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Onix A65

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Onix A 65

En 1979, en Angleterre, Capital incontestée de la Haute Fidélité en Europe, naquit une entreprise dédiée à l'élaboration et à la fabrication d'éléments Haute Fidélité. Son nom : ONIX. Tout débuta avec la commercialisation d'un étage de pré-amplification pour cellules MC et le succès fut au rendez-vous.
Les années s'écoulèrent, en 1991 Onix devînt une filiale de la célèbre marque Rogers, créateur des mythiques enceintes LS3/5a utilisées par la BBC. Et patatras... Des années très difficiles pour la Haute-Fidélité s’installèrent sur le monde et le groupe, en 1997, fut acquit par un conglomérat taïwanais qui essaya de réanimé les mourants sur les flammes de l'autel du commerce asiatique,
En 2008, Francesco Pace, avec enthousiasme, décida de relancer la marque Onix en Europe et participa à l'élaboration de nouveaux produits que nous découvrons désormais en France.
En 2013, l'amplificateur intégré stéréo a65 reçut un Diapason d'or et nous avons eu la chance de tester ce magnifique amplificateur stéréo proposé au prix très avantageux d'environ 1.800 euros ttc

(Sources : http://www.onix-audio.co.uk/about.html et http://www.onix-hifi.com/?page_id=3137&lang=fr)


Spécifications techniques :

Conception interne : Double mono
Composants : Transistors de puissance Sanken / Condensateurs Nichicon Gold Tune (4x10 000uF/63v) / Diodes 8 x MUR8100 / Transfo torique 420VA
Séparation pré-ampli / ampli : Oui (entrée By-pass)
Puissance : 2x66 Watts RMS sous 8 Ohms / 2x125 Watts sous 4 Ohms
Taux de distorsion : < 0,003 %
Rapport Signal/Bruit : >91 dB
Bande passante : 10 Hz - 30 kHz
Entrées Audio : RCA (x6, dont Bypass)
Sorties Audio : RCA / Casque
Sortie Haut-Parleurs : 1 paire d'enceintes
Télécommande : Télécommande fournie
Dimensions (L x H x P) : 430 x 109 x 401 mm
Poids : 10,5 kg

 

Pour évaluer les qualités musicales de cet amplificateur, nous l'avons comparé à deux amplificateurs phares du marcjé, situées dans la même gamme tarifaire : le Roksan Caspian M2  et le Marantz PM14s1.

En avant la musique...
 

 

Musiques écoutées :  
  1. CD - Art Mengo - Gino (Live au Mandala - Sony 1997)
  2. CD - Benny Waters - Out Of Nowhere (live at the Pawnshop - Opus 3 2007)
  3. CD - Manfred Mann - Mighty Quinn (Voormann & Friends - Universal Music 2009)
  4. CD - Shigeru Umebayashi - The Echo Game (House Of Flying Daggers - Import HK)

 

Dès les premières secondes d'écoute, après plus de 150 heures de rodage, nous sommes surpris par la disponibilité de cet amplificateur. Son énergie semble être sans fin, sa joie de transmettre la musique devient rapidement très communicative... Il se passe "un truc", quelque chose d'étonnant comme il arrive trop rarement dans la Haute Fidélité moyen gamme.
 
Dès l'introduction du superbe album d'Art Mengo enregistré en public à Toulouse dans un petit club, nous ressentons l'impression du plausible. Nous sommes là, en 1997, dans la cité toulousaine à communier avec de très bons musiciens. L'amplificateur Onix A65 excelle dans la transmission de l'infrabasse, ce qui change tout, cela nous permet de ressentir les dimensions de la salle, la résonnance de la scéne, tous les petits détails souvent absent à l'écoute des autres amplificateurs, du Roksan Caspian M2 par exemple qui lui reste très propre mais un peu absent du spectacle.
 
Ensuite je passe à un vrai test, de ceux que les amplificateurs regrettent rapidement ; les percussions et grands tambours chinois de la BO du film "Le Secret des Poignards Volants". L'Onix se montre intraitable et même à fort volume, le fauteuil tremblait, tout était en place, aucune bavure, aucune faiblesse. L'alimentation de cet appareil a été parfaitement étudiée les les 2 x 65 watts sont bien présents. Là encore le Roksan oublie de nous distiller l'infrabasse des Grands Tambours et, quant au Marantz, à l'écoute de ce titre nous avons l'impression que la musique se déroule un peu au ralenti, et que les frappes sur les peaux sont moins sèches, moins fracassantes, c'est étrange...
 
Le célébre enregistrement du "live at the Pawnshop" est reconnu, non seulement pour le rendu de l'ambiance de ce club de jazz mais également pour la qualité des timbres des instruments qui interviennent dans ce jazz très classique. Cela représente un test grandeur nature pour un amplificateur, celui ci est-il bien neutre ou imprime t'il une légére coloration à la musique ? Pour Marantz et Roksan, les résultats ne nous étonnent guère, ces deux amplificateurs favorisent le medium de la bande passante et colorent avec un très léger filtre rouge la musique, en sera t'il de même pour l'amplificateur d'origine anglaise Onix
Non.
Le A65 est un amplificateur qui ne cajole pas à l'extrême l'oreille de l'audiophile, il respecte l'ouïe du mélomane et, les timbres des divers instruments restent fidèles à ce que l'on peut entendre dans la "vraie vie". L'Onix confirme être un très bon amplificateur dans sa gamme tarifaire et semble surpasser assez largement ses confrères.
 
Onix A65 Test4Les écoutes ont ensuite défilé durant plus de 3 heures, du symphonique, avec la quatrième symphonie de L. van Beethoven dirigée par Bertrand de Billy, chef français trop méconnu dans nos contrées, avec un peu de Métal et le Black Album de Metallica, à la dynamique exacerbée, avec le  dernier Moby à la production un peu décevante et notre petit chouchou du moment le titre Jo du Tales Of Us de Goldfrapp. Lors de l'audition de toutes ces musiques, l'amplificateur Onix A65 s'est complètement fait oublier au profit des ambiances, des timbres, de la dynamique, des différentes scénes sonores, du travail des ingénieurs. Il appartient vraiment à la caste des Grands !
 
Si vous recherchez un amplificateur intégré stéréo dans un budget se situant entre 1.500 et 2.500 euros alors n'ayez aucune crainte, commandez le les yeux fermés... et les oreilles grandes ouvertes... Sur "la Toile" peut-être !
 
 
Le Système d'écoute :  

Amplificateur : ONIX A65
Sources : DAC ONIX DAC25B et Marantz SA14s1
Enceintes : Vienna Acoustic Mozart se
Câbles de modulation : Studio Connection Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Notes :

Fabrication : 16/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 18/20


Struss

Marantz PM11s3

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Marantz PM11s3
Comme tous les produits Marantz de la gamme Premium, l'amplificateur intégré stéréo PM11s3 possède une qualité de fabrication irréprochable. Il développe 2 x 100 watts sous 8 Ohms, possède une entrée phono de qualité (MM et MC) et une sortie casque. Comme fonctionnalités, il est équipé de tout ce qu'un mélomane peut désirer (bypass, préout, transformation en bloc de puissance, sorties enceintes pour bi-cablâge...).
Commençons ce test en vous dévoilant la conclusion, c'est original mais cela vous évite de perdre du temps à lire les comptes rendus d'écoute Complice.
Cet amplificateur est en ballotage et en concurrence prix et qualité avec le Coda CSi Limited et l'AVM A5.2. Le Coda magnifie les enregistrements et les belles écoutes deviennent fantastiques... L'allemand AVM est d'une neutralité absolu, c'est celui que je choisirai mais attention du fait que j'écoute de la musique toute la journée ce que je recherche n'est pas forcément ce que souhaite un mélomane "épisodique". Le Marantz est certainement entre les deux, une fois bien marié (il est extrêmement sensible à la qualité des câbles Haut Parleur) il n'est certes pas le plus neutre mais il sait restituer les qualités et les défauts de nos galettes argentés ou de nos fichiers numériques. Il peut être un très bon investissement pour le mélomane souhaitant profiter de la musique sans se poser trop de question.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : Belle image en largeur mais manquant un brin de profondeur. Ce petit défaut est certainement du à la ligne de basse moins précise et ciselée qu'avec ce même titre écouté sur l'amplificateur allemand AVM A5.2.
  • Timbres : La voix de Lavilliers est belle typée assez Haute-Fidélité, manquant un brin de réalisme.
  • Dynamique : Manifestement sur ce titre aux impacts percutants, le Marantz n'est pas à son aise. Il a tendance à tasser un peu la dynamique. A sa décharge, 99% des amplis que j'ai eu l'occasion d'écouter font exactement la même chose et très souvent en bien pire Complice
  • Transparence : Avec le PM11s3 ce qui me paraît étonnant c'est que ce titre sonne "beau" et pourtant il arrache vraiment. La production, ici, est tout sauf propre. Du coups ce qui est rassurant c'est, qu'avec ce Marantz, toutes les galettes sonneront biens et, pour les mélomanes, cela est rassurant.

Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)

  • Après 16 ans de silence le groupe austro-britannique Dead Can Dance nous livre un nouvel Opus, Anastasis. La production est exceptionnelle, les claviers symphoniques n'ont peut être jamais été aussi bien exploités. Les influences médiévales et religieuses (hormis l'avant dernière plage du CD) de la musique ont complètement disparu dans cet album pour laisser place à une écriture plus limpide et plus accessible.
  • Image : Les sons remplissent l'auditorium. Les nappes sonores des claviers synthétiques enveloppent l'auditeur dans une architecture grandiose.
  • Timbres : Les voix de Lisa Gerrard (contralto) et de Brendan Perry (baryton) semblent justes et vraies même si nous aurions souhaité un peu plus de précision dans les articulations (voir les impressions à l'écoute du titre de B. Lavilliers).
  • Dynamique : Les fortes ruptures de dynamique ne semblent vraiment pas être le principal point fort de cet amplificateur, les transitoires manquent, pour ce type de musique, d'un brin de rapidité et de franchise
  • Transparence : la qualité de la production de cet album saute vraiment aux oreilles. Le Marantz reproduit fidèlement les moindres détails voulus par le producteur. En cela cette électronique est transparente, maintenant tous les timbres paraissent beaux, en cela cette électroniques triche, certes très bien, mais manque de transparence !
 
Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : Marantz PM11 s3
Sources :  T+A1250R - AVM CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+ 
Câbles HP  : TelluriumQ Ultra Black 
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Notes :
  Fabrication : 17/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Image : 15/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 13/20


Monitor Audio GX100

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Monitor Audio GX100

J'ai pu écouter les Monitor Audio GX 100 chez Opus 51 (merci à eux pour me supporter durant ces longues heures... Un jour il faudra que je leur parle de ce blog) dans une salle d'environ 22 m². Le prix public de ces enceintes au 1er janvier 2013 et de 1.650 € ttc.

Je n'ai jamais été fan de cette marque et là, pourtant, je fus agréablement surpris. Les duretés dans le haut ont disparu, l'écoute est beaucoup plus homogène et plaisante. Merci le tweeter Ruban...

Musiques écoutées :  
 
  1. Gérard Manset - Ailleurs (EMI Vinyl - 1976)
  2. The Beatles : Let it be (EMI - 2009)
  3. J. Brel : Orly (Universal - 2005)
  4. Gov't the Mule : Beautiful Broken  (2001)
  5. Beethoven : Symphonie n°7 (Haitink et le LSO - 2006)

Les voix de Brel, Manset et McCartney sont rendues dans toute leur magnificence et précision. La phase acoustique est bien respectée ce qui nous fournit une image tridimensionnelle, quoique plus large que profonde, stable et réaliste.

Les timbres des instruments acoustiques, lors de l'écoute de la somptueuse version de la 7éme symphonie de Beethoven, que donna en 2005 le grand chef B. Haitink à la tête du London Symphony Orchestra, sont reproduits avec subtilité et réalisme, les violons ne sonnent pas aigres et les bois sont chaleureux. une belle réussite !

Mais attention, ces enceintes pour fonctionner de manière optimale, réclament un bon gros amplificateur (ici nous avons utilisé un Coda) lorsque nous utilisons un amplificateur moins  puissant et surtout moins onéreux tel un Arcam A19 par exemple, l'écoute, alors, se transforme et devient moins intéressante, plus plate, moins vivante et plus terne... De même pour obtenir des basses rapides et précises, l'acquéreur ne devra pas lésiner sur la qualité et des câbles et des pieds utilisés.

Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Coda CSi Limited
Sources : Audia Flight CD Three
Enceintes : Monitor Audio GX100
Câble de modulation : Studio Connections Monitor
Câble HP  : Studio Connections Monitor
Câble secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Notes :
Fabrication : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Image : 13/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 13/20

 

Mulidine Allegretto v4

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Mulidine Allegretto

Un mélomane troyen de passage à Reims, grand merci à lui. Un bien joli compte rendu qui, peut être, vous apportera, en ces temps de grisaille, un peu de chaleur :

"J'avais dit dans un autre post que j'allais écouter l'ampli Rega Brio-R couplé aux Mulidine bagatelle et Allegretto. C'est chose faite.
Commençons tout d'abord par détailler cette compilation que j'allais transporter, grâce à une petite galette toute blanche et un car Trans-Champagne-Ardenne (partant du parvis de la gare à 11:30 ou 07:02 le matin) de Troyes à Reims. Bien que je n'ai pas la volonté de digresser, sachez, vous tous qui pourriez rejoindre la cité Tricasse pour moult raisons, que notre bonne ville de Troyes ne vend rien (quasiment rien ou peu de choses pour ne fâcher personne) qui s'apparente à de la haute fidélité. Sans être de mauvaise foi, on peut affirmer que rien n'est prévu pour écouter une enceinte dans de bonnes conditions.
Compilation, disais-je donc, faite par mes soins et susceptible de m'apporter de la joie.

Giovanni Felice Sances - Stabat Mater - Carlos Mena. Ricercar Consort. Philippe Pierlot. MIRARE.
Dietrich Buxtehude - Praeludium in F Major, BuxWV 145 - Bine Bryndorf. (Complete works for organ, Vol. 6). DACAPO.
Jean-Sébastien Bach - Goldberg variations BWV 988 - Aria - Rosalyn Tureck. (Johann Sebastian Bach Goldberg variations, CD1).DEUTSCHE GRAMMOPHON.
Jean-Sébastien Bach - Widerstehe doch der Sünde BWV 54 - Aria - Masaaki Suzuki. (J.S. Bach - Cantatas, Vol. 3). BIS.
Franz Schubert - Hungarian Melody in B minor, D817 - Alfred Brendel. (Schubert - Piano works 1822-1828, CD2). DECCA.
Franz Joseph Haydn - Hob. XV:37 in F - Adagio - Beaux Arts Trio. (Complete piano trios, CD1). PHILIPS.
Giovanni Battista Pergolesi - Questo è il piano - Aria - Marianna Pizzolato. Anna Netrebko. Antonio Pappano. (Stabat Mater - a tribute to Pergolesi). DEUTSCHE GRAMMOPHON.
Franz Schubert - Quintett A-Dur D.667 "Forellenquintett" - Thema mit Variationen (Andantino) - Alban Berg Quartett. (Schubert - String quartets Nos. 13-15 etc, CD3). EMI.

L'écoute se passe dans un local de 22 m2 doté de confortables fauteuils. Seules les enceintes que j'écoute sont présentes. D'emblée, je me sens un peu chez moi.
Le matériel mis en oeuvre : Ampli Rega Brio-R / Platine CD Rega Apollo / Mulidine Bagatelle dans un premier temps puis Allegretto ensuite.

Au cours de cette après-midi Rémoise et pluvieuse, après qu'un cocher m'ait conduit, aidé de son GPS, jusqu'au lieu de l'auditorium et allégé ma bourse de 12 € 40, ma sensibilité du jour, à peine entamée par ce transport, me portait à prêter une oreille attentive et à ouvrir mon coeur, (mon âme ?) à Schubert et Pergolesi.

Mon hôte donne au Rega ma petite galette blanche que je vois disparaître d'un trait. Nous y voilà donc, enfin.
Carlos Mena pour commencer. L'écoute est convaincante mais je trouve les douze minutes un peu longues car mon humeur n'est ni à la tristesse ni à la mélancolie...

Buxtehude ensuite... Bien sur la Bagatelle, bien mieux sur l'Allegretto, plus de poids. Et ces petits tuyaux qui chantent à merveille ! C'était la deuxième piste que j'écoutais. A l'écoute de Buxtehude joué par Bine Bryndorf sur la Bagatelle, je devinais qu'il y aurait du changement avec la grande soeur. Et je crois que déjà, je savais que j'avais trouvé ce que j'étais venu chercher.

Et Bach, le toucher subtil de Rosalyn Tureck. Et puis ce génial Suzuki. Tiens, je me souviens avoir entendu cette même cantate "Widerstehe doch der Sünde BWV 54" sur des Cantabile Suprême drivées par un Arpège Référence 10. Ce souvenir ne me trouble pas pour autant, je suis dans la musique.

Par chance, j'étais seul lorsque j'entendis Brendel interpréter la Mélodie hongroise en si mineur. Grâce soit rendue à ces deux géants de la musique de nous transmettre quelque chose de leur âme propre. Mes yeux s'humidifient. Le petit rega brio associé aux Mulidine Allegretto y est sans doute pour quelque chose. En tout cas, je ne pense pas au matériel à ce moment là. Je respire profondément simplement comme lorsque l'on se sent heureux.
Avec Haydn, je retrouve cette délicatesse que j'aime temps. La tension Schubertienne se dissipe. Le temps suit son cours, paisiblement. Je me cale dans mon fauteuil et me laisse aller à l'écoute de la musique. L'atmosphère est sereine. J'imagine alors quelque chose de convivial... prendre le thé avec quelques amis et se délecter de ces moments doux que rien ne vient compromettre.
Pergolesi... maintenant. J'avoue être particulièrement sensible au raffinement de sa musique. Autant le dire, dés les premières notes de la contralto, je suis saisi. Mon hôte est à côté, j'imagine qu'il écoute le système plus que moi. Pour ma part, je n'ai pas cette tentation... enfin, dans une moindre mesure car je me dis tout de même que je vais sûrement entendre à un moment donné quelque chose qui viendrait ternir ce moment de grâce... Finalement, non. Je reste supendu au souffle de notre contralto qui m'emmène au bout de ses vocalises. Je ne sais plus si c'est à ce moment là que je me suis dit : "ces enceintes chantent très bien" ! Déjà, à l'écoute des Bagatelle, je me disais que c'était "bien parti". A l'écoute des Allegretto, je n'ai plus aucun doute. Je sus alors que je convoquerai bientôt Pergolesi, Anna Netrebko et Marianna Pizzolato dans mon salon et avec ce même matériel.
Quelque chose de plus léger pour terminer ! Comme une truite qui vire au fil de l'eau. Au bord de ce ruisseau limpide, irradié d'un rai de soleil, je contemple cette truite incouciante aller et venir, les reflets du soleil sur l'eau m'éblouissent à peine. Non, je n'ai pas fumé. Juste un peu de Kentucky Birds, de temps à autre, mais c'est légal... enfin, jusqu'à aujourd'hui. Pour être prosaïque et revenir aux choses matérielles, j'ai écouté, le coeur léger, la musique de Schubert et je n'ai pas remarqué de défaut dans cette association ampli/enceinte.

S'il fallait faire une synthèse, pour ce qui est du matériel. Oui, le petit Rega Brio-R fonctionne très bien avec les Mulidine Bagatelle. Pour un budget serré, il s'agit d'un achat tout à fait sensé et qui permet vraiment de se faire plaisir.
Le couple Rega Brio-R / Allegretto V4 en donne plus évidemment. C'est flagrant sur la musique d'orgue, elle a plus de poids.
A l'évidence, l'Allegretto ira sûrement (je dis sûrement car je n'ai pas écouté) plus loin avec des électroniques plus chères : euphya 280 ou Stormaudio, Lavardin, Sugden... Mais, et c'est intéressant, je ne me sens pas frustré de commencer d'écouter les Allegretto avec cet ampli à 600 €. Ce qui n'est pas évident à croire à priori. Une parenthèse pour dire qu'à un moment donné, l'ampli Roksan Kandy II (deux fois plus cher) est venu remplacer le petit Rega Brio-R et je n'ai pas été meurtri par ce changement (sentiment d'acheter, au rabais, un petit appareil à 600 €).
Cela dit pour un upgrade, je le réécouterais volontiers + ceux cités plus haut.

J'entends déjà ceux qui diront qu'au vu des musiques écoutées, il y a aussi JMR et PEL. Je dirai oui. La question est toujours la même : quel budget je consens à consacrer au matériel.
Je crois que les enceintes Mulidine Allegretto, pour 2400 €, répondent à ma demande. Et cela ne gêne pas de se faire rappeler qu'il s'agit de la gamme moyenne.
En tout cas, je crois qu'à l'issue d'une écoute en auditorium, l'on ne doit plus douter et qu'il doit y avoir quelque chose de l'ordre de l'évidence : ces enceintes sont faites pour moi. Je les ai trouvées. Et je vais les commander :D

Sur la démarche adoptée par mon hôte en auditorium maintenant. Je dois dire qu'elle me paraît tout à fait adaptée. En premier lieu, j'ai apprécié de rencontrer quelqu'un qui me paraît autant mélomane que technicien connaissant ses produits. Écoute à mes côtés de la musique, pas de discours intempestif, moments partagés autour d'un petit café et simplicité.
Que dire de plus ? Vive la musique !"

 

Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Rega Brio-R
Lecteur de CD : Rega Apolo-R
Enceintes : Mulidine Allegretto v4
Câble de modulation : TelluriumQ Black
Câble Haut Parleur : TelluriumQ Black
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius
Notes : (attention ce sont les miennes...)
Fabrication : 12/20
Image : 12/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20

 

 

Aurelia Saphira

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Aurelia Saphira

Lu sur le forum HomeCinema-Fr.com :

"Bonjour à vous tous,

"Ce message pour vous témoigner de mon achat des enceintes Aurelia Saphira, les colonnes 2 voies à 4 HP medium/graves.
Je tiens également à remercier la boutique Opus 51 de Reims pour la qualité de leurs conseils que j'ai trouvé très pertinents.

Les enceintes sont amplifiées par un ensemble Roksan Caspian M-1 préampli + 2 blocs de puissance mono de 2x100w. Le lecteur CD est un Roksan Caspian M-2.
La première écoute est très prometteuse. Le timbre de ces enceintes est très juste, les enceintes font preuve d'une excellente homogénité des Hautes Fréquences aux Basses Fréquences et chose toujours surprenantes aux vues des petits HP de medium/grave qui la composent, c'est leur capacité à descendre dans les basses fréquences en produisant des basses propres/nettes et tendues. Au fil des premières heures d'écoute, je sens que le phasage se développe, le scène sonore se dessine de plus en plus. Je tien à préciser que lors de mes écoutes en magasin, comparées à des Neat Elite, Mulidine Cadence, les Aurelia Saphira sont les enceintes qui ont représenté la plus large scène sonore. Les enceintes font preuve d'un dynamisme et d'une définition sonore remarquable, idéal pour de la musique rock dans mon cas. C'est un plaisir d'écouter clairement la batterie qui sait faire preuve de présence dans un live tout en distinguant nettement chacun des instruments et surtout en écoutant la voix du chanteur fidèlement reproduite, nous donnant cette impression d'avoir l'artiste en face de soit.

En comparaison, les autres écoutes étaient soit moins détaillées (ex. des Neat Elite) ou soit moins détaillées et moins dynamique (c'était le cas des Mulidine Cadence, trop plate) à mon goût.

Vous l'aurez donc compris, mes première impressions sont basées sur 5 premières heures d'écoute en début de rodage et me plaisent déjà énornément.

Marc"

Boston M350

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Boston M350

Boston acoustics est une entité du groupe D+M (Denon et Marantz) qui conçoit des enceintes depuis de très nombreuses années. En 2011 apparu sur le marché une nouvelle gamme de produits, baptisée "Serie A", aux qualités acoustiques certaines mais aux finitions parfois limites. Malgré ce défaut la bibliothèque A26 s'est vue, l'an passé, décerner un Diapason d'Or fort mérité.
Cette année nous découvrons une gamme plus Haute Gamme dénommée "Serie M". Le fleuron en est la colonne référencée M350, équipée de 6 haut parleurs, que nous testons ici.


Musiques écoutées :  
  1. Debussy - La Cathédrale Engloutie (Krystian Zimerman - DG 1991)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Marillion : Sugar Mice (Enregistrement Live - EMI 15-06-1994 Warsaw)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Depuis des semaines et des semaines, à la maison, j'ai le droit, sous les doigts quelquefois maladroits de mon épouse aux « Petits Nègres » de Claude Debussy, ici pour « faire » sérieux j'ai décidai d'écouter la Cathédrale Engloutie dans l'une des plus belles versions que je connais. Les Boston M350 sont étonnantes de vérité, de dynamique et de précision, dans cette gamme de prix, à ce jour je n'ai pas encore entendu plus performant. Le grand piano Steinway, sous les doigts de K. Zimerman, sonne vrai sans limite dans les graves et avec beaucoup de précision dans les aigus. Les marteaux frappent les cordes qui vibrent en harmonie afin de nous rendre un piano de concert dans toutes ses dimensions.
L'enregistrement de certains Gospels américains par Louis Armstrong représente un test meurtrier pour les enceintes acoustiques. La prise de son ne leur facilite pas la tache, ici la trompette nous rappelle qu'elle appartient à la famille des Cuivres. Les Boston M350, comme les Vienna acoustics il y a quelques jours, voir le test ci dessous, imposent à la trompette une couleur légèrement décalée par rapport à la vérité, les haut parleurs conçus en polyprpylène ajoutent aux timbres naturelles de la musique leurs propres couleurs, et a priori je suis assez sensible à ce défaut.
A l'écoute du titre « pleplum » de G. Manset, les M350 sont à leur affaire. Le magnifique travail studio est rendu avec toutes ses subtilités, l'image est stable et les enceintes disparaissent de la salle d'écoute, nous restons en tête à tête avec le créateur et ses musiciens. Le seul petit reproche que je pourrais énoncer concerne la relative, la très relative, lenteur des haut parleurs, les Boston n'atteignent pas la célérité des Aurelia mais se placent tout de même dans le peloton de tête des enceintes à moins de 3,000 euros la paire.
En 1989 le chanteur fondateur charismatique Fish quitte le groupe qu'il a fondé 10 ans auparavant, Marillion. En 1994, cela fait maintenant 5 ans que Steve Hogarth a pris la place laissée vacante. Il a eu du mal à s'imposer auprès des fans mais en ce jour de juin le fantôme disparaît à tout jamais, la reprise de Sugar Mice, composition emblématique de Fish, est somptueuse et criante de sincérité. Les Boston M350 retranscrivent les ondes spéciales de ce soir de printemps, à Varsovie. Le système Haute Fidélité laisse place à l'émotion musicale.
L'introduction de la troisième symphonie de Gustav Mahler interprétée par le somptueux Orchestre de Chicago dirigé par B. Haitink représente un défi pour un système Haute Fidélité. Il y a quelques mois, dans un auditorium de l'Est parisien, j'ai pu tenter l'écoute de cette œuvre sur un système sans prix, c'est à dire plus de 100,000 euros, et ce fut catastrophique. Ici le système s'en sort plutôt pas mal, l’œuvre peut être écoutée dans sa totalité, sans désagrément important, rapidement nous nous habituons à la très légère coloration imposée par les enceintes et profitons d'une image exceptionnelle pour un système de ce prix.

Qui aime bien châtie bien. Dans leur gamme tarifaire, les Boston M350 peuvent prétendre au podium. Ce sont des enceintes très polyvalentes, aussi à l'aise dans la reproduction d'une grande masse orchestrale que dans les riffs les plus déchaînés de nos rockeurs préférés. Elles tiennent la dragée haute aux références que sont les Mulidine Allegretto ou les Monitor Audio GX200 par exemple, seules peut-être, les Aurelia Ambera peuvent leur en remontrer sur la vitesse des impacts et la justesse des timbres.

 

Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : AVM a5.2
Sources : CD Roksan Caspian M2
Enceintes : Boston M350
Câbles de modulation  : Studio Connections Refrence +
Câbles HP  : Studio Connections Reference + (bi cablage)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes :
  Fabrication : 4.50/5
Image : 4.25/5
Timbres : 3.75/5
Dynamique : 4.25/5
Transparence : 4.25/5 
Qualité/Prix : 4.50/5

 

Xavian


Boston M250

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Boston M250
Lorsque j'ai vu pour la première fois, sorties du carton dès leur réception, les Boston M250 dans leur finition noire laque piano, j'ai estimé le prix des ces enceintes à beaucoup plus que les 1.499 € la paire suffisant à les acquérir.
Allions nous être également enchanté par l'écoute de ces produits japonnais, conçus en Europe et fabriqués en Chine ?
Les Boston M350 se présentent sous la forme de colonnes étroites haute de 98 cm, elles sont de type deux voies et sont équipées d'un tweeter à dôme souple EWB de 25 mm et de deux woofer de 133 mm.
 
 
Musiques écoutées :  
  1. Debussy - La Cathédrale Engloutie (Krystian Zimerman - DG 1991)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Marillion : Sugar Mice (Enregistrement Live - EMI 15-06-1994 Warsaw)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)
 

Pour "tester" ces superbes colonnes, j'ai écouté les mêmes titres que lors du test de leur grande soeur les Boston M350. Si nous devons comparer, pour faire rapide, les M250 font tout moins bien, la bande passante est moins étendue surtout dans les graves, le medium est moins riche, l'image plus étroite... Tout cela est bien compréhensible, ces colonnes sont nettement plus abordables, mais alors comparées à la concurrence, dans cette gamme de prix comment se positionnent ces petites Boston ?
Quelques modèles d'enceintes colonnes reconnues comme musicales dans cette gamme : Rega RS5, Mulidine Bagatelle, Neat acoustics Motive 2.
Notre Boston M250 peut se comparer sans aucune honte aux Rega et Mulidine, par rapport à ces deux modèles, la Boston est plus homogène et retranscrit une bande passante plus large avec, à chaque fois beaucoup plus de précision et de souplesse dans les aigus et de modulation dans les graves, seuls les timbres sur des musiques acoustiques pourront paraître moins subtils. Par contre l'anglaise Motive 2 apportera une écoute plus Haut de Gamme, plus riche en informations et plus vraie dans la reproduction des timbres.

En conclusion, les Boston M250 sont de bonnes enceintes colonnes idéales pour l'écoute des musiques modernes, variétés, rock, pop, techno... Elles sont assez vives, précises et retranscrivent une vraie image sonore. Associées à un bon amplificateur, ici le Roksan Kandy II, elles vous procureront de longues heures de plaisirs musicaux.

 
Le Système d'écoute :  
Amplificateur : Roksan Kandy II
Sources : CD AVM CD 3.2
Enceintes : Boston M250
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius
Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 13/20
Timbres : 11/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 11/20 
Qualité/Prix : 13/20
 
 

Aurelia Cerica

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Aurelia Cerica

Les Aurelia Cerica sont des enceintes de type "bibliothèques" élaborées en Finlande appartenant à la famille XO. Elles sont commercialisées, en France, au prix de 3.990 € ttc la paire, pieds compris.

Ce sont des enceintes 2 voix, bass-réflex, évent arrière devant être prositionnées à environ 40 cm du mur arrière afin d'obtenir une écoute aérée et naturelle. Ces "étranges" objets ont été testés avec diverses électroniques afin de nous construire une opinion quant à leurs possibilités et qualités musicales. Pour ce test nous avons choisi le "petit"amplificateur intégré de la gamme Premium de Marantz, électroniques trop méconnues des audiophiles mais de grande qualité et au rapport Qualité/Prix très étonnant (1.990 € ttc).

Count Basie : CB Express

  • premier point, on oublie l'infrabasse, ces enceintes sont données, par le constructeur, descendre à 40 Hz à -3dB, c'est ce qu'elles produisent. C'est à la fois une qualité car cela permet de les placer plus facilement dans une pièce de taille "normale" et un petit défaut pour qui désire fendre le béton...
  • les basses sont rapides, précises et physiques, les Aurelia Cerica distillent une écoute réellement "Live", rapidement le pied bat la mesure... C'est vraiment bon signe,
  • dès l'arrivée des Cuivres la scéne sonore s'étage devant l'auditeur et les enceintes disparaissent réellement. La batterie est positionnée bien au centre légérement sur l'arrière et les solistes enregistrés un peu ping-pong arrivent sur le devant de la scène pour produire leurs soli.
  • par contre, gare, ces "bibliothèques" ne pardonnent absolument rien et si l'enregistrement est un poil dur, les duretés apparaîtront comme ici sur certains tutti orchestraux.

Conclusions :

Sur tous les types de musiques ces Cerica s'imposent commes des enceintes vivantes, neutres et dynamiques. Certes elles ne plairont pas à tous les audiophiles mais les mélomanes apprécieront le fait que ces bibliothèques s'effacent complètement derrière la musique et laissent place à l'émotion.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Marantz PM15s2
Source : Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Aurelia Cerica
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : Studio Connection Reference+
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 16/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 18/20

 

Rega DAC

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Rega DAC

Première surprise, le DAC pèse son poids... Après avoir eu à de nombreuses reprises le Cambridge DAC Magic entre les mains, je fus vraiment étonné par celui du DAC Rega. L'objet est beau, sa robe argentée en métal est d'une belle fabrication. Le Logo Rouge rapellant celui qui trône fièrement à la base du lecteur ISIS ,est du plus bel effet.

Le DAC possède 5 entrées numériques dont 2 optiques, 2 RCA et 1 USB. Il travaille sur plusieurs fréquences allant du 44.1 kHz au 192 kHz avec différents taux d'échantillonnage allant de 16 bits à 24 bits. Ce Convertisseur Numérique/Analogique me semble tout à fait complet. Seul petit bémol le connecteur secteur qui n'est pas standard... Dommage le choix des câbles d'alimentation ne sera pas pléthorique.

Au niveau filtrage, le DAC possède 5 possibilités, malheureusement les courbes de ces filtrages ne sont pas décrites dans le manuel donc à vos oreilles...

Après les présentations, le rendu sonore...

Etape n° 1 : Apollo contre "Apollo + DAC"

Ici il n'y a pas photo sur la ligne d'arrivée, l'apport du DAC apporte plus de présence, une plus grande fluidité, une bande passante beaucoup plus étendue, moults détails que l'Apollo effacait élégamment lors de la lecture du CD.
L'acquisition du DAC me paraît indispensable pour qui désirerait, à moindre coût, faire évoluer sa source alors qu'il dispose d'un lecteur à moins de 1.000 euros.

Etape n° 2 : Ordinateur + USB +DAC

Ce qui frappe en premier lors de ces écoutes ce sont et la dynamique, et la précision de l'image sonore. Par contre, étonnamment pour retrouver mes repéres j'ai du modifier le filtre du DAC passant de la position 1 à la position 5. Le Filtre 1, qui était de mise avec comme source le lecteur Apollo, ne me permettait d'obtenir une écoute fluide, tout était beaucoup trop sec. Les attaques était franches mais les notes n'étaient pas tenues.
Après plusieurs essais, il s'avère que la qualité du câble USB servant de liaison entre l'ordinateur et le DAC a son importance, en final, ici j'ai utilisé le Carbon de Audioquest.
Ici encore, le DAC Rega procure des écoutes d'une grande musicalité.

CONCLUSIONS :

Au prix auquel il est proposé le DAC Rega est un très bon investissement. Sa musicalité ne fait aucun doute, il apportera un Grand Plus lorsqu'il sera connecté à un lecteur de CD entréee/moyenne gamme, à un ordinateur via un port USB ou à un lecteur video vous permettant ainsi de profiter d'une écoute de Grande Classe sur des concerts ou des films.

Seuls petits bémols, il ne possède pas de télécommande donc il est impossible sans bouger de son siège de jouer avec les différents filtres et le manque d'informations sur ces différents filtres, qui modifient grandement le rendu sonore, est vraiment dommageable et autre petit soucis son connecteur secteur qui ne permettra pas de lui adjoindre un bon câble secteur pourtant grandement nécessaire sur ce type de produit.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Euphya 280 + alimentation
Source : Rega DAC
Enceintes : Mulidine Cadence
Câble Numérique : Studio Connection Digital Reference+
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : TelluriumQ Black
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 11/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 13/20

 

Roksan K2 TR5

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Roksan K2 TR5
Les Roksan Kandi 2 TR5 se présentent comme des enceintes dites de "bibliothèque" dans leur belle robe laquée noire. Sur la photo ci-dessus vous remarquerez, de suite, qu'elles sont équipées d'un tweeter ruban Haut de Gamme et d'un haut parleur papier basses-mediums de 13 cm. La conception du filtre est optimisée car les deux haut-parleurs s'intègrent parfaitement et à l'écoute, il en découle une musique fluide et précise, jamais brouillonne quelque soit la complexité du message à reproduire.

Pour découvrir et tester ces enceintes la simplicité eut été de les marier avec les électroniques Roksan de la gamme Kandy II, mais pourquoi faire simple quand...
Alors après plus de 200 heures de rodage le choix se versa sur les Marantz KI Pearl Lite... Et bien m'en a pris.

Michel Jonasz : La Folle Histoire de Mr Swing (ré-édition - 2008)

  • Image : A chaque fois que j'écoute cet album, je me retrouve 25 ans en arrière assis, assez confortablement, dans un fauteuil de la Maison de la Culture André Malraux à Reims. Un jeu de lumières magnifique, un son extraordinaire, un concert fabuleux... Et bien grâce, aux Roksan, la magie opère de nouveau... Et les souvenirs affluent. La scène sonore rendue par ces "petites" enceintes est satisfaisante et réaliste. M. Jonasz est bien stable, au centre, entre les deux enceintes et les nappes musicales circulent librement dans un espace en trois dimensions.
  • Timbres : La voix de Jonasz, avec son timbre swing très particulier est bien rendue. La basse électriques et les nappes des synthétiseurs, même si elles ne plongent pas dans des profondeurs abyssales, restent bien présentes et, dans une pièce de 20 m², sont largement suffisantes afin de ne pas mettre un tel volume en résonance.
  • Dynamique : Ces enceintes ont pour elles d'être rapides et donc de fournir une impression de grande dynamique. Les attaques sont rendues avec fermeté et vivacité.
  • Transparence :Ah ! les tweeters à ruban et leur finesse cristalline. Lorsque ils sont bien mis en œuvre, ils sont un bonheur pour le mélomane. Ici, c'est le cas. Roksan propose une enceinte au châssis bien fabriqué qui ne résonne pas et qui nous permet de profiter pleinement des grandes qualités des transducteurs qui l'équipent.
 
Le Système d'écoute :  
 

Amplificateur : Marantz PM KI Pearl Lite
Sources : Marantz SA KI Pearl Lite
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Notes :
  Fabrication : 14/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 13/20
Image : 13/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 12/20

 

Legacy Classic HD

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Legacy Classic HD
A défaut d'être au salon Haute Fidélité et de m'ennuyer ferme, ce matin je me retrouve à Opus51 avec quelques idées en tête.Frederic installe un système Haute Fidélité, oui mais pas n'importe lequel. Pas un système Hi-Fi dont j'ai l'habitude et qui prône l'absolue neutralité et transparence, non je vais mettre en oeuvre pratiquement tout le contraire... Un système typé, une chaîne Haute Fidélité au plaisir immédiat et permettant le "foot clapping" à tous les coups. Là l'écoute des musiques Blues, Country et Variétés seront jouissives.

Musiques écoutées :  
  1. Blues Company : Cold Rain (ré-édition inakmusik - 2011)
  2. Alison Krauss : Lie awake (paper airplane - 2011)
  3. Alain Bashung : Il voyage en solitaire
  4. Lady Antebellum : All we'd ever nedd (2008)
  5. Albert King & Steve Ray Vaughan : Call it Stormy Monday (1983) 

Image :
tous les musiciens se répartissent dans un espace sonore large et profond. C'est assez réaliste et cette image reste stable, le chanteur ou la chanteuse, quelque soit la hauteur de sa voix, ne se balade pas de gauche à droite mais reste bien au centre.
Timbres :
nous écoutons un amplificateur à tubes. Le Rogue Audio Tempest n'essaie pas de nous masquer son ADN, et c'est tant mieux car quel est l'intérêt d'acquérir un "Tube" qui tente de sonner comme un transistor ? Les basses sont ici un peu rondes. Le medium est chaleureux ce qui nous permet de goutter à des timbres de voix plus sensuels que nature. L'aigu ne flirte pas avec les étoiles mais reste à sa place sans nous agresser. Les timbres sont certes enjolivés mais nous tombons vite sous le charme de cette reproduction sonore. La guitare de Albert King semble plus vrai que nature, nous avons l'impression de l'écouter "live" directement "pluger" à son ampli.
Dynamique :
ce n'est certainement pas le système le plus rapide, le plus précis et le plus dynamique que je connaisse mais cette chaine Haute Fidélité nous offre une musique vivante et agréable, les défauts laissent vite place à un plaisir immédiat et sans limite, le pied tape le sol et lors des solos de Steve Ray Vaughan nous nous trouvons dans le studio d'enregistrement parmi les quelques spectateurs ayant la chance d'assister à un grand moment de musique.
Transparence
Nous sommes en présence d'un système plus interprète que fidèle à la réalité. Mais le choix avait été fait dès sa conception où rien n'avait été laissé au hasard. Un lecteur incisif et précis, un amplificateur à tubes donc légèrement rond et chaud et des enceintes assez typées "son américain" fournissant des timbres pleins et chaleureux, jamais étriqués inspirant une "certaine joie de vivre", nous sommes sur la "Route 66", et gouttons notre plaisir sans arrière pensée.
 
Le Système d'écoute :  
 
Amplificateur : Rogue Audio Tempest II
Sources : Denon DCD 1510
Enceintes : Legacy Classic HD
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1
Notes :
  Fabrication : 4.25/5
Timbres : 4.00/5
Dynamique : 4.25/5
Image : 4.50/5
Transparence : 3.75/5 
Qualité/Prix : 4.25/5


AVM a3.2

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AVM a3.2

AVM est une marque allemande dont les produits sont distribués depuis peu en France. L'amplificateur A3.2 s'installe en début de gamme, on y retrouve les mêmes technologies que celles déployées dans son aîné référencé A5.2 .
Cet amplificateur intégré dit « numérique » développe une puissance maximale de 2 x 100 W. par canal sous 8 ohms, il est modulable grâce l'ajout de cartes phono, DAC ou tuner en option.

 

Musiques écoutées :  
  1. e.s.t. : From Gargarin's Point of View (the very best of e.s.t.  - Act 2009)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Eagles : Load Road Out Of Eden (Long Road Of Eden - LROE 2008)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

 

Pour une fois, il n'est pas de coutume, commençons par la conclusion. Cet amplificateur se marie à ravir avec les enceintes Aurelia, sa neutralité, sa transparence, sa vivacité, sa finesse et sa tenue dans le bas du spectre sonore en font l'objet idéal pour « conduire » les Saphira. Dans cette gamme tarifaire, je n'ai jamais entendu un système aussi naturel, rien de bluffant que de la musique !

La trompette de Louis Armstrong sonne comme un cuivre et non pas comme une trompette en plastique, ses interventions chantées vous prennent à la gorge. Le piano de e.s.t., malgré une prise de son « dans les cordes » sonne comme un vrai Grand Piano avec des marteaux frappant des cordes et une tables d'harmonie en Bois et non pas en métal comme c'est souvent le cas lors de l'écoute de systèmes Haute Fidélité. Les guitares du groupes américains Eagles sont d'une finesse insoupçonnée et la ligne de basse ressort avec précision sans jamais devenir envahissante. Le travail de Manset, sur son « Péplum », est titanesque, que d'heures de studio pour arriver à cette perfection, la retranscription, grâce à l'AVM a3.2 et aux enceintes Aurelia Saphira est riche d'information et nous gouttons avec délice à cette architecture musicale. La troisième de Mahler par Haitink et le CSO est, je me répète, l'une des plus belle prise de son Live d'un grand orchestre symphonique, ici nous sommes dans la salle tout là bas aux Etats Unis et oublions totalement le système Haute Fidélité pour apprécier cette œuvre universelle.

 

Le Système d'écoute :  
Amplificateur : AVM 3.2
Sources : CD Roksan Caspian M2
Enceintes : Aurelia Saphira
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference +
Câbles HP  : Studio Connections Reference Plus
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Notes :
Fabrication : 15/20
Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 15/20
 

Isotek Titan

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Isotek Titan

Grande décision hier soir, je me suis rendu chez un ami qui posséde, oh! le chanceux, un système Haute Fidélité assez exceptionnel, afin de tester, de découvrir le conditionneur anglais Isotek Titan.

Pour le tester, un simple sacd ; le Sacre du Printemps par l'Orchestre Philharmonique de Los Angeles, un enregistrement Deutsche Gramophon dynamique, précis et possédant une spatialité exceptionnelle.

Ecoute avec le conditionneur :

  • Image : l'image sonore s'est "ouverte". Les instruments de l'orchestre acquièrent une situation dans un espace réellement tridimensionnel. L'orchestre déborde des enceintes qui, elles, disparaissent complétement de l'auditorium. par rapport à l'écoute sans le Titan, l'orchestre a remplacé le système Haute Fidélité. On ferme les yeux et tout devient criant de vérité.
  • Timbres : les timbres des instruments, une fois le conditionneur banché changent, ils deviennent plus charnels, plus véridiques. C'est très étonnant qu'un tel système haut de gamme puisse encore allez beaucoup plus loin une fois le Titan mis en oeuvre.
  • Dynamique : les micro informations deviennent plus distinctes, plus précises. La dynamique, au contraire de certaines croyances en vogue, est plutôt mieux rendue avec le Titan. L'Isotek permet la restitution beaucoup plus précise des basses et des infra basses ce qui, permet au discours musical, de se construire sur des fondations extrêment saines.
  • Transparence : timbres plus vrais, micro dynamiques plus précises, une plus grande transparence est de mise. Cette transparence est réelle, elle ne dénature pas la compacité et la puissance de l'orchestre, le haut du spectre n'est jamais mis en avant et le medium garde une chaleur de bon aloi.

Conclusion :  comment déconnecter l'Isotek Titan après y avoir goutté sur une longue période ? La réponse est simple ; partez longuement en vacances, oubliez durant quelques jours, quelques semaines la musique, les musiques reproduites et alors, peut être, au retour vous retrouverez le bonheur d'écouter de la musique grâce à votre système Haute Fidélité mais... au bout de quelques heures le Titan se rappellera à votre bon souvenir...

Le Système d'écoute :  

Préamplificateur : Coda CX05
Amplificateur
: PBN
Source : T+A D10
Enceintes : Montana EPX
Câble de modulation : Studio Connections Monitor
Câble Haut Parleur : Argento
Câble secteur : Isotek
Filtre : Isotek Titan

Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 17/20
Timbres : 18/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 19/20
Qualité/Prix : 17/20

 


Rogoz Audio

Aurelia Magenta

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Aurelia Magenta

Les enceintes Aurelia Magenta se présentent comme de petites bibliothèques dont les dimensions (30 cm de haut sur 15 cm de large pour une profondeur de 26 cm) inférieures à celles d'une feuille standard A4 en font un objet très facile à positionner dans une pièce telle un bureau, une chambre ou même un salon ou un séjour. Le tout est de leur trouver de beaux pieds bien stables d'une hauteur d'environ 70 cm pour les exploiter dans leur entière potentialité. Sinon question connectique, là aucun problème les fiches mono câblage au dos des enceintes acceptent les bananes, les fourches ou les câbles "nus"... Les bananes, en magasin, ont notre préférence.

Je gardais le meilleur pour le fin, c'est enceinte en finition peinture sont proposées à moins de 900 euros la paire même si elles proviennent de loin (Finlande).

A la suite d'un rodage assez long (150-200 heures) nous avons pu effectuer nos écoutes habituelles.

J.S. Bach : Concert Brandenburg n°5 - Akademie für Alte Musik Berlin

  • Première constatation, la spatialisation est impressionnante. L'orchestre est avec nous dans la pièce d'écoute, tous les instruments possèdent un emplacement précis et stable avec beaucoup d'aération autour de chacun d'eux,
  • Les timbres semblent juste, la flûte est en bois c'est certain, elle monte haut mais n'est jamais dure. Les cordes basses sont précises et rapides, le violon est bien un instrument ancien mais ne sonne pas comme un crin-crin comme c'est souvent le cas sur des enceintes de cette gamme.

A. Bashung : Suzanne

  • Image impressionnante avec un vrai rendu 3D très stable, Bashung est bien centré et ne bouge pas. La voix du chanteur est très aéré et respire donc très librement sans contrainte d'aucune sorte
  • La ligne de basse est franche et précise avec une belle présence malgré la taille « ridicule » de ces enceintes bibliothèques

Count Basie : CB Express

  • La spatialisation du Big Band exceptionnelle, les musiciens sont positionnés très au delà des enceintes tant en largeur qu'en profondeur.
  • Grand respect de la phase acoustique
  • Même si au début du morceau l’infra-basse est absente (comme sur la très grande majorité des enceintes) le reste de la bande passante est bien rendue avec une présence saisissante.
  • Les timbres sont respectés sans aucun apport d'une once de chaleur (absence d'harmonique de caisse) mais sans aucune froideur, ils restent, finalement très naturels.

Fish : Circle Line

  • Malgré la grande complexité de ce titre du dernier album en date de Fish avec des guitares saturées et une batterie très présente le tout sur une ligne de basse profonde, les Magenta ne paniquent pas et restent très précises et détaillées, et tout cela sans aucune dureté,
  • Ecoute presque physique, c'est vraiment étonnant comparé à des Athom GT1 par exemple, je trouve les Aurelia bien plus vivantes et ouvertes et précises.

Mozart : Requiem (J. Savall)

  • Tout est là à la bonne place sans aucune dureté avec des timbres bien ciselés et diversifiés. Le chœur est reproduit dans son ensemble, l'orchestre est vivant et dynamique, les solistes sont devant nous chacun à une place bien déterminée.

A la lecture de ce bref test d'écoute vous comprendrez aisément que je suis tombé sous le charme de ces enceintes qui pour un budget serré proposent une écoute de grande qualité.

Les Finlandais d'Aurelia ont ici produit un remarquable travail... Si le reste de la gamme est à ce niveau cela promet beaucoup !

 

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Moon I 1
Source : Rega DAC
Enceintes : Aurelia Magenta
Câble Numérique : Studio Connection Digital Reference+
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : Studio Connection Monitor
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 13/20
Image : 16/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 17/20

 

 

 

Struss

Xavian XN Piccola

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Xavian XN Piccola
 
Nous avons réalisé ce test dans un salon de 24 m², non traité acoustiquement mais relativement neutre.

La Xavian XN Piccola est une colonne de taille modeste (900 x 196 x 320 mm). Elle est équipée de deux haut-parleurs de marque Scan-Speak, un basses/madium de 18 cm conçu en collaboration avec la société Xavian et un tweeter "Ring Radiator" qui combine les avantages des technologies à dôme et "planar". Leur finition en vrai placage bois est exemplaire. Ces enceintes sont fabriquées à la main, par des artisans, en République Tchèque.


Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies
     - Sensibilité : 85 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 44-30.000 Hz 
     - Impedance : 8 om
     - Fréquence Crossover : 2600 Hz
     - Dimensions (mm) : 900 x 196 x 320 mm
     - Poids : 22 kg pièce

 

Musiques écoutées :  
 
  1. Oscar Peterson Trio - You look good to me (We Get Request - Verve 1964)
  2. Pink Floyd - Another Brick in the Wall (The Wall - EMI 1979)
  3. Händel - Comfort Ye (Le Messie - Archiv produktion 1988)
  4. Dire Straits - Private Investigation (Alchemy - Warner Bros - 1983)
  5. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  6. Mahler - Symphonie n°3 (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - Live CSO 2007)

La philosophie de la marque Xavian se ressent dès les premières minutes d'audition, ici tout est mis en oeuvre pour le plus grand plaisir du mélomane. Quelque soit les musiques écoutées, les enceintes vous "caressent" dans le sens du poil et, ma foi, cette sensation est plutôt très agréable, même sur le long terme. 

Le premier mouvement de la troisième symphonie de G. Mahler est un vrai défi pour les enceintes dans cette gamme de prix... Avec les Xavian XN Piccola, nous avons l'impression d'être en présence de matériel beaucoup plus haut de gamme quant à la qualité des timbres et à la reconstruction de la scène sonore. Cette petite colonne à tout d'une Grande. Les graves sont bien maîtrisés même si, naturellement, le 20 Hz est absent ce qui, dans une pièce de 25 m², n'apporte que des avantages. L'orchestre fourmille de mille détails, l'oreille reste en éveil et l'écoute se déroule avec grand plaisir. Comment couper en son milieu une telle oeuvre ?
 
De droite à gauche, un hélicoptère traverse le salon, Pink Floyd construit son mur. Tout est magique, un petit peu trop peut être. La production de ce "remaster" est rendu avec toute sa beauté seul manque un brin de sauvagerie...

L'embonpoint voulu de la contrebasse, la subtilité des balais sur la caisse claire, la sensualité de la voix de Chantal, tout ici nous mène au paradis de l'audiophile heureux. Les Xavian XN Piccola aident à cette volupté, comment ne pas goutter avec passion ce doux bonbon ?

De même l'écoute du superbe trio de Oscar Peterson permet de découvrirr les couleurs somptueuses de la contrebasse et du piano qui chantent avec légèreté mais fermeté dans notre auditorium. Un grand moment de musique.

Dans leur gamme de prix les Xavian XN Piccola sont parmi ce qui se fait de plus musical, loin devant les ProAc D18 par exemple mais comme toutes les enceintes dont le rendement est assez faiblard, pour s'exprimer, elles réclament un amplificateur assez énergique (minimum 60 watts par canal sous 8 ohms). Biens accompagnées elles pourront vous transporter loin au centre de l'univers musique.

 

Le Système d'écoute :  

Amplificateur : Roksan Kandy II, Marantz PM15s2 Limited, AudiaFlight Three
Source : T+A MP1250, Roksan Caspian M2
Enceintes : Xavian XN Piccola
Câble de modulation : Studio Connection Reference+
Câble Haut Parleur : Studio Connection Reference+
Câble secteur : Studio Connections Carbon Power
Filtre : Isotek Sirius

Notes :
Fabrication : 16/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 17/20

Neat acoustics XL6

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Neat acoustics XL6

(Lu sur le forum HCFR). Pour une fois je vais laisser un client s'exprimer. Grand merci à lui :

"Un petit compte-rendu d'écoute des Neat Ultimatum LX6, bien sûr chez Opus 51. Je tiens à souligner la qualité de l'accueil de Frédéric (Baussart) ainsi que des conditions d'écoute (dont pourraient s'inspirer plusieurs magasins).
Système: lecteur Cd Arpège d' Art et Technologie , ampli Karan KI180, câble modulation Melody de Patrick (Planeurventus sur le forum), câbles HP Abbey road en bi-cablage.

Cette écoute est la Xème d'une liste déjà fournie (Kef 205, BW 802, 803, JM Lab 1038, Atohm GT3, ...) afin de remplacer mes Proac D38.

Après quelques instants de chauffe, les choses sérieuses commencent. Les CD écoutés: Tableaux d'une exposition, Inessa Galante, Wynston Marsalis, Rodrigo et Gabriela.

Ce que je retiens d'abord, c'est une scène sonore bien large, avec un grande aération: la musique respire, chaque instrument est bien localisé et aucun n'est caché par les autres. Les voix paraissent naturelles et ont une réelle tessiture. On perçoit les inflexions et les modulations dans les voix des chanteuses, sans jamais être agressif.
Sur l'écoute du Marsalis, les instruments sont parfaitement étagés, avec un positionnement "en 3D": la trompette n'est pas au même niveau que la voix, qui n'est pas alignée avec la contrebasse, etc.. Les claquements de main sont ... claquants.
Le rythme de la guitare de Rodrigo est bien rendu (la guitare étant un peu boostée dans cette prise de son).

J'avais quelques craintes avec les tableaux de Moussorgsky: dame, l'enceinte fait moins de 1 mètre et avec les percussions de l'orchestration... Eh bien non: le grave n'est pas du tout aux abonnés absents et est convaincant par sa réactivité et sa capacité à restituer les détails (beau rendu des vibrations de peaux de grosse caisse).
Toutefois, ceux qui aiment les graves très profonds devront passer leur chemin. Moi ça me convient bien, car ma pièce d'écoute génère 1 bosse en bas qu'il vaut mieux ne pas titiller.

Globalement, c'est une écoute toute en limpidité et en homogénéité, d'une belle précision et très équilibrée. Les timbres ne sont pas en reste, offrant une belle palette sonore sans coloration. La scène sonore est spacieuse, avec un bon étagement des plans sonores. Enfin, la dynamique est parfaitement maitrisée, peut-être un peu trop si je cherche la petite bête.

Sans aucun doute figurera-t-elle dans le dernier carré au moment du choix." (gede 77)

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