, une force que Hussain avait un peu tendance à lui prendre ; en fait, les deux ont une même force d'impulsion pour Ch Lloyd. Tout le monde est à la même auteur. En ce moment sur une impulsion donnée sur le bord de la caisse claire, on est là, c'est charnel, on est en pleine communion, ça vibre, ça rentre dans la tête, c'est aéré, léger et ça pénètre pourtant profondément dans l'esprit ; on est emmené loin par la chaleur du sax ténor, très suave, découvrant son âme sur un balai de tablas et de cymbales tenues à la main ; la grosse caisse, très mâte, sonne comme un tambourin primitif, Hartland est un primitif dans ce disque et c'est beau et charnel. On ressent son coté impulsif. Sur la palge 8, le dialogue LLoyd Hussain sonne avec Hussain un peu devant, la richesse des peaux est hallucinante de nuance et de chaleur ; jamais entendu aussi présent. Les mains de Hartland sur ses peaux de batterie donne un caractère vivant et vital à cette musique essentielle. La voix de Hussain sur la plage est humaine, pas vampire, pas chaude, pas froide, un peu comme sur les Aurelia (les grandes). Sur la palge 9, dialogue entre Hussain et Hartland qui emporte la foule et moi avec !!! On est dedans, c'est incroyable .

Je viens à en oublier que je porte un casque depuis 45 minutes. Il s'efface, il se fait oublier, on n'est pas prisonnier des oreillettes.

Passons à Haddouk Trio et Dragon de Lune au cabaret sauvage, même si la prise de son n'est aussi top que l' album FIP. C'est l'ampleur de la musique qui surprend, on est véritablement envahi par la richesse de ce morceau, on est transporté. Il n' y a pas 3 musiciens, mais une musique ; le solo de percussions de Shehan est bien en arrière de la scène mais largement présent avec une richesse de peau magnifique ; sur la plage, on apprécie la chaleur du doudouk de Malherbe. Sur la palge 13, la gumbass D' Ehrlich montre bien que le Ergo AMT sait aussi donner des basses!!!

Un peu de recueillement avec Vivaldi sonate e minor, CD Accent : richesse du médium, somptueux, ample avec la double basse en soutien et l'orgue en nappe qui donne une ambiance méditative rare à cette musique. Enregistrement à la fois proche pour la richesse des sonorités, mais ne coupant pas une petite réverbération bienfaisante de l'église où la prise de son fut faire. Grande légèreté des coups d'arches dans la deuxième plage. Un violoncelle presque guttural.

Voici donc mes premières impressions; il y en aura d'autres dans les jours à venir.

Vous avez compris que nous sommes dans un autre monde, rarement atteint dans d'autres circonstances. Le problème est que ce casque a tendance à vous absorber et à vous déconnecter du reste du monde (des fois, ça fait le plus grand bien). Il est difficile de lire et faire autre chose ! donc je vous laisse car j'ai déjà fait de gros efforts en écoutant et en commentant presque en direct .
A+

Isotek Titan

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Isotek Titan

Ceci est un témoingnage d'un audiophile

 

 Pourquoi ai-je acheté un conditionneur secteur ?

Avant toutes choses, situons mon système vis-à-vis de l’EDF. J’ai donc la chance d’avoir une pièce dédiée dans une maison située à la campagne, coincée d’un côté par le parc de la montagne de Reims et de l’autre par des vignes. Aucune entreprise donc à l’horizon et le transformateur EDF n’est qu'à 400 mètres, avec 3, 4 maisons entre lui et moi. On peut en conclure que les pollutions électriques sont réduites au minimum.
J’ai tiré une ligne directe entre mon disjoncteur et ma pièce dédiée et j’avais placé d’office un filtre secteur professionnel, de marque Secré, dans le boîtier d’arrivée. Après m’être habitué à l’acoustique de la pièce, j’avais effectué des tests avec ou sans filtres de différentes marques, Secré donc, Qed, Isotek … et j’avais fini par tout supprimer, ces éléments étant plutôt négatifs (tassement de la dynamique, attaques moins franches).

Un jour que je trainai au magasin Opus 51, le représentant de GT Audio est arrivé avec le conditionneur secteur Isotek « super titan » (8000€ la bête tout de même …). Très sceptique, j’ai attendu la démonstration, et là, je dois reconnaître que le système de haut de gamme en écoute a été transcendé : grave descendant plus bas et plus proprement, aigu libéré, image plus belle, moins de flou …

Frédéric d’Opus 51 ayant décidé de faire rentrer le « titan » (3000€, c’est plus raisonnable) ainsi qu’un Gigawatt, j’ai évidemment sauté sur l’occasion pour les tester chez moi où le Titan fît merveille, je me suis donc décidé à en commander un …

Cela fait maintenant 1 mois que le Titan est chez moi et qu’il alimente tout mon système. Bien que celui-ci me procurait déjà beaucoup de satisfactions, j’ai énormément gagné sur la beauté du grave, sur son impact, on a l’impression qu’il descend plus bas avec plus de richesse harmonique (oui, c’est possible même pour le grave), l’aigu est plus fin, moins « piquant » (CD), monte plus haut, l’image est à l

A fois plus vaste et plus stable, la microdynamique est beaucoup plus riche, plus perceptible, ce qui rend les interprétations bien plus belles, plus vivantes.

Alors avant de changer d’ampli, de préampli, de lecteur CD ou d’enceintes, si vous en avez la possibilité faites vous prêter un conditionneur et essayez-le, cela résoudra peut-être une grande partie de vos problèmes et supprimera surement cette impression d’écoute plus ou moins agréable en fonction de l’heure de la journée.

Mulidine Allegretto v4

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Mulidine Allegretto

Un mélomane troyen de passage à Reims, grand merci à lui. Un bien joli compte rendu qui, peut être, vous apportera, en ces temps de grisaille, un peu de chaleur :

"J'avais dit dans un autre post que j'allais écouter l'ampli Rega Brio-R couplé aux Mulidine bagatelle et Allegretto. C'est chose faite.
Commençons tout d'abord par détailler cette compilation que j'allais transporter, grâce à une petite galette toute blanche et un car Trans-Champagne-Ardenne (partant du parvis de la gare à 11:30 ou 07:02 le matin) de Troyes à Reims. Bien que je n'ai pas la volonté de digresser, sachez, vous tous qui pourriez rejoindre la cité Tricasse pour moult raisons, que notre bonne ville de Troyes ne vend rien (quasiment rien ou peu de choses pour ne fâcher personne) qui s'apparente à de la haute fidélité. Sans être de mauvaise foi, on peut affirmer que rien n'est prévu pour écouter une enceinte dans de bonnes conditions.
Compilation, disais-je donc, faite par mes soins et susceptible de m'apporter de la joie.

Giovanni Felice Sances - Stabat Mater - Carlos Mena. Ricercar Consort. Philippe Pierlot. MIRARE.
Dietrich Buxtehude - Praeludium in F Major, BuxWV 145 - Bine Bryndorf. (Complete works for organ, Vol. 6). DACAPO.
Jean-Sébastien Bach - Goldberg variations BWV 988 - Aria - Rosalyn Tureck. (Johann Sebastian Bach Goldberg variations, CD1).DEUTSCHE GRAMMOPHON.
Jean-Sébastien Bach - Widerstehe doch der Sünde BWV 54 - Aria - Masaaki Suzuki. (J.S. Bach - Cantatas, Vol. 3). BIS.
Franz Schubert - Hungarian Melody in B minor, D817 - Alfred Brendel. (Schubert - Piano works 1822-1828, CD2). DECCA.
Franz Joseph Haydn - Hob. XV:37 in F - Adagio - Beaux Arts Trio. (Complete piano trios, CD1). PHILIPS.
Giovanni Battista Pergolesi - Questo è il piano - Aria - Marianna Pizzolato. Anna Netrebko. Antonio Pappano. (Stabat Mater - a tribute to Pergolesi). DEUTSCHE GRAMMOPHON.
Franz Schubert - Quintett A-Dur D.667 "Forellenquintett" - Thema mit Variationen (Andantino) - Alban Berg Quartett. (Schubert - String quartets Nos. 13-15 etc, CD3). EMI.

L'écoute se passe dans un local de 22 m2 doté de confortables fauteuils. Seules les enceintes que j'écoute sont présentes. D'emblée, je me sens un peu chez moi.
Le matériel mis en oeuvre : Ampli Rega Brio-R / Platine CD Rega Apollo / Mulidine Bagatelle dans un premier temps puis Allegretto ensuite.

Au cours de cette après-midi Rémoise et pluvieuse, après qu'un cocher m'ait conduit, aidé de son GPS, jusqu'au lieu de l'auditorium et allégé ma bourse de 12 € 40, ma sensibilité du jour, à peine entamée par ce transport, me portait à prêter une oreille attentive et à ouvrir mon coeur, (mon âme ?) à Schubert et Pergolesi.

Mon hôte donne au Rega ma petite galette blanche que je vois disparaître d'un trait. Nous y voilà donc, enfin.
Carlos Mena pour commencer. L'écoute est convaincante mais je trouve les douze minutes un peu longues car mon humeur n'est ni à la tristesse ni à la mélancolie...

Buxtehude ensuite... Bien sur la Bagatelle, bien mieux sur l'Allegretto, plus de poids. Et ces petits tuyaux qui chantent à merveille ! C'était la deuxième piste que j'écoutais. A l'écoute de Buxtehude joué par Bine Bryndorf sur la Bagatelle, je devinais qu'il y aurait du changement avec la grande soeur. Et je crois que déjà, je savais que j'avais trouvé ce que j'étais venu chercher.

Et Bach, le toucher subtil de Rosalyn Tureck. Et puis ce génial Suzuki. Tiens, je me souviens avoir entendu cette même cantate "Widerstehe doch der Sünde BWV 54" sur des Cantabile Suprême drivées par un Arpège Référence 10. Ce souvenir ne me trouble pas pour autant, je suis dans la musique.

Par chance, j'étais seul lorsque j'entendis Brendel interpréter la Mélodie hongroise en si mineur. Grâce soit rendue à ces deux géants de la musique de nous transmettre quelque chose de leur âme propre. Mes yeux s'humidifient. Le petit rega brio associé aux Mulidine Allegretto y est sans doute pour quelque chose. En tout cas, je ne pense pas au matériel à ce moment là. Je respire profondément simplement comme lorsque l'on se sent heureux.
Avec Haydn, je retrouve cette délicatesse que j'aime temps. La tension Schubertienne se dissipe. Le temps suit son cours, paisiblement. Je me cale dans mon fauteuil et me laisse aller à l'écoute de la musique. L'atmosphère est sereine. J'imagine alors quelque chose de convivial... prendre le thé avec quelques amis et se délecter de ces moments doux que rien ne vient compromettre.
Pergolesi... maintenant. J'avoue être particulièrement sensible au raffinement de sa musique. Autant le dire, dés les premières notes de la contralto, je suis saisi. Mon hôte est à côté, j'imagine qu'il écoute le système plus que moi. Pour ma part, je n'ai pas cette tentation... enfin, dans une moindre mesure car je me dis tout de même que je vais sûrement entendre à un moment donné quelque chose qui viendrait ternir ce moment de grâce... Finalement, non. Je reste supendu au souffle de notre contralto qui m'emmène au bout de ses vocalises. Je ne sais plus si c'est à ce moment là que je me suis dit : "ces enceintes chantent très bien" ! Déjà, à l'écoute des Bagatelle, je me disais que c'était "bien parti". A l'écoute des Allegretto, je n'ai plus aucun doute. Je sus alors que je convoquerai bientôt Pergolesi, Anna Netrebko et Marianna Pizzolato dans mon salon et avec ce même matériel.
Quelque chose de plus léger pour terminer ! Comme une truite qui vire au fil de l'eau. Au bord de ce ruisseau limpide, irradié d'un rai de soleil, je contemple cette truite incouciante aller et venir, les reflets du soleil sur l'eau m'éblouissent à peine. Non, je n'ai pas fumé. Juste un peu de Kentucky Birds, de temps à autre, mais c'est légal... enfin, jusqu'à aujourd'hui. Pour être prosaïque et revenir aux choses matérielles, j'ai écouté, le coeur léger, la musique de Schubert et je n'ai pas remarqué de défaut dans cette association ampli/enceinte.

S'il fallait faire une synthèse, pour ce qui est du matériel. Oui, le petit Rega Brio-R fonctionne très bien avec les Mulidine Bagatelle. Pour un budget serré, il s'agit d'un achat tout à fait sensé et qui permet vraiment de se faire plaisir.
Le couple Rega Brio-R / Allegretto V4 en donne plus évidemment. C'est flagrant sur la musique d'orgue, elle a plus de poids.
A l'évidence, l'Allegretto ira sûrement (je dis sûrement car je n'ai pas écouté) plus loin avec des électroniques plus chères : euphya 280 ou Stormaudio, Lavardin, Sugden... Mais, et c'est intéressant, je ne me sens pas frustré de commencer d'écouter les Allegretto avec cet ampli à 600 €. Ce qui n'est pas évident à croire à priori. Une parenthèse pour dire qu'à un moment donné, l'ampli Roksan Kandy II (deux fois plus cher) est venu remplacer le petit Rega Brio-R et je n'ai pas été meurtri par ce changement (sentiment d'acheter, au rabais, un petit appareil à 600 €).
Cela dit pour un upgrade, je le réécouterais volontiers + ceux cités plus haut.

J'entends déjà ceux qui diront qu'au vu des musiques écoutées, il y a aussi JMR et PEL. Je dirai oui. La question est toujours la même : quel budget je consens à consacrer au matériel.
Je crois que les enceintes Mulidine Allegretto, pour 2400 €, répondent à ma demande. Et cela ne gêne pas de se faire rappeler qu'il s'agit de la gamme moyenne.
En tout cas, je crois qu'à l'issue d'une écoute en auditorium, l'on ne doit plus douter et qu'il doit y avoir quelque chose de l'ordre de l'évidence : ces enceintes sont faites pour moi. Je les ai trouvées. Et je vais les commander :D

Sur la démarche adoptée par mon hôte en auditorium maintenant. Je dois dire qu'elle me paraît tout à fait adaptée. En premier lieu, j'ai apprécié de rencontrer quelqu'un qui me paraît autant mélomane que technicien connaissant ses produits. Écoute à mes côtés de la musique, pas de discours intempestif, moments partagés autour d'un petit café et simplicité.
Que dire de plus ? Vive la musique !"

 

Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Rega Brio-R
Lecteur de CD : Rega Apolo-R
Enceintes : Mulidine Allegretto v4
Câble de modulation : TelluriumQ Black
Câble Haut Parleur : TelluriumQ Black
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius
Notes : (attention ce sont les miennes...)
Fabrication : 12/20
Image : 12/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20

 

 

Monitor Audio GX100

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Monitor Audio GX100

J'ai pu écouter les Monitor Audio GX 100 chez Opus 51 (merci à eux pour me supporter durant ces longues heures... Un jour il faudra que je leur parle de ce blog) dans une salle d'environ 22 m². Le prix public de ces enceintes au 1er janvier 2013 et de 1.650 € ttc.

Je n'ai jamais été fan de cette marque et là, pourtant, je fus agréablement surpris. Les duretés dans le haut ont disparu, l'écoute est beaucoup plus homogène et plaisante. Merci le tweeter Ruban...

Musiques écoutées :  
 
  1. Gérard Manset - Ailleurs (EMI Vinyl - 1976)
  2. The Beatles : Let it be (EMI - 2009)
  3. J. Brel : Orly (Universal - 2005)
  4. Gov't the Mule : Beautiful Broken  (2001)
  5. Beethoven : Symphonie n°7 (Haitink et le LSO - 2006)

Les voix de Brel, Manset et McCartney sont rendues dans toute leur magnificence et précision. La phase acoustique est bien respectée ce qui nous fournit une image tridimensionnelle, quoique plus large que profonde, stable et réaliste.

Les timbres des instruments acoustiques, lors de l'écoute de la somptueuse version de la 7éme symphonie de Beethoven, que donna en 2005 le grand chef B. Haitink à la tête du London Symphony Orchestra, sont reproduits avec subtilité et réalisme, les violons ne sonnent pas aigres et les bois sont chaleureux. une belle réussite !

Mais attention, ces enceintes pour fonctionner de manière optimale, réclament un bon gros amplificateur (ici nous avons utilisé un Coda) lorsque nous utilisons un amplificateur moins  puissant et surtout moins onéreux tel un Arcam A19 par exemple, l'écoute, alors, se transforme et devient moins intéressante, plus plate, moins vivante et plus terne... De même pour obtenir des basses rapides et précises, l'acquéreur ne devra pas lésiner sur la qualité et des câbles et des pieds utilisés.

Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Coda CSi Limited
Sources : Audia Flight CD Three
Enceintes : Monitor Audio GX100
Câble de modulation : Studio Connections Monitor
Câble HP  : Studio Connections Monitor
Câble secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Notes :
Fabrication : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Image : 13/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 13/20

 

Marantz PM11s3

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Marantz PM11s3
Comme tous les produits Marantz de la gamme Premium, l'amplificateur intégré stéréo PM11s3 possède une qualité de fabrication irréprochable. Il développe 2 x 100 watts sous 8 Ohms, possède une entrée phono de qualité (MM et MC) et une sortie casque. Comme fonctionnalités, il est équipé de tout ce qu'un mélomane peut désirer (bypass, préout, transformation en bloc de puissance, sorties enceintes pour bi-cablâge...).
Commençons ce test en vous dévoilant la conclusion, c'est original mais cela vous évite de perdre du temps à lire les comptes rendus d'écoute Complice.
Cet amplificateur est en ballotage et en concurrence prix et qualité avec le Coda CSi Limited et l'AVM A5.2. Le Coda magnifie les enregistrements et les belles écoutes deviennent fantastiques... L'allemand AVM est d'une neutralité absolu, c'est celui que je choisirai mais attention du fait que j'écoute de la musique toute la journée ce que je recherche n'est pas forcément ce que souhaite un mélomane "épisodique". Le Marantz est certainement entre les deux, une fois bien marié (il est extrêmement sensible à la qualité des câbles Haut Parleur) il n'est certes pas le plus neutre mais il sait restituer les qualités et les défauts de nos galettes argentés ou de nos fichiers numériques. Il peut être un très bon investissement pour le mélomane souhaitant profiter de la musique sans se poser trop de question.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : Belle image en largeur mais manquant un brin de profondeur. Ce petit défaut est certainement du à la ligne de basse moins précise et ciselée qu'avec ce même titre écouté sur l'amplificateur allemand AVM A5.2.
  • Timbres : La voix de Lavilliers est belle typée assez Haute-Fidélité, manquant un brin de réalisme.
  • Dynamique : Manifestement sur ce titre aux impacts percutants, le Marantz n'est pas à son aise. Il a tendance à tasser un peu la dynamique. A sa décharge, 99% des amplis que j'ai eu l'occasion d'écouter font exactement la même chose et très souvent en bien pire Complice
  • Transparence : Avec le PM11s3 ce qui me paraît étonnant c'est que ce titre sonne "beau" et pourtant il arrache vraiment. La production, ici, est tout sauf propre. Du coups ce qui est rassurant c'est, qu'avec ce Marantz, toutes les galettes sonneront biens et, pour les mélomanes, cela est rassurant.

Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)

  • Après 16 ans de silence le groupe austro-britannique Dead Can Dance nous livre un nouvel Opus, Anastasis. La production est exceptionnelle, les claviers symphoniques n'ont peut être jamais été aussi bien exploités. Les influences médiévales et religieuses (hormis l'avant dernière plage du CD) de la musique ont complètement disparu dans cet album pour laisser place à une écriture plus limpide et plus accessible.
  • Image : Les sons remplissent l'auditorium. Les nappes sonores des claviers synthétiques enveloppent l'auditeur dans une architecture grandiose.
  • Timbres : Les voix de Lisa Gerrard (contralto) et de Brendan Perry (baryton) semblent justes et vraies même si nous aurions souhaité un peu plus de précision dans les articulations (voir les impressions à l'écoute du titre de B. Lavilliers).
  • Dynamique : Les fortes ruptures de dynamique ne semblent vraiment pas être le principal point fort de cet amplificateur, les transitoires manquent, pour ce type de musique, d'un brin de rapidité et de franchise
  • Transparence : la qualité de la production de cet album saute vraiment aux oreilles. Le Marantz reproduit fidèlement les moindres détails voulus par le producteur. En cela cette électronique est transparente, maintenant tous les timbres paraissent beaux, en cela cette électroniques triche, certes très bien, mais manque de transparence !
 
Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : Marantz PM11 s3
Sources :  T+A1250R - AVM CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+ 
Câbles HP  : TelluriumQ Ultra Black 
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Notes :
  Fabrication : 17/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Image : 15/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 13/20


Neat acoustics : Motive 2

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Neat acoustics : Motive 2

"bonjour,

Je possède les Motive 2 avec un ampli Musical Fidelity A1 et platine Rrotel rcd 1072, et ça marche du tonnerre avec aucune fatigue auditive, le grave est d'enfer et le medium est sublime. Voilà tout depend du mariage, j'ai écouté les Neat acoustics chez opus 51 et en comparaison avec les Monitor Audio RX6 et j'ai trouvé les RX6 trop aigues par rapport au Neat qui sont plus équilibrées. Je conseille de les écouter elles sont sublimee, je suis très satisfait des enceintes Neat Motive 2.voilà si ça peut aider."

 

Allegro Musics

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Allegro Musics

Allegro Musics, tous les jours, toutes les heures, vous propose de découvrir des musiques connues ou inconnues toutes d'une très grande Qualité.

Que vous aimiez la musique Baroque, que vous soyez passionné par le Jazz ou le Blue, que les découvertes de la musique Contemporaine vous passionne, que les musiciens Progressifs vous captivent, vous écouterez Allegro Music avec Passion !

Quelques Rendez-Vous à ne pas manquer :

  • Allegro baroque, un programme des musiques du Xéme siècle au XVIIéme concocté avec Passion par Didier, tous les jours de 9h30 à 12h,
  • Allegro Théma, tous les jours de la semaine de 14h à 17h, un théme particulier, un compositeur à découvrir ou une date à explorer,
  • Allegro News, tous les soirs de la semaine de 17h à 20h15, des extraits des derniers disques que nous avons reçus.

 

Et pour profiter de cela, rdv sur le site de notre partenaire Radio : http://allegromusics.com/


Struss R150

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Struss R150

Nous vous rendons ci dessous les quelques lignes que vient de nous faire parvenir un propriétaire d'un amplificateur Struss R150.

"Je viens de recevoir l'amplificateur Struss R150 commandé il y a quelques jours chez Opus 51.
Il remplace l'ampli Euphya 280. Je souhaitais monter en gamme afin de pouvoir gagner en musicalité.
Je vous préviens, l'ampli n'est pas rodé mais les changements sont déjà impressionnant et je mesure bien mes mots.
Présentons rapidement ce produit inconnu en nos contrées : c'est un amplificateur stéréo intégré conçu et fabriqué en Pologne. Le concepteur possède 2 modèles à son catalogue, le R150 que je viens d'acquérir et le R550 qui est le vaisseau amiral de la marque. Le R150 développe sous 8 ohms 150 watts par canal, il est de conception dual mono c'est à dire que, pour schématiser, il comporte en son sein deux amplificateurs mono ce qui lui permet de distiller en autre une magnifique scène sonore et de tenir pratiquement toutes les enceintes du marché.
Pour l'instant, je ne connaîs que l'ampli R150. Et quel ampli!!!!!
Je passe à l'écoute de celui-ci et dès les premières minutes, je me rends compte du bond que je viens de faire. Les aigus et les graves se sont élargis. Les enceintes sont tenues "enfin" surtout dans les graves. Les instruments sonnent justes et vrais surtout la batterie. Je pense que je vais pouvoir exploiter mon système, la force de cet ampli est sa musicalité, sa neutralité et sa rapidité. Toute coloration est totalement absente. Il ne fait que restituer la source. Et il permet d'écouter sans fatigue auditive.

Voilà mes impressions, je ne regrette pas mon cadeau de Noêl. Comme je le disais, pour l'instant il n'est pas rodé.

Je vais pouvoir mieux vibrer à l'écoute de mes albums favoris."


Le Système d'écoute :

Amplificateur: Struss R150
Enceintes : Aurélia Saphira
Source : Résolution Audio Opus 21
Cables de modulation : Studio Connections Reférence Plus
Câbles enceintes : Studio Connections Monitor bi-wire

Cambridge Stream Magic 6

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Cambridge Stream Magic 6

Depuis plusieurs jours nous écoutons le nouvel ensemble Cambridge Audio composé du lecteur de CD 651C et de l'amplificateur stéréo 651A, nous étions sur le point de rédiger un Test quand, ce matin, nous eûmes l'idée de brancher le tout nouveau lecteur réseau Cambridge Audio Stream Magic 6 sur l'ensemble Haut de Gamme Coda + Aurelia Graphica. La surprise fut ENORME.

Les écoutes ont été effectuées à partir de fichiers stockés sur un NAS et tous "rippés" par dbpoweramp en 24 bit 44.1 kHz. Certains fichiers étaient d'origine en Haute Définition.

Count Basie : CB Express

  • Image : Le Big Band de Count Basie est au complet. Dès le début de cette plage gravée il y a près de 40 ans, l'espace sonore entre les musiciens est bien respecté. Tout le monde est à sa place et rien ne "flotte". Grâce à une assise sonore bien définie, l'orchestre est présent tant en profondeur qu'en largeur.
  • Timbres : La beauté des cuivres (trombones et trompettes en tête) s'exprime de tout son éclat. Le toucher de Count Basie est délicat et précis, tous les instruments, ici, sonnent vrais.
  • Dynamique : Dès l'introduction, l'infrabasse nous prévient, pas de rigolade, de la franchise, un peu de rentre dedans mais sans projection. Le Stream Magic assure des variations dynamiques plus que réelles.
  • Transparence : La musique sonne vraie, de nombreuses micro- informations fourmillent et enrichissent l'écoute.

Michel Jonasz : Le Millénaire

  • Image : Jonasz est dnas la pièce, les enceintes ont disparu. C'est presque parfait...
  • Timbres : Là aussi, rien à redire, les nappes électroniques des claviers sont bien rendue, la voix du chanteur est superbe...
  • Dynamique : L'écoute est vivante, dynamique, agréable et "swingante".
  • Transparence : Comme exprimé précédemment, Jonasz est avec nous... Que souhaitez de plus ?

Antonio Vivaldi : Les 4 saisons - Estate

  • Image : Le relief de cette superbe prise de son (Harmonia Mundi allemagne) nous emporte dans la venise du XVIIIéme siècle... Et vogue la condole !
  • Timbres : Les instruments anciens de cet ensemble baroque sont magnifiques, les timbres sont sans verdeur, ils sont boisés. C'est un vrai régal.
  • Dynamique :Les attaques sur les cordes (violons, violoncelles) sont extrêmement bien rendues, elles sont véridiques, nous y croyons, l'ensemble baroque est à notre porté.
  • Transparence : Rien à redire ici, là encore tout semble vrai.

En conclusion, pour moins de 1.000 euros le Cambridge Audio Stream Magic 6 est un superbe lecteur réseau, un poil plus dynamique et vivant que le Marantz NA7004. Les seuls petits reproches que nous pourrions lui faire sont :

  • un écran d'affichage à led d'ancienne génération, un écran lcd ou mieux encore oled aurait été préféré,
  • dans le rendu sonore, une trés légére remontée du haut du spectre sonore (comparé au Resolution Audio), et une légère dureté dans le haut du spectre.
Le Système d'écoute :  

Amplificateur : préampli Coda 05X + Amplificateur Code CX
Sources : Cambridge Audio Stream Magic 6 - Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+ 
Câbles HP  : Studio Connections Platinum (le must !)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Conditionneur secteur : Isotek Titan

Notes :
Fabrication : 14/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 15/20
Image : 15/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 16/20

Coda CSi Limited

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Coda CSi

J'ai écouté cet amplificateur à de nombreuses reprises, je commence à bien le connaître et je sais qu'il a la particularité de transcender les bonnes enceintes se situant dans une fourchette de prix allant de 3.000 € à 8.000 €. Il rafole également des bibliothèques Haut de Gamme comme ici, pour cette écoute les très musicales Aurelia Cerica.

Par rapport au Coda CSib, l'autre amplificateur de la marque américaine, la polarisation des transistors sur le CSi Limited est plus élevée, il fonctionne en Classe A jusqu'à 2 x 25 w. et sa puissance totale est moins forte, elles est limitée à 2 x 220 w. sous 8 Ohms, ce qui semble tout à fait raisonnable. Le Coda CSi Limited ne posséde pas d'entrée symétrique mais cela n'est pas rédhibitoire. Voilà pour les principales différences entre les deux beaux bébés ricains. Pour rappel ces amplificateurs sont capables de fournir des pointes de courant dépassant les 100 ampères avec un degré de linéarité et de vitesse inégalé.

G. Mahler : Symphonie n° 3 - B. Haitink - Orchestre Symph. de Chicago (version CD)

  • Image : L'orchestre rempli avec précision le salon d'écoute, les enceintes disparaissent et, que cela soit en largeur ou en profondeur, un orchestre symphonique semble prendre place dans mon auditorium. C'est inimaginable, mais en fermant les yeux, le cerveau, sans aucune difficulté, peut positionner tous les instrumentistes de l'orchestre. Il me faut reconnaître que nous sommes ici en présence de l'un des plus beaux enregistrements d'orchestre que nous connaissons et cela s'entend. 
  • Timbres : Les cordes graves (violoncelles et contrebasses) sont rendues avec beaucoup d'"humanité", avec une présence tout à la fois charnue et précise. Les cuivres sont rutilants et sans agressivité. Les trompettes claironnent au desus de l'orchestre avec une certaine majesté. Les persussions sont bien présentes en fond d'orchestre avec beaucoup de précisions et les peaux nous sont rendues dans leur réalité lors des impacts.
  • Dynamique : Lors des forte orchestraux nous ne ressentons aucun tassement de la dynamique, nous ressentons comme une puissance infinie. A aucun moment l'amplificateur laisse percevoir ses limites. Quant aux sons les plus faibles, ils ne sont pas noyés dans un brouhaha électrique comme cela peut arriver de temps à autre sur certaines électroniques artisanales, mal réfléchies.
  • Transparence : Ici, nous trouvons peut être le petit bémol tant recherché lors de l'écoute de cet amplificateur Coda CSi Limited. Les timbres, les instruments de l'orchestre sont trop somptueux pour paraître totalement vrais. Quelque soit la puissance délivrée par l'ampli (et nous avons écouté vraiment à très fort niveau), l'ensemble reste magnifique, sans projection, sans dureté (les somptueux cuivres du CSO, certainement les plus beaux au monde) , tout est extrêmement musical. Cela est trop beau pour être vrai. Certainement, sommes-nous en présence du charme de la Classe A ?

El Cant de la Sibil-La : Montserrat Figueras - Jordi Savall - chœur La Capella Reial (version SACD)

  • Image : Contrairement à l'enregistrement de la troisième symphonie de G. Mahler où l'orchestre venait s'installer dans votre salon, dans cet enregistrement Alia Vox, vous vous installez en plein coeur d'une cathèdrale espagnole. C'est tout simplement bluffant de réalisme. La restitution est holographique.
  • Timbres :Le choeur de voix de femmes est magnifique, vrai. Sa lisibilité est d'un grand réalisme, les plans sonores se déploient dans l'espace et, alors, nous sommes vite imprégné d'un sentiment profond et mystique. La voix si spéciale de Montserrat Figueras, très difficile à reproduire pour un système Haute Fidélité, est ici rendue sans aucune dureté dans les aigus, la voix file avec facilité et naturel. Le timbre est chaud, méditerranéen, la présence de la soprano est d'un réalisme certain.
  • Dynamique : Ici, il est difficile de dissocier dynamique et timbre car bien souvent si la voix de M. Figuerras devient dure c'est que le système Haute Fidélité utilisé à tendance à tasser la dynamique. Le Coda CSi Limited ne semble pas possèder de limites et tout file, ici, avec grand naturel. Les écart entre les "pianos" et les "forte" sont rendus avec aisance et fluidité.
  • Transparence : L'acoustique de la Cathèdrale catalane, avec sa réverbération naturelle maitrisée de main de maître par l'ingénieur du son, semble nous être offerte avec une grande vérité, au point de se croire assis dans les premiers rangs et d'assister à un magnifique concert.

 

Sébastien Bach : Variations Goldberg - Irma Issakadze, piano (version SACD)

  • Image : Le Grand Piano est installé dans mon salon, la jeune et jolie pianiste ne joue que pour moi (les audiophiles sont tous un peu égoïstes). Ses aigus sont légérement boisés, ses graves sont ronds et plains, ils sont précis et amples. Mon cerveau y croit sans effort, bel exploit de l'ingénieur du son et de l'amplificateur Coda.
  • Timbres : Face à moi je me retrouve être en présence d'un seul piano du grave à l'aigu. Certains systèmes donnent à entendre, sur cet enregistrement, soit un piano tronqué, soit, pire encore, deux pianos ; un piano timbré d'une manière dans le grave et totalement différent dans le medium et dans l'aigu. Ici, la réserve d'énergie de l'amplificateur permet, avec aisance, aux enceintes de se libérer et d'exprimer toute la musique de cet enregistrement.
  • Dynamique : Les superbes mains de la belle pianiste (l'imagination est reine lors de l'écoute d'un CD) effleurent les blanches et les noires lors de l'exposition du thème et, soudainement, la première variation impose sont dynamisme, sa fougue, la vie prend place. Les note s'amplifient à l'infini, rien ne se crispe, la musique reste fluide et transparente. Quelle interprétation magnifique !
  • Transparence : Les marteaux percutent les cordes et les sons se développent, s'harmonisent avec naturel. Le piano est là, il existe physiquement avec ses 500 kilos. Chaque note nous transperce et nous impose son poids comme au concert lorsque vous êtes dans les premiers rangs et que vous sentez la musique vivre en vous.

Le Coda CSi Limited modèle  a été réalisé pour satisfaire un large éventail de goûts. Il présente une puissance moins élevée que les CSiB, mais possède une plage de fonctionnement en classe A plus étendue et un son encore plus doux. Cet amplificateur possède une filiation sonore de type “tube”. Son écoute n'est jamais fatigante et de suite le mélomane est subjugué par la beauté des timbres reproduits.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Coda CSi Limited
Source : Roksan CD Caspian M2 - Marantz SA 15s2 Limited
Enceintes : Aurelia Cerica
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : TelluriumQ Black
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Conditionneur Isotek Sigmas

Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20

 

Roksan Kandy II

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Roksan Kandy II
Pourquoi rédiger un test sur un produit ancien que nous connaissons depuis environ 3 ans et qui a reçu un Diapason d'Or il y a deux saisons ? Tout simplement parce qu'ayant vendu notre produit de démonstration il y a quelques semaines déjà, nous avons dû roder, donc écouter, depuis maintenant une semaine, un produit neuf et que nous avons été charmé par ses qualités musicales. Pour rappel cet amplificateur développe environ 100 watt par canal sous 8 ohms, possède une alimentation surdimensionnée de 500 Va, d'origine est équipé d'une entrée phono et d'une sortie pour casque.

Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)

  • Image : Les nappes sonores s'échappent des enceintes pour créer un espace en 3D devant l'auditeur. La voix de Brenden Perry reste très lisible bien au centre. rien ne bouge, pour un système Haute Fidélité dans cette gamme de prix, l'image sonore reproduite est très surprenante.
  • Timbres : Rien ne choque une oreille avertie. Les timbres des claviers sonnent légèrement synthétiques lorsqu'ils essaient d'imiter les cordes d'un orchestre symphonique. Les voix sont rendues correctement même, si ici, nous aurions souhaité plus de précision ce que de très rares système Hi-Fi beaucoup plus onéreux peuvent fournir.
  • Dynamique : Cet amplificateur est vraiment étonnant, il n'est certes pas un monstre de célérité musicale mais le Roksan tient les enceintes d'une main ferme et forte. Chaque impact pèse vraiment, chaque note impose son poids, sa densité. Aucun amplificateur dans cette gamme de prix, à notre connaissance, n'est capable de fournir une telle richesse à la musique.
  • Transparence : Bien sûr, si nous comparons cet amplificateur à l'exceptionnel AVM A5.2, la transparence du Roksan nous semble bien opaque. mais si nous le comparons à des amplificateurs d'une technologie à transistors fonctionnant en classe A ou AB alors le Kandy II est un amplificateur fidèle et limpide.

David Sylvian : I Surrender (A Victim Of Stars - 2012)

  • David Sylvian est le fondateur d'un des groupes les plus influents dans années 80 Japan. Depuis 1984 il a entamé une carrière solo qui l'améne à fréquenter des artistes tels Robert Fripp, Ryuichi Sakamoto, Russell Mills. Vient de paraître une compilation retraçant les 30 dernières années de créativité de cet artiste. Ce double album devrait logé dans toutes les cdthèques des mélomanes intéressés par la musique de notre époque. Dessus on trouve moults pépites dont l'exceptionnel I Surrender, titre mid tempo aux influences jazz (solos de flûte et de trompette).
  • Image : La voix au timbre si particulier de David Sylvain se positionne parfaitement entre les deux enceintes. On remarque, de suite, la production particulièrement remarquable de ce titre. Les nombreux instruments, claviers, batterie, flûte, trompette, basses, guitares sont parfaitement identifiés et sont répartis dans un espace tant large que profond.
  • Timbres : Tout ici sonne vrai. La trompette brille mais n'agresse pas. La flute déploie ses harmoniques. De la rocaille en fond de gorge permet à la voix de l'artiste d'être si bouleversante. Que demander de plus à un système Haute Fidélité dans cette gamme de prix ?
  • Dynamique : La batterie est assez franche et précise, la basse électrique enfonce le tempo, les moindres fluctuations de dynamique sont rendues. Un presque parfait...
  • Transparence : Les sons reproduits sont un peu "chauds" donc très agréables à l'oreille. Cet amplificateur vous permettra d'écouter de la musique durant de nombreuses heures sans ressentir la moindre fatigue. Ici dans ce registre, Roksan a encore frappé fort !

Georg Matthias Moon : Concerto pour violoncelle (JG Queyras - P. Mullejans - Freiburger Barockorchester - 2003)

  • Georg Mathias Monn est un compositeur, organiste et professeur de musique, né le 9 avril 1717 à Vienne et mort le 3 octobre 1750 dans la même ville. Il est considéré comme l'un des compositeurs faisant la transition entre la musique baroque et celle de l'ère classique. Son concerto pour violoncelle est une musique très agréable si ce n'est géniale comportant des mélodies intéressantes.
  • Image : Les cordes hautes sont à gauche, les cordes basses à droite et le violoncelle et clavecin bien au centre. L'image est stable quoiqu'un peu plus large que profonde.
  • Timbres : C'est là que le bas peu blesser. Par rapport à un système très Haut de Gamme, les timbres manquent de charme mais par rapport à un système Hi-Fi standard les timbres sont différenciés et raffinés, tout dépend du degré d'exigence de l'auditeur. Dans tous les cas le violoncelle est bien un violoncelle, sa bande passante (environ 65 Hz à 2.000 Hz) est bien retranscrite avec toutes les harmoniques voulues. Ici l'instrument n'est pas que 4 cordes frottées, il possède aussi un corps qui fabrique le son.
  • Dynamique : La musique est vivante, aucun ennui n'est ressenti lors de l'écoute, aucune dureté n'est perçue. Les micro informations semblent toutes présentes même si sur une électronique plus neutre, mais beaucoup plus onéreuse, nous remarquerons que les attaques sur les cordes peuvent être un peu plus franches et rapides.
  • Transparence : Voir la rubrique timbres... Question transparence le Roksan permet de distinguer tous les instruments de l'orchestre, il permet au clavecin d'être chantant et agréable à l'oreille maintenant, d'autres électroniques bien plus Haut de Gamme permettent de gommer cette chaleur un peu systématique que l'on retrouve sur tous les enregistrements écoutés, décortiqués.
Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Roksan Kandy II
Sources : Rega Apollo-R
Enceintes : Aurelia Magenta
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Notes :
Fabrication : 4.25/5
Timbres : 4.50/5
Dynamique : 4.25/5
Image : 4.50/5
Transparence : 4.50/5 
Qualité/Prix : 4.50/5


PSB Synchrony One

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PSB Synchrony One
PSB est une entreprise canadienne qui conçoit depuis plus de 40 ans des enceintes acoustiques. Désormais, la marque a rejoint le giron NAD, fabricant reconnu d'électroniques audio et video de qualité.
Les Synchrony One représentent le "vaisseau amiral" de tous les produits PSB. Tout le savoir-faire des canadiens se retrouve dans ces très belles colonnes haute de 110 cm et équipées de 5 haut parleurs (1 tweeter titanium, 1 medium fibre de verre/tissu de 10 cm et 3 woofers fibre de verre/tissu de 17 cm). Ces enceintes sont fabriquées en Chine, leur finition est tout à fait splendide et sobre et, le prix, au vu des qualités du produit, est exceptionnel (5.000 € ttc la paire).
 
 
Musiques écoutées :  
  1. Liszt - Les Jeux d'eau à la Villa D'Este (Alfred Brendel - Philips 1987)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit
  4. Patricia Barber : WhiteWorld (A Fortnight in France - EMI 2004)
  5. W. A. Mozart : Grande Messe - Kyrie (F. Fricsay, M.Stader - Diapason 1959-2012)

En toute sincérité lorsque j'ai réceptionné ces enceintes j'étais très sceptique, certes l'écoute des PSB Image T5 (enceintes colonnes à 900 € la paire) m'avait agréablement surpris mais sur des enceintes plus Haut de Gamme de surcroît fabriquées en Chine, je n'attendais vraiment pas grand chose.
Après plus de deux semaines de fonctionnement 24/24 il était temps de s'installer devant ces très belles colonnes et d'écouter un peu de musique. Les CD se sont enchaînés. Jamais l'écoute ne fut dérangeante, ces enceintes sont faciles à vivre, elles exigent d’être positionnées assez loin des murs frontaux (environ 120 cm) et aiment respirées (100 cm des murs latéraux), les grands volumes ne leur font pas peur si elles sont alimentées par des électroniques de qualité.

Ici la trompette de L. Armstrong éclate de mille feux, elle respire et remplit l'espace sonore, on est bien loin de l'écoute récente des Vienna qui imposait une trompette "en plastique". La voix d'Armstrong si rauque, est rendue avec délectation et précision. Du beau travail. Toutes ces qualités de timbre se retrouvent sur la reproduction du concert de Patricia Barber avec, ici une ligne de basse d'une profondeur étonnante mais précise. Le seul petit bémol serait peut être d'avoir des attaques sur les percussions et la batterie plus rapides. Le piano de Listz est magique, Alfred Brendel le transcende, dans l'auditorium je me retrouve en tête à tête avec l'artiste et son Grand Piano, L'eau des fontaines de la Villa d'Este m'éclabousse.
Dans le Kyrie de la Grande Messe de Mozart interprété par F. Fricsay, enregistrement devenu historique mais loin d’être sans reproche, qui, reproduit par un système haute fidélité moyen, paraîtra rapidement confus et sans charme, les PSB permettent une émotion à fleur de peau, la voix de la soprano Maria Stader, avec ses faiblesses, vous transpose dans un autre monde. Ceux qui me connaissent savent que depuis toujours l’œuvre de Manset m'accompagne. L'écoute de « Demain il fera nuit » révèle un système Haute Fidélité, ici, les PSB, bien accompagnées, sont étonnantes, leur transparence et leur précision sont sans défaut, aucun reproche ne peut être formulé.

J'en ai écouté des système hi-fi, et même de très chers, les PSB sont des enceintes rares et réussies. Sans aucune méchanceté, elles éblouissent de leurs différentes qualités des références beaucoup plus onéreuses (B&W 803, KEF 205). Si votre budget est serré, que votre salle d'écoute possède un grand volume, que vos électroniques sont de qualité et que vous ne pouvez pas acquérir les Aurelia Graphica alors n'ayez aucune hésitation les PSB speakers Synchrony One sont pour vous.
 
Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : Ensemble Coda préamplificateur 05x et amplificateur stéréo CX
Sources : Resolution Audio Opus 21
Enceintes : PSB Synchrony One
Câbles de modulation  : Studio Connections Refrence +
Câbles HP  : Studio Connections Refernce + (bi cablage)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Titan

Notes :
  Fabrication : 15/20
Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 14/20


Legacy Classic HD

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Legacy Classic HD
A défaut d'être au salon Haute Fidélité et de m'ennuyer ferme, ce matin je me retrouve à Opus51 avec quelques idées en tête.Frederic installe un système Haute Fidélité, oui mais pas n'importe lequel. Pas un système Hi-Fi dont j'ai l'habitude et qui prône l'absolue neutralité et transparence, non je vais mettre en oeuvre pratiquement tout le contraire... Un système typé, une chaîne Haute Fidélité au plaisir immédiat et permettant le "foot clapping" à tous les coups. Là l'écoute des musiques Blues, Country et Variétés seront jouissives.

Musiques écoutées :  
  1. Blues Company : Cold Rain (ré-édition inakmusik - 2011)
  2. Alison Krauss : Lie awake (paper airplane - 2011)
  3. Alain Bashung : Il voyage en solitaire
  4. Lady Antebellum : All we'd ever nedd (2008)
  5. Albert King & Steve Ray Vaughan : Call it Stormy Monday (1983) 

Image :
tous les musiciens se répartissent dans un espace sonore large et profond. C'est assez réaliste et cette image reste stable, le chanteur ou la chanteuse, quelque soit la hauteur de sa voix, ne se balade pas de gauche à droite mais reste bien au centre.
Timbres :
nous écoutons un amplificateur à tubes. Le Rogue Audio Tempest n'essaie pas de nous masquer son ADN, et c'est tant mieux car quel est l'intérêt d'acquérir un "Tube" qui tente de sonner comme un transistor ? Les basses sont ici un peu rondes. Le medium est chaleureux ce qui nous permet de goutter à des timbres de voix plus sensuels que nature. L'aigu ne flirte pas avec les étoiles mais reste à sa place sans nous agresser. Les timbres sont certes enjolivés mais nous tombons vite sous le charme de cette reproduction sonore. La guitare de Albert King semble plus vrai que nature, nous avons l'impression de l'écouter "live" directement "pluger" à son ampli.
Dynamique :
ce n'est certainement pas le système le plus rapide, le plus précis et le plus dynamique que je connaisse mais cette chaine Haute Fidélité nous offre une musique vivante et agréable, les défauts laissent vite place à un plaisir immédiat et sans limite, le pied tape le sol et lors des solos de Steve Ray Vaughan nous nous trouvons dans le studio d'enregistrement parmi les quelques spectateurs ayant la chance d'assister à un grand moment de musique.
Transparence
Nous sommes en présence d'un système plus interprète que fidèle à la réalité. Mais le choix avait été fait dès sa conception où rien n'avait été laissé au hasard. Un lecteur incisif et précis, un amplificateur à tubes donc légèrement rond et chaud et des enceintes assez typées "son américain" fournissant des timbres pleins et chaleureux, jamais étriqués inspirant une "certaine joie de vivre", nous sommes sur la "Route 66", et gouttons notre plaisir sans arrière pensée.
 
Le Système d'écoute :  
 
Amplificateur : Rogue Audio Tempest II
Sources : Denon DCD 1510
Enceintes : Legacy Classic HD
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1
Notes :
  Fabrication : 4.25/5
Timbres : 4.00/5
Dynamique : 4.25/5
Image : 4.50/5
Transparence : 3.75/5 
Qualité/Prix : 4.25/5


Roksan K2 TR5

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Roksan K2 TR5
Les Roksan Kandi 2 TR5 se présentent comme des enceintes dites de "bibliothèque" dans leur belle robe laquée noire. Sur la photo ci-dessus vous remarquerez, de suite, qu'elles sont équipées d'un tweeter ruban Haut de Gamme et d'un haut parleur papier basses-mediums de 13 cm. La conception du filtre est optimisée car les deux haut-parleurs s'intègrent parfaitement et à l'écoute, il en découle une musique fluide et précise, jamais brouillonne quelque soit la complexité du message à reproduire.

Pour découvrir et tester ces enceintes la simplicité eut été de les marier avec les électroniques Roksan de la gamme Kandy II, mais pourquoi faire simple quand...
Alors après plus de 200 heures de rodage le choix se versa sur les Marantz KI Pearl Lite... Et bien m'en a pris.

Michel Jonasz : La Folle Histoire de Mr Swing (ré-édition - 2008)

  • Image : A chaque fois que j'écoute cet album, je me retrouve 25 ans en arrière assis, assez confortablement, dans un fauteuil de la Maison de la Culture André Malraux à Reims. Un jeu de lumières magnifique, un son extraordinaire, un concert fabuleux... Et bien grâce, aux Roksan, la magie opère de nouveau... Et les souvenirs affluent. La scène sonore rendue par ces "petites" enceintes est satisfaisante et réaliste. M. Jonasz est bien stable, au centre, entre les deux enceintes et les nappes musicales circulent librement dans un espace en trois dimensions.
  • Timbres : La voix de Jonasz, avec son timbre swing très particulier est bien rendue. La basse électriques et les nappes des synthétiseurs, même si elles ne plongent pas dans des profondeurs abyssales, restent bien présentes et, dans une pièce de 20 m², sont largement suffisantes afin de ne pas mettre un tel volume en résonance.
  • Dynamique : Ces enceintes ont pour elles d'être rapides et donc de fournir une impression de grande dynamique. Les attaques sont rendues avec fermeté et vivacité.
  • Transparence :Ah ! les tweeters à ruban et leur finesse cristalline. Lorsque ils sont bien mis en œuvre, ils sont un bonheur pour le mélomane. Ici, c'est le cas. Roksan propose une enceinte au châssis bien fabriqué qui ne résonne pas et qui nous permet de profiter pleinement des grandes qualités des transducteurs qui l'équipent.
 
Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : Marantz PM KI Pearl Lite
Sources : Marantz SA KI Pearl Lite
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Notes :
  Fabrication : 14/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 13/20
Image : 13/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 12/20

 


Acoustic Signature Wow

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Acoustic Signature Wow
Merci à la société Exclusive-Audio pour le prêt de l'un de ses auditoriums durant quelques heures...
 
Acoustic Signature, société allemande, conçoit et fabrique en Allemagne des platines vinyles depuis de nombreuses années. Pour cela, elle a investi dans les outils les plus modernes afin de travailler des blocs d'aluminium et de les transformer, par exemple en plateaux lourds et inertes pour platine haut de Gamme. La qualité des éléments Haute Fidélité produit est exceptionnelle. 

 

Présentation de ce très bel objet : plateau en aluminium de 24 mm d'épaisseur et d'un poids de près de 4,5 kg, chassis de 25 mm d'épaisseur lourd et stable, 3 pieds réglables en hauteur, moteur synchrone géré électroniquement (mircoprocesseur à une fréquence de 20 MHz) utilisant la technologie "small ALPHA", bras RegaRB202, cellule MM Nagaoka MP150 et préamplificateur-phono Acoustic Signature Tango Mk3. 


Musiques écoutées :  
  1. Charlie Byrd - At Seventeen (Direct To Disk Limited Edition - 45 rpm - 1977)
  2. Johnny Cash - Rowboat (Unchained - American Recording 1996)
  3. Paolo Conte - Hemingway (Concerti - CGD 1986)
  4. Joe Jackson -  Shanghai Sky (Big World - A&M 1986)
 
A la première écoute, nous sommes agréablement surpris par le suivi rythmique que distille la Wow, surtout pour une platine dont le prix est nettement inférieur à 2.000 euros. 
La musique, ici retranscrite par cette allemande, possède toutes les qualités que fournissent des systèmes "vinyles" bien plus onéreux ; dynamique, subtilité, finesse, précision, scène sonore.

A l'audition de l'admirable album live de Joe Jackson, Big World, nous sommes agréablement surpris par la stabilité et l'homogénéité de l'image sonore, tous les instruments règnent sur leur espace et la voix de l'artiste occupe le devant de la scène. L'autre point très positif est la linéarité de la bande passante proposée, rien n'est mis en avant, rien n'est oublié, la ligne de basse n'est jamais boursouflée mais la basse électrique de Rick Ford est facile à suivre et surtout propose une belle diversité dans ses interventions. Les notes aiguës du piano de Joe jackson sont rapides, précises, ciselées mais pas agressives ; un beau moment de musique !

Toujours ces charmes retrouvés à la dégustation du "live" de Paolo Conte. La voix du charmeur italien prend ici toute sa dimension et nous nous laissons bercer par les superbes compositions du jazzman italien. Rien à redire l'émotion transpire...

Certains d'entre vous se souviennent peut être des premiers albums de samba brésilienne (pléonasme ?) "jazzifiant", dans les années 60 qui en "guest stars" annoncés Stan Getz et le guitariste Charlie Byrd ? Nous retrouvons sur le standard "At seventeen", ce même guitariste qui dans une édition vinyle audiophile en 45 tours/minute distille une version où les cordes de son instrument sont à la fois douces, percutantes et subtiles. LaWow, comme tout bon système vinyle, excelle dans les transitoires, les attaques sur les cordes sont absolument divines, le guitariste est là devant nous et il nous suffit de clore les yeux et nous sommes transporté dans la salle de concert en compagnie des musiciens. 
 
DSC02663 As Wow Test2

Vous l'aurez certainement deviné, nous sommes conquis. La Wow s'affirme, dans sa gamme tarifaire, comme la meilleure platine vinyle que nous avons écouté jusqu'à ce jour. Par curiosité, nous avons fait quelques modifications et avons changé le câble de modulation, celui qui va du bras au préamplificateur phono, le gain fut immédiat ; plus de détails, dynamique accentuée, graves plus profonds, scène sonore encore plus vaste. Une merveille pour quelques dollars de plus...

 


 
Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : Strus R-150
Sources : préphono Acoustic Signature Tango MK3 et cellule Sumiko Blue Point 2
Enceintes : Xavian Carisma
Câbles de modulation : Studio Connection Reference + 
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

Notes :
  Fabrication : 16/20
Image : 16/20

Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 19/20

 

Aurelia Saphira

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Aurelia Saphira

Lu sur le forum HomeCinema-Fr.com :

"Bonjour à vous tous,

"Ce message pour vous témoigner de mon achat des enceintes Aurelia Saphira, les colonnes 2 voies à 4 HP medium/graves.
Je tiens également à remercier la boutique Opus 51 de Reims pour la qualité de leurs conseils que j'ai trouvé très pertinents.

Les enceintes sont amplifiées par un ensemble Roksan Caspian M-1 préampli + 2 blocs de puissance mono de 2x100w. Le lecteur CD est un Roksan Caspian M-2.
La première écoute est très prometteuse. Le timbre de ces enceintes est très juste, les enceintes font preuve d'une excellente homogénité des Hautes Fréquences aux Basses Fréquences et chose toujours surprenantes aux vues des petits HP de medium/grave qui la composent, c'est leur capacité à descendre dans les basses fréquences en produisant des basses propres/nettes et tendues. Au fil des premières heures d'écoute, je sens que le phasage se développe, le scène sonore se dessine de plus en plus. Je tien à préciser que lors de mes écoutes en magasin, comparées à des Neat Elite, Mulidine Cadence, les Aurelia Saphira sont les enceintes qui ont représenté la plus large scène sonore. Les enceintes font preuve d'un dynamisme et d'une définition sonore remarquable, idéal pour de la musique rock dans mon cas. C'est un plaisir d'écouter clairement la batterie qui sait faire preuve de présence dans un live tout en distinguant nettement chacun des instruments et surtout en écoutant la voix du chanteur fidèlement reproduite, nous donnant cette impression d'avoir l'artiste en face de soit.

En comparaison, les autres écoutes étaient soit moins détaillées (ex. des Neat Elite) ou soit moins détaillées et moins dynamique (c'était le cas des Mulidine Cadence, trop plate) à mon goût.

Vous l'aurez donc compris, mes première impressions sont basées sur 5 premières heures d'écoute en début de rodage et me plaisent déjà énornément.

Marc"

Aurelia

Audes Blues

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Audes Blues

Ce test a été réalisé dans les locaux de Opus 51 . Les enceintes étaient mises en oeuvre dans une salle de 28 m² et d'un volume d'envron 110 m3 traiitée acoustiquement.

L' enceinte Audes Blues se présente comme une grande colonne assez fine (1190 x 206 x 370) équipée de 4 haut parleurs. Sur le côté de l'enceinte nous trouvons un haut parleur 20 cm Audes exclusivement dédié aux graves (filtré à 200 Hz), en façade deux haut parleurs medium 11 cm Audes (filtrés à 3500 Hz) et un tweeter SEAS soie. Les enceintes, pour ce test, ont été positionnées à 75 cm du mur frontal et à 80 cm des murs latéraux. Elles sont écartées de 220 cm et orientées vers l'auditeur. La paire écoutée était largement rodée et surtout à un prix déstokage de 1.745 € ce qui en fait une affaire assez EXCEPTIONNELLE. Malheureusement il est fort probable que, lorsque vous lirez ce test, cette promotion ne soit plus disponible. Ces enceintes seront alors proposées au prix public de 3.490 € ttc la paire.

Musiques écoutées :  
 
  1. Tracy Bonham - Big Red Hear (Great Voices 2 - Inakustik)
  2. Raya Yarbrough - Lord knows I Would (Great Voices 2 - Inakustik)
  3. Franz Schubert - La Truite (Amadeus Quartet + E. Gilels - 2009)
  4. J. Abercrombie Trio - Afro Blue  (Vénus - 1994)

 La dernière fois que je suis allé écouté, avec une très grande attention de la Musique chez Opus 51, j'ai du avaler durant de longues heures les indigestes Tannoy Turnberry se... L'indigestion dura plus de 2 semaines... Ce fut long, très long...

Aujourd'hui tout va mieux, ouf ! J'ai de nouveau plaisir à écouter de la musique et là avec les Audes Blues, c'est un régal. La musique vit, les basses sont profondes et précises, les mediums rapides et les aigus présents sans être trop agressifs. La musique swingue et mes pieds prennent vie sans me demander mon avis et, sans ordre, commencent à s'agiter.

Pour faire sérieux et suite à la lecture de certains blogs renomés, pour tester ces enceintes estoniennes, je prenais mon CD "Great Voices 2", acheté à renfort de nombreux euros sur un site allemand, de l'éditeur Inakustik. Tous les titres présents sur cette compilation ont été remasterisés avec grand talent afin de rendre leurs écoutes agréables. Et cela s'entend, les productions sont superbes même si, deci delà, nous aurions aimé un peu plus de musique et un peu moins de technique...

Sur ces musiques rock-pop-folk-country, choisir l'option qui vous intéresse, les Audes Blues propose une spatialisation très bluffante de la musique. Ici tout se passe en technicolor 75 mm, les voix son centrées et autour bruissent mille et un détails musicaux. Les transitoires sont rapides (voir l'attaque des cordes des guitares), les timbres sont reproduits avec justesse et les basses qu'elles soient acoustqiues ou électriques modulent avec pleinitude et chair. Certes j'ai écouté des systèmes Hi-Fi encore plus rapides, encore plus fidèles mais, alors, l'investissement financier était bien supérieur.

Quant à la fluidité de la "Truite" est-elle palpable ? Quand est il de la beauté des timbres du Quatuor à cordes, de l'incisif piano et de la rondeur de la contrebasse ? L'auditeur attentif sera récompensé, les notes du piano ruisellent et entraînent dans leur sillage les magnifiques cordes du Quatuor Amadeus tout cela soutenu par la précision et la sensualité de la Double-Bass énergique. Là encore les Audes Blues étonnent et captivent le mélomane par leur vitalité et leur joie à communiquer la musique. 

Grand moment magique que l'introduction, guitare électrique et batterie, de l'Afro Blue du Trio de J. Abercrombie, la batterie est rendue dans toute sa puissance avec une grosse caisse présente, physique et une guitare violente sans être agressive. Du bien bel ouvrage.

Vous l'aurez certainement compris, je suis tombé sous le charme de ces colonnes. Est-ce du à la comparaison des écoutes effectuées dans un proche passé ou lors du prochain test (écoutes déjà commencées) qui concernera l'enceinte colonne Mulidine Cadence ? De toutes les manières, quelque soit l'angle d'observation auditive, les Audes Blue sont des enceintes polyvalentes et extrêmement musicales, à mettre entre toutes les mains mélomanes. Attention toutefois à leur réserver un volume dans lequel elles pourront pleinement s'exprimer, ici l'infra basse commence à exister !

 

Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Marantz PM15s2 Limited 
Lecteur de CD : Denon DCD-1510AE
Câble de modulation : TelluriumQ Graphite
Câble Haut Parleur : Cardas Clear Sky
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius
Notes :
Fabrication : 12/20
Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 15/20

Rega DAC

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Rega DAC

Première surprise, le DAC pèse son poids... Après avoir eu à de nombreuses reprises le Cambridge DAC Magic entre les mains, je fus vraiment étonné par celui du DAC Rega. L'objet est beau, sa robe argentée en métal est d'une belle fabrication. Le Logo Rouge rapellant celui qui trône fièrement à la base du lecteur ISIS ,est du plus bel effet.

Le DAC possède 5 entrées numériques dont 2 optiques, 2 RCA et 1 USB. Il travaille sur plusieurs fréquences allant du 44.1 kHz au 192 kHz avec différents taux d'échantillonnage allant de 16 bits à 24 bits. Ce Convertisseur Numérique/Analogique me semble tout à fait complet. Seul petit bémol le connecteur secteur qui n'est pas standard... Dommage le choix des câbles d'alimentation ne sera pas pléthorique.

Au niveau filtrage, le DAC possède 5 possibilités, malheureusement les courbes de ces filtrages ne sont pas décrites dans le manuel donc à vos oreilles...

Après les présentations, le rendu sonore...

Etape n° 1 : Apollo contre "Apollo + DAC"

Ici il n'y a pas photo sur la ligne d'arrivée, l'apport du DAC apporte plus de présence, une plus grande fluidité, une bande passante beaucoup plus étendue, moults détails que l'Apollo effacait élégamment lors de la lecture du CD.
L'acquisition du DAC me paraît indispensable pour qui désirerait, à moindre coût, faire évoluer sa source alors qu'il dispose d'un lecteur à moins de 1.000 euros.

Etape n° 2 : Ordinateur + USB +DAC

Ce qui frappe en premier lors de ces écoutes ce sont et la dynamique, et la précision de l'image sonore. Par contre, étonnamment pour retrouver mes repéres j'ai du modifier le filtre du DAC passant de la position 1 à la position 5. Le Filtre 1, qui était de mise avec comme source le lecteur Apollo, ne me permettait d'obtenir une écoute fluide, tout était beaucoup trop sec. Les attaques était franches mais les notes n'étaient pas tenues.
Après plusieurs essais, il s'avère que la qualité du câble USB servant de liaison entre l'ordinateur et le DAC a son importance, en final, ici j'ai utilisé le Carbon de Audioquest.
Ici encore, le DAC Rega procure des écoutes d'une grande musicalité.

CONCLUSIONS :

Au prix auquel il est proposé le DAC Rega est un très bon investissement. Sa musicalité ne fait aucun doute, il apportera un Grand Plus lorsqu'il sera connecté à un lecteur de CD entréee/moyenne gamme, à un ordinateur via un port USB ou à un lecteur video vous permettant ainsi de profiter d'une écoute de Grande Classe sur des concerts ou des films.

Seuls petits bémols, il ne possède pas de télécommande donc il est impossible sans bouger de son siège de jouer avec les différents filtres et le manque d'informations sur ces différents filtres, qui modifient grandement le rendu sonore, est vraiment dommageable et autre petit soucis son connecteur secteur qui ne permettra pas de lui adjoindre un bon câble secteur pourtant grandement nécessaire sur ce type de produit.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Euphya 280 + alimentation
Source : Rega DAC
Enceintes : Mulidine Cadence
Câble Numérique : Studio Connection Digital Reference+
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : TelluriumQ Black
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 11/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 13/20

 

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